2024-09-29

Cette semaine débute avec quelques curiosités.
D’abord une attitude de vol peu aérodynamique pour cette Buse variable. C’était simplement pour larguer une fiente.

Là c’est un Casse-noix moucheté, pas facile à identifier soit, mais la curiosité réside dans la gorge volumineuse : «  il sort de la forêt le matin pour se gaver. Il est capable de remplir son jabot au point d’être gêné pour voler. De retour en forêt, il stocke les noisettes dans une cachette dont on dit qu’il est capable de la retrouver même sous la neige. « (source : oiseaux.net)

A la source, il y a des oiseaux qui mettent les pattes dans l’eau et il y a des frileux, comme cette Mésange nonnette qui réalise des prouesses d’équilibre pour ne tremper que le bout de son bec dans l’eau.

Autre curiosité : un Pic épeichette qui grignote ce qui pourrait être un champignon. Est-ce le pic qui l’a apporté et bloqué dans l’écorce ou poussait-il sur place ?

Dernière curiosité, la « métamorphose » du Rougegorge familier. De son aspect rondelet habituel à celui d’un oiseau svelte et élancé, il n’a qu’à se redresser sur les pattes.

Restons aux abords de la source, avec tout d’abord un Gobemouche noir …

… puis un groupe d’Orites _ Mésanges à longue queue.

Au sommet d’un bouquet d’arbres, plusieurs espèces se sont succédées, attirées par la présence d’insectes volants, que l’on aperçoit sur la première photo de ce Pinson des arbres.

Ensuite sont venues des Fauvettes à tête noire, mâle et femelle …

… un Gobemouche gris, perché au-dessus d’un fauvette à tête noire pas dérangée par ce voisinage …

… et une Mésange bleue, plus intéressée par les insectes sur les branches que par ceux qui volent.

Quelques oiseaux rencontrés au hasard de mes promenades. Un Chardonneret élégant qui déguste des graines de chardons, d’où lui vient son nom …

… un Rougequeue à front blanc, jeune ou femelle, au corps orangé. L’oiseau en deuxième photo est peu marqué d’orange mais il faudrait qu’il ait le corps gris pour que ce soit un Rougequeue noir …

… un Faucon crécerelle en chasse …

… et un Grand corbeau.

La saison du brame est en cours. Je suis donc allé en quête des biches et cerfs. Le plus souvent ce sont des silhouettes fugaces mais à force de patience, il est possible de suffisamment s’approcher d’un mâle pour en faire une photo convenable. Pour les photographes : 16’000 ISO, 1/800è, ouverture 5.6, zoom à 400mm.

2024-09-22

Une « goutte froide » avait été annoncée, elle est arrivée et voilà la première neige sur la Dent d’Oche et le Château d’Oche. Environ 20cm de neige fraîche à 1800m d’altitude, la végétation est encore verte sous la neige.

Les oiseaux sont encore présents, pris un peu par surprise, comme les Rougequeues noirs, jeunes ou femelles sur ces photos.

Le Troglodyte mignon ne change pas ses habitudes et recherche des insectes sous les plantes.

Et cet oiseau qui a l’air un peu perdu me semble être une femelle de Linotte mélodieuse.

Mon objectif, en montant au Pas de la Bosse où j’ai trouvé la neige, était d’observer de grands rapaces. Mission accomplie puisque j’ai vu deux Vautours fauves …

… et un Gypaète barbu, un peu lointain.

En redescendant dans la vallée de Bise, j’ai rencontré un Faucon crécerelle en chasse. Ce qu’il tient dans sa patte sur les deux dernières photos ressemble à une sauterelle.

Les rapaces en migration passent, selon les jours et les conditions météo, entre les bords du lac et 1300m d’altitude. Il est donc difficile de prévoir ce qui va passer devant l’objectif.

Voici un jeune Busard des roseaux, vu au Mont Bénand.

Un Faucon hobereau, reconnaissable à son ventre rayé rouille, vu au Mont Bénand.

Quelques Buses variables, vues au-dessus des prairies de Lugrin, dont certaines querelleuses. Ce n’est pas la plus déplumée qui subit le plus !

Deux Milans royaux, vus depuis les prairies de Lugrin.

Je me trouvais immobile dans un pré, surveillant des oiseaux dans la haie, quand un Renard roux est passé, sans me remarquer. Même le bruit du déclencheur ne l’a pas inquiété.

Un petit tour du côté de l’étang de la réserve de la Dranse donne une Mouette rieuse …

… un Grand cormoran …

… un Martin pêcheur …

… et le comportement étrange de quelques Hirondelles rustiques : à plusieurs reprises, elles sont allées frapper l’eau. Le mouvement est trop rapide pour que je sache si c’est pour capturer des insectes ou pour prendre un bain express.

Voici des Hirondelles rustiques dans des circonstances plus habituelles.

Un Rougequeue noir perché sur une clôture électrique n’a rien à craindre, ne touchant jamais le sol simultanément.

L’ongle postérieur de même longueur que le doigt qui le porte confirme que c’est un Grimpereau des jardins. Les critères de distinctions sont parfois plus compliqués que celui-ci.

Les Pouillots ont été absents de Lugrin cette année, en voir deux cette semaine est donc un espoir pour leur retour au printemps prochain.

Passage d’un Pic épeiche femelle.

Le Gobemouche gris a la tête rayée …

… bien différente de celle du Gobemouche noir.

Pour photographes : le Gobemouche noir ci-dessus et la Sittelle torchepot ci-dessous ont été pris avec le téléobjectif de 400mm et un multiplicateur 1.4, ce qui donne une optique de 560mm. Il faut beaucoup plus de lumière pour prendre des photos, dans un endroit très peu éclairé, et j’ai poussé la sensibilité jusqu’à 10’000 ISO. On perd de la profondeur de champ mais les gros plans sont possibles et intéressants quand la mise au point est bien faite.

Au vu des résultats obtenus, j’ai fait une séance d’affut en 560mm avec 8 à 10’000 ISO de sensibilité. En voici les résultats.

2024-09-15

Nous avons ici un Vulcain de la dernière génération de l’année. Ces papillons migrent du nord de l’Europe vers le sud en se nourrissant au passage sur les fruits trop mûrs tombés au sol.

Je n’ai pas pu identifier cet autre papillon. Les espèces des papillons dits de nuit sont beaucoup plus nombreuses et complexes que pour les papillons de jour.

Le ciel est régulièrement envahi par des passages d’hirondelles en migration. Les groupes vont d’une dizaine à une centaine d’oiseaux, qui passent tout en chassant des insectes. Alors que les hirondelles sont bruyantes lors de leur présence en été, les vols migratoires sont étonnamment silencieux. Ventre et gorge blancs, ce sont des Hirondelles de fenêtre.

Les Geais des chênes commencent à constituer leurs réserves pour l’hiver, en enterrant des glands, des faines et bientôt des châtaignes.

Les Sittelles torchepot sont encore plutôt insectivore mais vont bientôt casser noisettes ou noix en complément d’alimentation.

Les Grimpereaux sont strictement insectivores et se limitent même aux insectes vivant dans les écorces des arbres.

Des Fauvettes à tête noire, femelles et mâle, sont venues au bain, dont une qui s’est bien trempée.

Des Rougequeues noirs, jeunes ou femelles se pourchassent dans les galets. Les mâles, bien noirs, guettent depuis des hauteurs les éventuels insectes à capturer.

Quelques images de Gobemouches noirs. On voit que le motif des ailes est constant mais que la coloration du corps est variable.

L’Orite ou Mésange à longue queue en première photo est perchée sur la même branche que l’oiseau précédent. Cela permet de se rendre compte de la petite taille de l’Orite mais confirme aussi que différents oiseaux utilisent le même perchoir quand ils abordent un lieu et veulent vérifier la sécurité de l’endroit.

Le long de la Dranse des Bergeronnettes des ruisseaux courent dans les galets à la recherche d’insectes. Elles étaient sur la berge opposées et, malgré mes vœux silencieux, n’ont pas traversé.

De petits groupes de Grèbes castagneux pêchaient dans le lac Léman. L’oiseau le plus foncé est encore en plumage nuptial, le plus clair est probablement un jeune de l’année.

Les Grèbes huppés étaient à la sieste en groupe. Sur les deux premières images , on voit des oiseaux zébrés, ce sont les jeunes de l’année.

Là ce sont des jeunes mais pas de cette année, le plumage de ces Mouettes rieuses est à peine marqué de brun.

Deux Grands cormorans démontrent qu’on peut avoir les pattes palmées mais très préhensiles.

La migration d’automne n’est pas que pour les hirondelles, les Buses variables la font aussi.

Et, oiseau plus rare, une Bondrée apivore, qui comme son nom l’indique se nourrit d’abeilles sauvages. Cet oiseau migre en même temps que les buses mais quand on peut voir le motif du corps et des ailes, la confusion n’est pas possible.

2024-09-08

Un renard s’est jeté dans les broussailles quand nous avons perçu nos présences réciproques, dommage.

Voici quelques mésanges.
Mésange charbonnière d’abord …

… puis Mésange bleue …

… une Mésange nonnette, qui recherche des graines dans de toutes petites fleurs …

… et enfin, une Mésange noire, reconnaissable au motif des ailes et à la tache blanche sur la nuque.

A la source, une Fauvette des jardins est venue prendre un bain rapide.

Des Troglodytes, au moins deux individus, sont passés. Pas intéressés par l’eau, ils furetaient à la recherche d’insectes.

Je n’ai vu ce Serin cini mâle qu’après qu’il se soit baigné, ce qui explique son aspect inhabituel.

Le Rougegorge, très méfiant, s’est contenté de boire rapidement.

Un jeune Merle noir, aussi très méfiant, a fini par aller se baigner.

Les Gobemouches noirs, facilement identifiables par le motif élégant des ailes, sont de passage et actifs à la chasse aux insectes. il est difficile de les voir dans un calme relatif.

Les Gobemouches gris sont tout autant actifs. Eux sont reconnaissables à la tête et au corps marqués de stries brunes. Les ailes sont moins caractéristiques.
On trouve parfois ces deux espèces de gobemouches, gris et noirs, aux mêmes endroits, voir les photos 3 et 4 où l’oiseau en vol est un gobemouche noir.
Autre photo rare, l’avant dernière où l’oiseau recrache une boulette, probablement les carapaces des insectes ingérés.

Après les gobemouches, cet oiseau à priori peu caractéristique est un Rougequeue à front blanc, jeune ou femelle.

Les Fauvettes à tête noire ne sont pas encore parties : un jeune de l’année et un mâle.

Qu’est ce qui montre que ce Pic vert est une femelle ? Si c’était un mâle, il y aurait une tache rouge dans la zone noire sous le bec.

La migration des Buses variables est maintenant bien engagée. On peut en compter plus de cinq par heure.

D’autres rapaces passent aussi, comme ce Busard des roseaux, dont les ailes sont pâles et les rémiges noires.

Un passage sur les rives de la Dranse au-dessus de Thonon a été un peu décevant, à part ces Hérons cendrés …

… et cet oiseau dont les photos peu réussies n’intéresseront que les ornithologues : un Chevalier aboyeur, espèce peu fréquente dans la région.

2024-09-01

Une jolie « mouche » pour débuter, dont je ne suis pas capable de nommer l’espèce.

Le papillon est plus facile, c’est un Grand nacré.

Du côté des oiseaux, les Corneilles ont commencé à se regrouper, depuis que les nids sont terminés, et tout ce qui peut être comestible est bon à prendre.

Il y a des passages d’Hirondelles rustiques, assez peu nombreuses.

Et passage aussi d’un jeune Epervier d’Europe.

Les oiseaux à la source sont assez difficiles à voir lors des grosses chaleurs, ils ne viennent qu’en toute fin de journée, après 18h.
Il y a les Fauvettes à tête noire, femelles seulement, …

… les Gobemouche noirs …

… un Rougequeue noir, …

… un Pouillot véloce, espèce très peu vue cette année …

… les Mésanges charbonnière et bleue …

… les Mésanges nonnettes …

… quelques Orites Mésanges à longue queue …

… et quelques Pinsons des arbres.

Quelques jeunes de l’été :
un Serin cini …

… un Rougegorge …

… et un Grosbec casse-noyaux.

Un mâle de Bouvreuil pivoine est venu boire deux fois dans une demi-heure, ce qui récompense largement de longs moments d’attente.

Derniers oiseaux de Lugrin pour cette édition, des Pics épeiche, mâle avec la nuque rouge, femelle avec la nuque noire.

Les images suivantes ont été prises à l’île aux oiseaux, à Préverenges, non loin de Lausanne. C’est une île qui a été créée non loin du rivage pour servir de refuge aux oiseaux migrateurs surtout et de lieu de nidification pour certaines espèces. La fin d’été n’est pas la meilleure période mais il y a tout de même pas mal d’oiseaux.
Les Hérons cendrés …

… du Martin pêcheur, loin malheureusement …

… les inévitables Grands cormorans …

… les habituels Goélands leucophée, adulte et immature …

… ainsi que les Mouettes rieuses, qui ont perdu leur capuchon brun depuis la fin des nids, ne gardant qu’une tache sombre sur le côté de la tête.

Les oiseaux que je n’ai pas vu ailleurs sur les rives du Léman sont les Sternes pierregarin, qui nichent en grand nombre sur des plateformes aménagées à leur intention. Il y a encore quelques oisillons dans des nichées tardives et les parents pêchent sans cesse pour les alimenter.

Le Pluvier argenté est un oiseau qui passe juin-juillet dans les toundras arctiques. Les mâles, comme celui-ci, viennent en Europe pour le changement de plumage et parfois l’hiver, alors que les femelles et les jeunes descendent jusqu’en Afrique tropicale.

On pousse un peu plus loin, à Chavornay, sur la route d’Orbe, où d’anciennes carrières d’argile de tuilerie, ont été converties en zone protégée. L’eau stagnante des étangs est propice aux libellules.

Voici deux jeunes Oies rieuses.

Les étangs peu profonds constituent un paradis pour les Grandes aigrettes.

Il y a souvent des Faucons crécerelle, qui peuvent chasser dans les grandes plaines agricoles autour des étangs.

En toute fin d’après-midi, un jeune Epervier d’Europe m’a fait la surprise de venir se percher non loin de moi, pour quelques instants seulement.