L’humidité de la nuit et la chaleur des journées sont propices aux champignons, dont les Lépiotes. Celle-ci pourrait être la Lépiote brun-incarnat, mortelle.

La chaleur des journées est aussi favorable aux insectes et le va-et-vient incessant de frelons m’a incité à y regarder de plus près. Une équipe de plusieurs frelons se relaye pour grignoter l’écorce d’un rameau de frêne. C’est probablement ainsi qu’ils produisent la cellulose pour fabriquer leur nid.






Quelques oiseaux familiers de Lugrin.
Un mâle de Serin cini …

… un Pouillot véloce …

… un Merle noir mâle sur un talus donc à hauteur d’oeil …


… une Sittelle torchepot …



… et quelques Mésanges huppées peu farouches qui sont venues à moins de 3m de mon objectif.




Deux sorties en montagne, entre 1500 et 1900m, m’ont fourni de la matière.
Une femelle bouquetin, avec son petit discrètement couché à son côté.



Oiseau montagnard, le Chocard à bec jaune est généralement occupé à picorer paisiblement ou à voler en bande …

… mais quand survient un intrus comme une Buse variable, toute la troupe se rassemble pour le faire déguerpir.








Aussi un corvidé mais plus gros que le chocard, c’est le Grand corbeau.

Plusieurs Aigles royaux sont passés mais très haut dans le ciel.



Un Epervier d’Europe, jeune de l’année je crois, est passé plus près, donnant la fausse impression d’être plus gros que l’aigle.



Une femelle de Faucon crécerelle, en chasse, est passée, encore moins loin de moi.


Une petite bande de 7 Vautours fauves tournait autour de la Dent d’Oche et du Château d’Oche mais ne se sont pas rapprochés pour de meilleures photos.



Et enfin, observation exceptionnelle pour moi, un Gypaète barbu – le nom vient des petites plumes qui ornent la base du bec – s’est approché tranquillement et m’a survolé. Avec une envergure allant jusqu’à 2m75, c’est vraiment un oiseau énorme mais il se déplace sans un battement d’aile dans un calme extraordinaire. la tête noire indique qu’il s’agit d’un immature de moins de 6 ans.







