2024-08-25

Cette grosse chenille, qui porte une épine noire à l’extrémité du corps est celle du Sphynx du pin, papillon « de nuit ».

Voici quelques papillons « de jour » vus cette semaine. Les expressions sont entre guillemets car l’activité jour/nuit n’est pas si claire selon les espèces.

Un Pigeon ramier est étonnamment svelte par rapport à ses congénères.

Un Gobemouche gris se fait discret dans les branches.

Le Gobemouche noir, difficile à voir dans les racines d’un pin, est plus facilement visible sur le fil de clôture.

En montagne, j’ai assisté au ballet de deux Faucons crécerelle en chasse. Leurs proies étaient probablement des insectes car, s’ils se laissaient régulièrement tomber au sol, je ne les ai jamais vu repartir avec ce qui pouvait être un rongeur.

Un autre rapace a fait son apparition, un Epervier d’Europe.

Epervier qui a tenté sa chance, espérant peut-être que le faucon absorbé par sa chasse se laisserait surprendre. Mais le Faucon crécerelle est rapide et manœuvre suffisamment vite pour que l’épervier se décourage.

Un instant plus paisible : après que le Grand corbeau ait prospecté les hautes herbes, il est allé se percher avec un autre sur la croix du Mont César.

Des hirondelles sont passées : des Hirondelles de rochers qui, contrairement aux hirondelles rustiques et hirondelles de fenêtre, sont silencieuses.

Des Buses variables passent très régulièrement, parfois en groupe, parfois isolément.

Là, c’est un jeune Milan noir qui passe, en compagnie d’un Epervier d’Europe.

Vous l’aurez peut-être reconnu, le jeune Grosbec casse-noyaux, qui fréquente la source depuis maintenant deux semaines. Les plumes de l’aile sont non seulement d’un bleu magnifique mais en plus elles sont échancrées, particularité du grosbec.

En comparaison, la Mésange bleue est terne …

… tout autant que le Pinson des arbres.

Et c’est dans un arbre qu’on retrouve la Bergeronnette des ruisseaux.

Un jeune mâle de Rougequeue noir guette des insectes.

Un Pic épeiche tente de se faire discret contre un tronc pendant que je photographie.

Et en dernier, un des rares Pouillots fitis que j’ai vus cet été.

2024-08-18

La semaine s’ouvre sur une libellule, pas identifiable au stade de mes connaissances mais néanmoins élégante.

Ce papillon de taille moyenne est un TIrcis.

Ces autres papillons font partie des Argus mais ils sont terriblement difficiles à distingue les uns des autres. Les deux premiers diffèrent par la bordure des ailes et le motif au bas de l’aile postérieure. Le troisième porte du brun sur les ailes, peut-être une femelle. Les deux derniers montrent le dessous des ailes et c’est souvent le nombre et la disposition des taches qui fournit, peut-être, le nom de l’espèce.

Alors que je guettais des papillons, une femelle de chevreuil est sortie d’un fourré, m’a vu et est partie doucement, sans inquiétude comme le montre son arrière-train pas du tout hérissé.

La Bergeronnette des ruisseaux est un oiseau très farouche, qui s’enfuit au moindre mouvement à plus de 15 mètres. J’ai tenté ma chance plusieurs jours de suite avant de parvenir à cette unique photo acceptable.

C’est aussi un oiseau physiquement très discret mais vocalement bien présent dans le paysage : le Rossignol philomèle.

Une Mésange nonnette …

… une Mésange bleue, jeune de l’année …

… et deux Etourneaux sansonnets, encore en plumage d’été.

Deux femelles ou jeunes de Fauvette à tête noire prennent leur bain devant une femelle de Serin cini …

…. Serins qui sont venus en nombre par moments.

Les Gobemouches commencent à faire des apparitions, tant le Gobemouche gris à la tête rayée …

… que les Gobemouches noirs aux ailes caractéristiques.

On voit bien qu’il n’y a aucune confusion possible entre les précédents et ceux-ci, les femelles de Pinsons des arbres.

Il y a toujours peu de rapaces dans le ciel, hormis quelques Buses variables …

… et une femelle d’Epervier d’Europe.

Je suis allé voir les Grands cormorans sur leurs perchoirs …

.. et j’ai enfin pu photographier, de loin hélas, un nourrissage de jeune. L’oisillon enfonce sa tête loin dans la gorge de l’adulte pour faire régurgiter de la nourriture. L’opération est impressionnante par sa durée et par les mouvements violents du jeune affamé.

Cette semaine se clôt sur un petit groupe de Fuligules morillons qui ont perdu leur plumage nuptial pour passer au plumage dit « en éclipse » : plus de flancs blancs, plus de tête irisée de bleu et plus de houppette derrière la tête.

2024-08-11

Ce n’est pas à la Corneille noire qu’on pense d’emblée pour lancer une série « sympathique » de photos d’oiseaux. Pourtant, c’est un oiseau intelligent, curieux, inventif et très social.

Le ciel de Lugrin est très calme depuis le départ de la plupart des Milans noirs. J’en ai tout de même dérangé un qui siestait dans un châtaignier.

C’est loin d’être la période de migration post-nuptiale pour le Milan royal. Celui-ci est peut-être simplement de passage, à la recherche d’une zone de chasse …

… et il en va probablement de même pour cet Epervier d’Europe.

Le plein ciel étant assez peu fréquenté, il faut aller chercher les oiseaux dans les broussailles et à leur point d’eau.
C’est ainsi qu’on trouve les mésanges, bleues, charbonnière et nonnette.

Les Pinsons des arbres sont représentés surtout par de jeunes oiseaux …

… tandis que pour les Rougegorges familiers, il y a un jeune et un adulte

Du côté des Serins cini, étonnamment difficiles à repérer dans le feuillage, j’ai vu plusieurs mâles et seulement une femelle, plus terne et rayée.

Les Orites ou Mésanges à longue queue sont toujours en bande, que ce soit pour se déplacer, chasser des insectes, boire ou se baigner.

Les Fauvettes à tête noire sont peu grégaires, sauf les jeunes qui viennent se baigner en petits groupes.

Un jeune Grosbec casse-noyaux est venu boire. Je n’ai pas vu d’adulte depuis très longtemps, peut-être qu’ils vont revenir maintenant que les nichées ont pris leur envol.

Voici un autre oiseau qui ne s’est pas beaucoup montré cet été, un Grimpereau. Son bec lui permet d’aller chercher des proies dans les fissures de l’écorce. Ce qu’il a trouvé cette fois semble être une ponte d’araignée.

Le Gobemouche gris devrait être de plus en plus fréquent car Lugrin est sur le chemin de la migration, pendant tout le mois de septembre.

Dans la plupart des cas, les différentes espèces d’oiseaux viennent boire et se baigner séparément. Par contre, il arrive que plusieurs espèces se retrouvent ensemble. Un Serin cini, encadré par deux Pinsons des arbres …

… une Mésange bleue, un Moineau domestique mâle et une Mésange charbonnière.

Une matinée à la réserve du delta de la Dranse m’a offert quelques observations, dont un Pouillot fitis …

… une Rousserolle ou un Pouillot véloce peut-être …

… et un Goéland leucophée de 1ère année.

Les Grands cormorans sont présents en grand nombre et nourrissent encore les jeunes au nid. Ces derniers sont de taille adulte mais crient en permanence pour être nourris. Quelle cacophonie !

Sur l’île au centre de l’étang de la réserve de la Dranse, un psychodrame s’est joué, malheureusement un peu loin : un Grand cormoran est venu réclamer la place occupée par un Cygne tuberculé. Malgré la différence de taille, c’est finalement le cormoran qui a eu gain de cause !

2024-08-04

Voici les toutes dernières photos de Milan noir lugrinois de cette saison. Il y aura peut être encore quelques oiseaux de passage mais les résidents de cet été sont bien tous partis en migration, direction Espagne pour les adultes « paresseux »et Niger pour les jeunes qui doivent rester trois ou quatre ans en Afrique avant de revenir.

En marchant le long des haies, j’ai dérangé une Buse variable, qui a manifesté sa désapprobation à grands cris.

Maintenant que les prés ont été fauchés, des Hérons cendrés délaissent la pêche pour venir picorer des sauterelles et autres insectes.

Depuis plusieurs semaines, je n’avais vu que les mâles de Pie-grièche écorcheur, voici enfin une femelle.

Autour du point d’eau, l’animation augmente.
Voici une Mésange nonnette …

… quelques Fauvettes à tête noire …

… des Pinsons des arbres, dont un mâle en dernière photo …

… un jeune Rougegorge familier …

… des Gobemouches gris …

…des Serins cini …

… et des Orites ou Mésanges à longue queue.

Sans conteste un des plus beaux oiseaux dans nos régions, un Bouvreuil pivoine mâle est venu boire, affichant ses couleurs spectaculaires.

Dans les prés fauchés, en fin de journée un Renard roux est venu fureter, probablement à la recherche de souris. Il porte des taches noires sur le museau, ce que n’avaient pas les renards de la semaine précédente, c’est donc un individu différent.

Je suis étonné du peu de lézards sur les murets. Les pluies abondantes du printemps leur ont peut-être fait du tord, à moins que le manque d’insectes ne leur soit préjudiciable.

Départ pour la montagne, entre 1200 et 2000m, dans le massif de la Dent d’Oche. La température moyenne est tout de même plus basse qu’en plaine et on trouve encore des fleurs, dont différentes espèces d’Orchidées …

… et du Rhododendron des Alpes.

Sur un petit lac, le lac de Neuteu, un canard colvert fait des ronds dans l’eau, sans s’en rendre compte.

Un rapace peu fréquent est passé rapidement. C’est un Circaète Jean-le-Blanc, un oiseau de deuxième année d’après son plumage. Il se nourrit de serpents.

Plus fréquents mais toujours impressionnants, les Vautours fauves ont fait leurs vol de prospection. L’un d’eux a amorcé une descente mais il a plongé de l’autre côté d’une crête et je n’ai pu le suivre.

Il y a aussi de plus petits oiseaux, comme les Fauvettes babillardes – je crois …

… et les Traquets motteux.

Les Linottes mélodieuses sont peu remarquables vues de dos mais le poitrail et le front marqués de rouge sont caractéristiques. En dernière photo, l’oiseau de gauche est un Tarier des prés …

… que l’on voit mieux sur cette photo.

Les bouquetins sont toujours à peu près au mêmes endroits, les mâles sur un versant et les femelles sur le versant opposé. Les bêtes ne sont pas farouches mais j’ai tout de même été surpris qu’un jeune mâle vienne brouter à moins de trois mètres de moi