Le 10 juillet, j’avais constaté le départ de la plupart des Milans noires adultes. Il reste cependant toujours des jeunes de l’année. On les reconnaît à leur plumage moucheté dans le dos, la tête parfois grisâtre et l’orbite foncée.
Tous ne sont pas aussi caractéristiques et il est difficile pour certains de savoir si ce sont des jeunes ou des adultes. Le dernier oiseau photographié s’est en tout cas servi dans un nid, probablement d’un jeune merle qu’il est allé déguster au calme.
En voici un qui fait vieux et qui tire la langue, au propre ! Qui sait s’il parviendra en Espagne, voire au Niger ou au Mali.
Voici quelques autres oiseaux isolés, de passage ou posés.
Goéland leucophéeHéron cendréMerle noir, jeune de l’annéePinson des arbres FOrite à longue queue
Quelques observations autour du point d’eau, dont le débit ne cesse de baisser.
Les Fauvettes à tête noire sont plutôt insectivores mais ne font pas le fin bec devant des mûres.
L’Hirondelle rustique maintient son alimentation insectivore et fait visiblement le plein.
Le Gobemouche gris a refait son apparition dans les lisières de prairies.
Les Chardonnerets élégants recherchent des graines et des bourgeons.
Un jeune Serin cini surveille les alentours du point d’eau avant d’aller boire.
Le jeune Rougegorge familier fait de même mais du niveau du sol, suivant en cela le mode de vie de l’espèce.
La Mésange nonnette, très vive mais pas farouche, est venue inspecter mon affût avant d’aller boire.
Un jeune Pic vert est resté au loin, préférant boire dans une flaque au milieu des prés.
Ce jeune oiseau a le bec d’un bruant et une trace rouille dans le plumage du dos mais je n’ai pas encore pu l’identifier plus précisément.
Voici deux papillons, le deuxième présentant le crénelage des ailes du Robert-le-diable. Ce qui est triste c’est que tous deux sont posés sur des plantes exotiques envahissantes, le premier sur du Solidago du Canada et le deuxième sur du Buddléia « arbre à papillons ».
Fin de cette publication avec une libellule Cordulégastre bidenté femelle en train de pondre.
Cette semaine a été peu productive en termes de photos. Voici quelques images rapportées de deux journées à Tignes.
Autour de la station à 2100m d’altitude, la montagne est impressionnante, que ce soit par les glaciers ou les formes rocheuses.
C’est un environnement beaucoup trop « industrialisé » à mon goût, où les remontées mécaniques fleurissent plus vite que les plantes et où chaque pente est quadrillée de pistes, de ski ou de VTT. Pourtant des plantes assez rares trouvent des recoins pour fleurir.
On voit aussi que les oiseaux sont parfois sur un fond ou sur des perchoirs qui n’ont rien de naturel, ce qui n’empêche pas les nichées d’aboutir, vu les nombreux jeunes oiseaux.
De très nombreux insectes volent et sautent dans les herbes, dont voici deux spécimens très colorés. Entre le Grand nacré, le Moyen nacré et quelques autres paillons du type Argynis, la distinction ne peut se faire que par les motifs du dessous des ailes, on en reste donc là.
NacréNacré
Quand à cette superbe sauterelle, je la soupçonne d’être très fraîchement extraite d’une mue pour briller autant.
Une espèce semble s’être très bien acclimatée à une présence humaine nombreuse et intense. Des terriers s’ouvrent au bord des pistes de VTT ou des chemins. Les bestioles sifflent presque en continu au voisinage des immeubles, mais les marmottes prospèrent, visiblement. Les adultes prennent des airs blasés, sûrs de la stabilité de leur assise …
… alors que pour les jeunes, c’est le photographe qui est devenu le sujet d’observation.
Face à cette abondance de proies, il ne pouvait pas ne pas y avoir de prédateur. L’aigle royal a fini par être visible, bien que très loin. J’espérais le voir prendre son envol, surtout lorsque les Chocards à bec jaune sont venus le survoler de près pour l’intimider mais il n’a bougé que lorsque, lassé d’une longue attente, j’ai tourné le dos pour quitter mon point d’observation peu confortable.
Bien entendu, les photos de l’individu en vol sont plus lointaines que souhaitées. Les motifs sur et sous les ailes sont ceux d’un individu « subadulte », soit de 3 ans, si j’ai bien compris les subtilités de comptage des âges. En dernière image, il est survolé par un faucon, difficile à identifier.
Dimanche 10 juillet : la plupart des Milans noirs du hameau du Troubois sont partis. Tout au moins les adultes, laissant les jeunes crier encore quelques jours pour se faire nourrir, solution plus facile que de chercher soi-même sa pitance.
Une Mésange nonnette semble considérer avec circonspection la flaque d’eau sous ses pattes. J’y vais, j’y vais pas ?
Les photos qui suivent ont été prises en Charente-Maritime, plus précisément dans les marais entre Saint-Jean d’Angle et Saint-Just. Les oiseaux y sont nombreux et variés. Malheureusement la chaleur montant du sol a brouillé la plupart des photos prises au niveau du sol et aussi certaines en l’air. Mais qu’importe, le bonheur est dans le pré…
… même si la pullulation des ragondins menace la solidité des berges et des canaux.
Dans la famille des hérons, voici d’abord les biens nommés Hérons garde-boeufs, petits hérons à la tête orange, plutôt terrestres.
L’Aigrette garzette, un peu plus grande et de mœurs aquatiques, est identifiable à ses pattes jaunes.
Ensuite la Grande aigrette, d’une taille proche de celle du Héron cendré.
Héron cendré que voici …
… ainsi que son proche cousin, le Héron pourpré.
Un oiseau que je n’avais encore observé que de très loin, la Spatule blanche, s’est laissé approcher à travers la végétation.
Autre oiseau que je n’avais aperçu que de très loin mais dont la silhouette en vol est unique : l’Echasse blanche.
Et un plus petit échassier, peut-être un Chevalier cul-blanc.
Pour finir, le plus grand des échassiers, la Cigogne blanche. L’oiseau au nid, bagué, pourrait être un jeune de l’année car il a le bec sombre.
Une Cigogne blanche a partagé une ascendance thermique pendant quelques instants avec des Milans noirs.
Le Vanneau huppé est un oiseau fréquent dans les zones humides.
Dans ces photos, il y a certainement des Rousserolles mais lesquelles ? C’est un groupe pour lequel il faut se fier au chant plutôt qu’à l’image.
Là aussi, la détermination est difficile. La première photo pourrait être une femelle de Busard des roseaux, les deux autres sont également des Busards mais lesquels ?
Et là, est-ce une Alouette ? et laquelle ?
Bon là, pas de mystère, mâle d’Hirondelle rustique – voir la longueur des filets de la queue.
Le Faucon crécerelle enfin, bien reconnaissable dans ses attitudes de chasse.
Ce sont maintenant des observations en région toulousaine.
A Fontenilles, sud-ouest de Toulouse, il y a des zones agricoles le long de l’Aussonnelle, avec pas mal de bestioles en tous genres, dont des libellules.
De jeunes oiseaux et un beau mâle de Bruant zizi.
Bergeronnette grise juvChardonneret élégant juvBruant zizi M
Les ailes magnifiques du Xylocope.
XylocopeXylocope
Mais le Bourdon des champs a aussi belle allure.
Ce papillon pourrait être l’Amaryllis.
Le Citron – femelle, aux ailes verdâtres – me fait penser à un gourmand suçotant un verre de sirop avec une paille.
Et voici les libellules annoncées. Un Agrion, parmi les 18 espèces présentes dans mon guide.
Ce que j’ai étiqueté comme un Leste brun.
Et une série de Calopteryx, dont les femelles sont vertes avec l’extrémité de l’abdomen blanc et les mâles d’un beau bleu. Entre le Calopteryx occitan, vierge et vierge méridional, je peine à distinguer.
Par contre, aucun doute pour ceux-ci, des mâles du Calopteryx hémoroïdal avec leur couleur rouge caractéristique.
Un peu plus loin , il y a à Fonsorbes un lieu surprenant : les lacs de Banayre, petits lacs entourés d’une bande prairie et coincés entre des zones d’habitation, qui recèlent une vie sauvage étonnante.
Des Hérons garde-boeufs …
… du Héron cendré …
… et, beaucoup plus surprenant car rare et de moeurs nocturnes, du Bihoreau gris.
On trouve aussi de la Gallinule poule d’eau, habituellement timide et cachée dans la végétation.
Un jeune Chardonneret élégant, curieux, est venu se poser au-dessus de moi.
Et quelques libellules, dont l’Anax empereur, mâle…
… un beau mâle de Trithemis annelé …
… un Agrion – lequel ? – et un Gomphe mâle – lequel ? Dommage que celui-ci ait choisi de se poser sur un vieux bout de ruban.
Dernière image de cette publication, un Gerris et un alevin. Aucun des deux n’a mangé l’autre, il n’y a pas eu de maltraitance animale pour cette photo, ni pour les autres d’ailleurs !