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2022-10-30

L’humidité de la nuit et la chaleur des journées sont propices aux champignons, dont les Lépiotes. Celle-ci pourrait être la Lépiote brun-incarnat, mortelle.

La chaleur des journées est aussi favorable aux insectes et le va-et-vient incessant de frelons m’a incité à y regarder de plus près. Une équipe de plusieurs frelons se relaye pour grignoter l’écorce d’un rameau de frêne. C’est probablement ainsi qu’ils produisent la cellulose pour fabriquer leur nid.

Quelques oiseaux familiers de Lugrin.
Un mâle de Serin cini …

… un Pouillot véloce …

… un Merle noir mâle sur un talus donc à hauteur d’oeil …

… une Sittelle torchepot …

… et quelques Mésanges huppées peu farouches qui sont venues à moins de 3m de mon objectif.

Deux sorties en montagne, entre 1500 et 1900m, m’ont fourni de la matière.
Une femelle bouquetin, avec son petit discrètement couché à son côté.

Oiseau montagnard, le Chocard à bec jaune est généralement occupé à picorer paisiblement ou à voler en bande …

… mais quand survient un intrus comme une Buse variable, toute la troupe se rassemble pour le faire déguerpir.

Aussi un corvidé mais plus gros que le chocard, c’est le Grand corbeau.

Plusieurs Aigles royaux sont passés mais très haut dans le ciel.

Un Epervier d’Europe, jeune de l’année je crois, est passé plus près, donnant la fausse impression d’être plus gros que l’aigle.

Une femelle de Faucon crécerelle, en chasse, est passée, encore moins loin de moi.

Une petite bande de 7 Vautours fauves tournait autour de la Dent d’Oche et du Château d’Oche mais ne se sont pas rapprochés pour de meilleures photos.

Et enfin, observation exceptionnelle pour moi, un Gypaète barbu – le nom vient des petites plumes qui ornent la base du bec – s’est approché tranquillement et m’a survolé. Avec une envergure allant jusqu’à 2m75, c’est vraiment un oiseau énorme mais il se déplace sans un battement d’aile dans un calme extraordinaire. la tête noire indique qu’il s’agit d’un immature de moins de 6 ans.

2022-10-23

Cette semaine, partons des rives du Léman vers les hauteurs, avec en premier un Grèbe huppé …

… puis un Grand cormoran perché …

… et un Martin pêcheur pressé.

Viennent ensuite les oiseaux des prés et des haies, dont les mésanges…

une Orite à longue queue – qui n’est plus nommée la Mésange à longue queue …

… un Chardonneret élégant …

…et un Rougegorge familier.

Cet oiseau est moins commun sur mes terrains de chasse photo, c’est le Pipit des arbres.

Dans les arbres, justement, il y a le Pic épeiche – ici un mâle avec une bande rouge à l’arrière de la tête …

… et le Pic épeichette, pas plus gros qu’un pinson.

Le Faisan de Colchide se promène dans les prés, pas très au courant des dangers de la nature sauvage, puisque c’est un animal régulièrement lâché par les chasseurs. Il a des plumes joliment irisées sur le cou et la nuque. Autrement, je trouve que c’est un volatile peu intéressant.

A toutes les altitudes, on voit des Buses variables, puisque la migration d’automne se poursuit.

Là, on est en montagne, en témoigne la présence de trois chamois dans les rochers.

Dans le même massif rocheux – Mont César – une silhouette massive posée sur un arbre mort : l’Aigle royal. Impossible de dire si celui pris au perchoir et celui pris en vol sont des individus différents ou le même. Celui en vol, en tout cas, est un adulte.

Les Chocards à bec jaune sont les acrobates de la montagne, passant en bandes en piaillant sans cesse.

Clôture de la semaine sur des champignons de saison. L’Helvelle crépue, aussi appelée Morille d’automne, était considérée comestible – sans être gustativement un régal – et a récemment été classée dangereux en raison de la présence d’une toxine. Les Armillaires couleur de miel sont jolies, mais comme de nombreux champignons qui colonisent les racines des arbres malades ou morts, elles ne sont pas comestibles.

2022-10-16

Avec une envergure de 2,40m, le Pygargue à queue blanche dépasse de peu l’Aigle royal. Mais au-delà de la pointure, c’est la rareté qui rend cette observation exceptionnelle. Le Pygargue a disparu des bords du Léman depuis longtemps et 4 jeunes viennent d’être réintroduits cette année. Voici un des nombreux sites qui publient l’information :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/haute-savoie-le-premier-pygargue-a-queue-blanche-reintroduit-dans-les-alpes-130-ans-apres-son-extinction-en-france-2568840.html

Evidemment, à côté de ce géant, les Buses variables, en migration, font pâle figure.

Revenons aux rives du lac, où un Martin pêcheur s’est obstiné à rester derrière des branches.

Le Cincle plongeur est venu m’examiner à distance raisonnable pendant que je guettais le Pygargue puis, me jugeant peut-être inintéressant, est parti pêcher plus loin.

Le Chevalier guignette est un petit limicole qui cherche sa nourriture dans les graviers des rives. On voit bien que c’est un oiseau farouche…

Oiseau farouche également mais pas lacustre du tout, le Pic vert fait résonner son cri d’alerte dans les sous-bois.

Un chat gourmand, aux yeux plus gros que le ventre, a provoqué l’inquiétude d’une poule faisane, ce qui a alerté également les deux mâles qui la suivaient. Sinon je ne les aurais pas remarqués dans les hautes herbes.

Ils sont encore là, ceux-là ? La douceur des températures, peut-être, permet aux Fauvettes à tête noire de rester encore en ce début d’octobre.

Les Pouillots véloce trouvent aussi encore de la nourriture en abondance, dans les taillis ou sur les chantiers.

Les Rougequeue noirs partent assez tard dans l’automne et continuent de pratiquer leur vol de chasse aux insectes depuis la cime des arbres.

Mais celui-ci a été dérangé par un Merle qui réclamait SA branche.

Le nom latin du Morosphynx est Macroglossum stellatarum, autrement dit grosse langue, on comprend pourquoi.

Dès qu’il y a des fruits tombés qui fermentent, on voit des Vulcains qui vont sucer le sucre.

Clôture sur un Ecureuil roux qui prépare ses réserves d’hiver.

2022-10-09

Voici une des dernières apparitions de Grenouille verte pour cette saison. Avant les premiers gels nocturnes, les batraciens vont s’enterrer et ne sortiront pas avant le printemps prochain.

Les papillons vont aussi bientôt disparaître du paysage. Certains vont simplement mourir, d’autres se mettront en hibernation dans un lieu abrité et d’autres, comme le Vulcain, vont migrer vers le sud et donner une nouvelle génération.

Migration vers le sud, c’st aussi la direction que prennent encore les Buses variables et le Milan royal …

… ou certains faucons.

Ce Faucon hobereau, migrateur également, était manifestement en chasse, alternant planés et piqués. Sa nourriture se compose de gros insectes comme les libellules et, parfois, de petits oiseaux. Je pense que c’est le cas en photos 3,4, 5 et 6.

Les plus petits migrateurs, comme le Rougequeue noir passent le plus clair de leur temps à se nourrir, dans le but de faire des réserves pour de longues périodes de vol.

Certaines mésanges migrent mais pas toutes. Impossible de dire donc si cette Mésange bleue va rester ou partir.

Les Orites (ex Mésanges à longue queue)ne migrent pas. On en voit donc toute l’année.

Les grimpereaux ne partent pas et comptent sur la présence constante d’insectes et de larves dans les interstices des écorces pour passer l’hiver. Celui-ci semble être un Grimpereau des bois : ongle postérieur long, bec relativement court et parie inférieure du corps blanc presque uniforme.

Faut-il présenter le Rougegorge familier, présent tout au long de l’année ? Très territorial, il affirme en ce moment sa présence en chassant à grands cris tout concurrent dans son espace. Et il a fort à faire contre les jeunes de l’année qui cherchent à s’installer.

Si certains mangent pour constituer des réserves, les Geais des chênes constituent des réserves enterrées, de glands, châtaignes, noix et autres fruits à coque.

Certains migrent, d’autres pas : le Lac Léman est une bonne source de ravitaillement. Le Héron cendré peut être observé à longueur d’année.

Les effectifs de Grèbe huppé se renforcent, par l’arrivée des jeunes de l’année – comme celui-ci en pleine leçon de pêche – et l’arrivée des individus venant du nord.