2024-07-28

Les jeunes Milans noirs ne sont pas décidés à partir en migration. Chaque jour, ils se rassemblent dans les courant thermiques, cerclent pour s’élever puis, pour quelques uns, effectuent des piqués vertigineux pour revenir presque au niveau du sol avant de repartir cercler avec un groupe.

La chamaillerie entre un Milan noir et une Buse variable sert de transition entre les espèces.

En effet, ce sont des Buses variables, jeunes de l’année pour la plupart puisqu’elles n’ont pas la barre terminale sombre sur les plumes de la queue, comme les adultes

Le dernier rapace de la semaine, très lointain, est un Faucon hobereau.

Les autres voltigeurs dans le ciel ces derniers jours sont les hirondelles, Hirondelles rustiques au menton rouille, dont le mâle présente de longs filets à la queue …

… et Hirondelle de fenêtre, au corps plus rond et bien blanc dessous.

Des cris d’alerte de Pie-grièche écorcheur me font penser que je frôle un nid, caché dans du lierre entourant un vieil arbre fruitier. Mais pour l’instant, seul le mâle s’est montré.

Nous voilà de nouveau à l’heure de forte fréquentation au point d’eau, d’autant plus fréquenté que les journées sont chaudes.
Une Mésange nonnette …

… une Mésange charbonnière …

… et des Mésanges bleues.

Les Fauvettes à tête noire viennent souvent en petits groupes, peut être de la même famille.

Les Pinsons des arbres viennent individuellement mais aussi parfoispar deux ou trois.

Ce magnifique oiseau ne peut être confondu avec aucun autre, à cause de son bec particulier. C’est un jeune Grosbec casse-noyaux. Il a déjà les plumes bleues aux ailes, caractéristiques, mais il a encore le ventre tacheté.

Je n’étais pas particulièrement camouflé mais simplement masqué par la végétation et immobile en attendant des oiseaux, lorsqu’un Renard roux est venu boire. Après s’être désaltéré, il a poursuivi son chemin en venant vers moi. Il s’est soudain arrêté et a tranquillement rebroussé chemin.

Le premier renard a une queue plutôt filasse. C’est donc un autre que j’ai observé dans les prés. Je me suis juste adossé à un arbre pour le photographier tranquillement, jusqu’à ce qu’il arrive à moins de deux mètres de moi. Me considérant comme une espèce peu fréquentable, il a filé dans les broussailles.

2024-07-21

La première photo est celle d’une chauve-souris, d’une des espèces de Pipistrelles, accrochée à un bloc de bois devant mon garage, en plein jour. Elle n’est pas restée là bien longtemps, je n’ai pas eu le temps de régler le zoom pour en faire des gros plans.

A l’étang de la Dranse, des Fuligules morillons sont arrivés, soulevant de grandes gerbes d’eau en se posant.

Au delta de la Dranse, les jeunes Grèbes huppés, au corps rayé, suivent leurs parents en appelant dans l’espoir d’une becquée.

Encore de l’eau mais cette fois à la source du Troubois, un jeune Merle noir vient boire, avec circonspection.

Une Mésange nonnette est également venue à la source …

… ainsi qu’une jeune Mésange bleue …

… puis une petite bande d’Orites – Mésanges à longue queue. L’œil est cerclé de jaune orangé chez les adultes et de rouge chez les jeunes de l’année.

Une Mésange bleue est revenue pendant le bain des Fauvettes à tête noire, dont le mâle a bien la calotte noire et la femelle la calotte rouille. La tête entre rouille et noir pourrait indiquer un jeune mâle.

Enfin, des Serins cini sont venus au bain. Seules les femelles sont allées dans l’eau, le mâle est resté dans les branches, tout au moins cette fois-ci.

Il y a encore des Milans noirs dans le ciel et parfois sur des perchoirs mais leur nombre diminue de jour en jour, migration oblige.

J’avais photographié une Buse variable passant près d’un Martinet noir, avant de voir qu’elle portait quelque chose dans ses serres. L’objet est sombre et rectangulaire, ce n’est donc pas une proie naturelle. J’ai pensé à des ribs de porc, chippés sur un barbecue …

Il y a d’autres Buses variables qui soulèvent moins de questions.

La période des accouplements et de la ponte chez les papillons est épuisante chez ces insectes qui ne cessent de voler à la recherche de partenaire. L’usure des ailes en témoigne.

En guise de fin de publication, cette belle mouche aux reflets verts porte le joli nom latin de Lucilia ampullacea.

2024-07-14

La chenille de la Zygène commune figurait parmi les photos de la semaine dernière. Voici le papillon.

Au rayon des plantes, voici quelques plantes vues en montagne, au-dessus de Tignes précisément.
J’ai eu beau chercher, je n’ai trouvé qu’un seul pied de Lis martagon et encore ses fleurs ne sont pas ouvertes.

Par contre la Joubarbe des montagnes est en pleine floraison, que ce soit par tiges isolées ou en gros massifs.

Je n’ai vu qu’une seule orchidée, mais quelles belles fleurs !

A plus de 200m d’altitude, les marmottes sont omniprésentes et très actives.

On trouve bien sûr les oiseaux habituels en montagne, comme la Linotte mélodieuse, dont le mâle arbore un poitrail bien rouge et une tache sur le sommet de la tête.

On trouve aussi le Traquet motteux, dont le mâle arbore de belles taches noires sur les yeux.

La femelle du Traquet motteux, comme les jeunes, a la tête grise. Un jeune s’est essayé à l’équilibre sur un fil de clôture et a finalement opté pour l piquet, plus stable.

Je n’ai pas souvent rencontré de Huppe fasciée en montagne. La présence de cet individu, très affairé à rechercher des insectes ou des vers, m’a laissé le temps de prendre plusieurs photos.

Cette série de photos d’une Grive litorne n’est pas impressionnante de qualité. C’est par contre une observation rare, les grives litornes nichant peu, même dans les Alpes, préférant les contrées nordiques.

Le passage d’un Faucon crécerelle a été la seule présence de rapace de la journée à Tignes.

Les rapaces sont bien présents à Lugrin. Pourtant les Milans noirs sont en train de partir en migration, les nichées étant terminées et les jeunes capables de voler (6è photo). Je suis préoccupé par le nid tardif dans le frène, il y a toujours au moins un oiseau au nid (7è photo). Quand va-t’il se décider à prendre son envol ?

Rapace encore, les Buses variables tournent sans cesse maintenant que le ciel compte moins de milans noirs. Le plumage de la buse en deuxième photo montre tout de même que la vie n’est pas de tout repos.

Rapace toujours, une femelle d’Epervier, je crois.

Encore un grive, relativement commune, la Grive musicienne. Elle a pris tout son temps pour boire, manger un petit quelque chose puis se baigner. Un régal à observer.

On voit bien que le Merle noir, ici un jeune, fait partie de la même famille que les grives, les Turdidés.

Celui-là de Merle noir, un mâle récoltant des vers, m’a inquiété. J’avais peur qu’il prenne une décharge électrique en passant dans les mailles de la clôture à moutons. Heureusement, il n’y avait pas de courant.

Sur la même clôture, c’est le mâle de la Pie-grièche écorcheur qui est venu se percher pour dominer les herbes où il capture insectes et sauterelles.

Au bain, un mâle de Fauvette à tête noire …

… et une jeune Mésange bleue.

Ce Geai des chênes se baignait dans le ruisseau, pourtant assez agité, et a pris son envol quand j’ai levé mon appareil pour le photographier.

Et pour finir, quelques images de Rougequeue noir.

2024-07-07

On débute au bord du Léman et on grimpe, jusque vers 2000m d’altitude.


Quelques Hérons cendrés viennent quotidiennement occuper les branches mortes d’un châtaignier, probablement parce que leurs perchoirs habituels sur les rives sont maintenant dérangés par les vacanciers pour l’été.

Une femelle de Merle noir venue boire et se baigner, …

… comme les jeunes Mésanges bleues …

… et la femelle de Fauvette à tête noire. Pour avoir une idée de la vitesse des mouvements des oiseaux, le déclenchement à 1/800è de seconde fige les gouttes d’eau mais pas les ailes !

Le nid de Milan noir le plus tardif est toujours occupé par au moins un jeune …

… alors que d’autres jeunes de l’année sont maintenant visibles en vol, reconnaissables au plumage frais très moucheté sur le dessus des ailes, entre autres.

La montagne cette semaine est une découverte autour du Roc d’Enfer, non loin de Morzine. En absence de nuages, la vue sur le Mont Blanc est belle.

Quelques papillons sont passés devant mon objectif, adultes ou encore sous forme de chenille.

Les fleurs en montagne ont toujours un peu de retard sur la végétation de la plaine, ce qui permet de voir encore des orchidées sauvages par exemple.

Les petits oiseaux étaient nombreux, pas tous identifiables, en voici quelques uns, identifiés.

On va vers les oiseaux un peu plus grands avec ce Chocard à bec jaune, qui vient de capturer un coléoptère.

Premier rapace : un Faucon crécerelle, à peine visible lorsqu’il passe devant la falaise.

Deuxième rapace, un Milan royal.

Troisième rapace : un Aigle royal. Regardez bien les trois premières photos, il est pourchassé par une Pie bavarde qui le contraint à prendre le large. le roi de la montagne serait-il déchu ?

Un peu le Graal pour qui fait de la chasse photo en montagne, un Gypaète barbu. Autant les autres rapaces me survolent avec une certaine indifférence, autant celui-ci a cerclé à faible hauteur dans le but évident de m’inspecter et de satisfaire sa curiosité. Le fait qu’il lâche une fiente en troisième photo n’a rien d’une menace ou d’un jugement, c’est un comportement tout à fait naturel.

La montagne est également fréquentée par des ongulés, dont les plus habituels sont les chamois.

C’est par contre la première fois que je vois des Mouflons. Il y a eu des ré-introductions pour la chasse dans les années 50 et quelques groupes familiaux se maintiennent tant bien que mal car l’animal est peu adapté aux rigueurs de la montagne. Certains animaux sont en pleine mue, ce qui explique des pelages un peu bizzares. Il y a des groupes rassemblant femelles et petits et quelques jeunes mâles …

… les mâles adultes se regroupant à l’écart.

Enfin, les Marmottes animent les alpages, tant par leurs déplacements que par les cris d’alarme.

Mais la plus amusante des animations est sans aucun doute celle due aux jeux des jeunes marmottes, de vrais lutins.