La neige est descendue jusqu’aux rives du lac, commençant timidement sur les reliefs avant de couvrir toute la région.


Le froid a durci la neige tout de suite, ce qui donne des aspects intéressants aux branches.

Du côté des ruisseaux, chaque éclaboussure est venue compléter les guirlandes de glace.


La bise a soufflé plusieurs jours en tempête. Les Harles bièvres ont dû affronter les vagues et les femelle, dont les plumes de la tête sont assez longues, se sont trouvées toutes décoiffées.





La bise a aussi poussé et rassemblé tout ce qui flotte sur l’eau. Jamais je n’ai vu une telle concentration de débris de plastique. Je pensais, malheureusement à tort, que ces pollutions diminueraient après les messages diffusés presque chaque jour à la télévision depuis longtemps. Il y a encore du boulot !


Ceci ne semble pas perturber les castors, dont j’ai trouvé de nouvelles traces dans un lieu qu’ils n’avaient encore pas investi.

La neige, pour y revenir, contraint les oiseaux à fouiller le sol pour trouver de la nourriture, que ce soient les Mésanges charbonnières …


…les Mésanges bleues …

… ou les Pinsons des arbres.

Mais les oiseaux qui connaissent mon adresse se nourrissent à moindre effort aux mangeoires que j’installe chaque hiver. Il y a, entre autres, les Mésanges huppées et les Mésanges charbonnières, dont l’une est malade ou blessée.




Ailleurs, la Mésange huppée se repère assez facilement dans les haies et les branchages, par sa voix : elle grésille sans arrêter.


Le Rougegorge est assez sonore également, surtout quand il manifeste qu’il ne veut pas partager son territoire.



Ceux-là sont discrets, à peine un petit son flûté, même quand ils tiennent une discussion au sommet d’un arbre, les Grosbec casse-noyaux.



La Sittelle torchepot ne fait pas grand bruit à cette saison mais elle va bientôt chanter pour attirer des partenaires potentiels, en lançant un « huit » répété.


Les Grimpereau des jardins ou des bois se distinguent un peu par le plumage et surtout par le chant. Encore faut-il qu’il chante.

Le Roitelet huppé s’agite dans les conifères à la recherche de proies minuscules en chantant de brefs « psit ». Pour le voir, il faut attendre qu’il passe à l’extrémité d’une branche ou, comme je l’ai fait ici, jouer sur le téléphone l’enregistrement de son chant. C’est infaillible, plusieurs oiseaux se rassemblent rapidement, pleins de curiosité. Ils repartent tout aussi rapidement quand ils voient qu’il n’y a pas de congénère.




Quelques autres oiseaux, sans lien logique.
Un Héron cendré …

… une Buse variable …



… un Geai des chênes qui a retrouvé une châtaigne dans une de ses cachettes de l’automne …


… un Pic épeichette, femelle – aucune trace de rouge …


… une Grive draine …

… et un Grèbe huppé, qui me surprend toujours par ses plongées qui ne provoquent pratiquement aucun remous.



Cette édition se clôt avec quelques chamois très lointains.




























































































