2022-06-26

Une trace dans le ciel … simples nuages ou trainées d’avion ?

Je retourne vers ce que je connais mieux, les oiseaux.
La Rousserolle effarvatte est un oiseau nicheur dans les roselières, reconnaissable à son chant. Pour ceux qui connaissent, on peut l’observer sans difficulté à la roselière de Maxilly, Grande rive, malgré le passage important de piétons sur le quai tout proche.

Les Mouettes rieuses sont présentes partout le long du lac, en bandes chamailleuses et bruyantes, surtout lorsqu’il y a un poisson dans le bec d’un congénère.

Le Milan noir continue à transporter des branchages pour entretenir le nid, alors que le départ en migration approche, vers le 15 juillet. De temps en temps, le transport est plus alimentaire, une perche ?
Il me semble qu’il y a déjà des jeunes de l’année en l’air, comme l’avant dernière photo : plumage frais et tête blanche.

Pour le Renard roux, il y a certainement des bouches à nourrir pour qu’il sorte en plein jour et revienne avec un oiseau – un Etourneau sansonnet ? – dans la gueule.

Là, aucun doute. la Bergeronnette grise a bien une bouche à nourrir. Une seulement ? Habituellement une nichée comporte jusqu’à 6-8 oisillons …

La Mésange charbonnière se débrouille très bien seule pour picorer les cerises.

Les jeunes Hirondelles rustiques font une pause sur un fil pendant que les adultes continuent leur chasse incessante dans le ciel et reviennent régulièrement les appeler pour reprendre le vol.

Quelques autres oiseaux, vus en passant.

Et quelques insectes susceptibles de régaler le lézard des murailles.

Fin de cette publication avec un accouplement de Demi-deuil Melanargia galathea. La femelle a le dessous des ailes tirant sur le jaune et le mâle est plus noir.

2022-06-19

Bien qu’il ait une tête de vieux rocker, c’est un jeune. Les semaines précédentes, son crâne était encore rouge, c’est le poussin du Foulque macroule.

Les poussins de Canard colvert grossissent mais ne changent pas encore de plumage.

Une Harle bièvre a exécuté une simulation pédagogique de recherche de poisson, avant de ramener ses 9 poussins au repos sur un vieux tronc à demi immergé.

Quelques autres jeunes oiseaux aperçus en différents lieux.

Probablement encore immature, ce Héron cendré qui n’a pas de calotte noire sur la tête, mais sinon il a tout d’un grand.

Les jeunes commencent à s’aventurer hors des nids chez les Mouettes rieuses …

… obligeant les adultes à intervenir si un Milan noir approche de trop près.

Chez les Milans noirs, un nid qui était caché depuis des semaines est redevenu visible après la chute d’une branche et on devine un adulte qui couve.

Pour les Grands cormorans, on aperçoit les becs des jeunes qui s’agitent au ras des nids.

Bientôt un nid chez les Linottes mélodieuses ? La femelle seule serait difficile a identifier mais dès qu’on voit le rouge du mâle, il n’y a plus aucun doute.

Une rencontre avec quelques Fauvettes des jardins.

Autre rencontre, le Traquet motteux, dont le mâle porte un masque noir, la femelle étant plus grise.

Des oiseaux divers, sans commentaire particulier.
Un Chocard à bec jaune, oiseau montagnard…

… un mâle de Tarier des prés …

… une Bergeronnette grise …

… des Pouillots véloces …

… et des Chardonnerets élégants.

Observation amusante au bord d’une petite mare, avec un Verdier d’Europe mâle rejoint par une Mésange bleue puis par une femelle de Fauvette à tête noire.

T’as de beaux yeux, t’as de belles plumes ! C’est vrai pour l’œil émeraude du Grand cormoran …


… c’est vrai aussi pour l’œil rubis du Grèbe huppé …

… pour l’œil doré du Fuligule morillon et les plumes bleu pétrole de la tête du mâle …

… et pour les plumes du cou du Pigeon ramier.

En voyant des Martinets noirs venir boire, j’ai rêvé de réussir une photo d’un oiseau « écopant » la surface de l’eau sans ralentir. Verdict : c’est très difficile à capturer en image.

Puisqu’il est question d’eau, voici encore quelques libellules, dont les Agrions – abdomen 3 cm de long – de différentes espèces. Il y a des mâles qui se boxent pendant que les femelles pondent …

… l’énorme, en comparaison, Anax empereur femelle – abdomen 6 cm – en train de pondre également …

… et leur prédateur, la Grenouille verte. L’attaque sur l’Anax a échoué. J’ignore si les grenouilles se nourrissent à l’occasion des pontes de libellules.

Le Crocothemis écarlate mâle, bien nommé …

… la Libellule fauve, mâle …

… et l’Orthetrum réticulé, mâle.

Une journée en montagne, entre 1500 et 2000 m …
avec un Faucon crécerelle survolant un bouquetin.

Comme d’habitude les mâles se regroupent sur un versant …

… tandis que les femelles et les jeunes fréquentent l’autre versant …

… et que quelques jeunes en profitent pour s’en mettre plein la tête.

En cette journée de montagne, la chance m’a souri, puisqu’il y a eu trois passages de Vautours fauves, pas trop haut dans le ciel, jusqu’à cinq oiseaux tournant simultanément. Envergure 2m30 à 2m65. Un oiseau est allé se percher sur un rocher au loin- silhouette tout droit sortie d’une BD de Lucky Luke.

La chance m’a encore plus souri, avec deux passages de Gypaète barbu. Envergure 2m35 à 2m75. Les taches blanches sur le bord des ailes montrent que j’ai pu observer deux individus distincts, chose assez rare.

2022-06-12

Malgré le manque de pluie, flagrant sur les petits plans d’eau, c’est la pleine saison pour les libellules. La première malgré son nom est un mâle de l’espèce, Petite nymphe au corps de feu, rien que ça.

Il existe une différence entre l’Orthétrum brun et l’Orthétrum réticulé, mâle, mais je ne peux aller plus loin sur ces photos.

Celle-ci pourrait bien être un mâle de Libellule fauve …

…facilement différenciée du mâle de la Libellule déprimée – c’est en rapport avec la forme de l’abdomen et non un quelconque état psychologique, malgré un bout d’aile manquant.

Parmi les grandes libellules, je crois avoir photographié de l’Anax empereur, dont la femelle en train de pondre.

Un mâle de Calopteryx vierge.

Viennent ensuite les Agrions, mais je n’ai pu aller plus loin dans l’identification. D’abord des mâles, dont le coprs fait à peine 2 cm de long, montent la garde sur leur territoire et s’envolent à chaque approche d’un ou une congénère …

… puis un accouplement …

… et enfin la ponte. Quand le lieu semble favorable, il y a des sortes de « pontodromes » avec plusieurs dizaines de couples, mâle à la verticale et femelle crochetée derrière la tête qui enfonce son abdomen sous l’eau pour pondre.

Bien sûr, cette abondance de libellules au ras de l’eau attire des prédateurs comme la Grenouille verte mais je n’ai pu photographier de capture.

D’autres prédateurs sont actifs autour des plans d’eau et capturent toutes sortes d’insectes, comme la Bergeronnette grise …

…ou l’Hypolaïs. Il y en a deux espèces, l’Hypolaïs ictérine et l’Hypolaïs polyglotte, que l’on distingue par le plumage des ailes ou le chant. Je reste sur l’imprécision.

Redoutable consommateur de batraciens, de poissons mais aussi de rongeurs ou d’insectes, le Héron cendré est visible dans les prairies comme en bordure de plan d’eau. Le travail au nid est beaucoup plus élaboré qu’il n’y paraît : les deux oiseaux se sont coordonnés pour enfiler une branche dans l’entrelacs existant, dessus-dessous comme au tricot.

Cohabitation : Héron cendré, cheval et Etourneau sansonnet.

Sans rapport avec les photos précédentes, un mâle de Nette rousse fait sa toilette.

Un petit tour par les cerisiers, peut-être plutôt un merisier, où c’est un mâle d’Etourneau sansonnet qui est à sa toilette.

Le Geai des chênes a longuement considéré les fruits avant d’en choisir un, qu’il n’a pas consommé mais qu’il a caché dans la fourche d’une branche, en couvrant son trésor avec des bouts de feuille.

Ce papillon, dont le dessus des ailes recèle des nuances de brun foncé presque noir, est le Petit sylvain.

Voici pour terminer, un Milan noir qui se sèche au soleil après une averse.

2022-06-05

Voici quelques oiseaux pêcheurs, en commençant par la Mouette rieuse. L’adulte en plumage nuptial a la tête brune et les pattes rouges mais les individus jeunes et immatures ont la tête à peine marquée, le bec très rouge et le plumage brunâtre.

Les Grands cormorans sont présents partout le long du lac. Les adultes sont bien noirs alors que les immatures ont la poitrine plus ou moins blanche ou tachetée.

Le Grèbe huppé fait partie des pêcheurs redoutables mais c’est la première fois que j’en aperçois un avec une prise de cette taille. L’oiseau est parti se mettre en lieu sûr pour consommer sa proie.

Le Héron cendré m’a offert des attitudes originales mais pas de transport de proie vers le nid, de taille imposante.L’oiseau en première photo est un immature, au bec foncé.

Il y a aussi des vegan sur les plans d’eau et leurs abords, comme les Canards colvert …

… la Nette rousse – mâle …

… et les Foulques macroules dont les poussins ont vraiment des têtes curieuses. Le rouge est-il là pour dissuader les éventuels prédateurs ? J’admire les pattes de ces oiseaux, pas palmées mais « feuillues ».

A l’intérieur des terres, il faut bien se rendre à l’évidence : le cerises constituent une gourmandise à partager. D’abord avec les Mésanges charbonnières, qui – en plus – éduquent leurs petits à en consommer …

… ensuite, il y a la Merles noirs …

… et les Moineaux domestiques.

Il y a heureusement des oiseaux avec qui je me sens pas en concurrence, granivores ou insectivores, pas que je ne suis pas prêt à franchir.
La Fauvette à tête noire se montre, famille au complet, femelle, mâle et jeune de l’année aux bords du bec encore clairs

Le Serin cini mâle est présent à chacune de mes publications, il est abondant cette année.

La Grive musicienne, jeune de l’année, est plus difficile à voir car très farouche.

Il m’a fallu de l’aide pour identifier celui-ci, un jeune de Roitelet triple bandeau.

Voici ce que je crois être une Rousserolle verderolle mais j’attends encore une confirmation.

Un Martinet noir, bien présent sur Lugrin mais difficile à photographier à cause de sa vitesse de vol.

La plus belle rencontre de la semaine est celle-ci, un sanglier, prêt à faire de la publicité pour les bains thermaux de Lugrin. J’ai entendu un animal patauger à proximité du point d’eau où je me place à l’affût pour les oiseaux. Je me suis déplacé aussi silencieusement que possible pour voir et photographier ce mâle, pas du tout effrayé de ma présence.