2022-01-30

J’ai eu la chance et le privilège, les semaines précédentes, d’approcher des Cincles plongeurs. Cette semaine, la photo a été prise à la distance habituelle d’observation.

Au milieu du plan d’eau de la réserve de la Dranse, deux Cygnes tuberculés étaient à leur toilette matinale. Un autre oiseau à survolé le lac, l’air très affairé. Le cygne en vol s’entend d’assez loin, les plumes produisant un sifflement très particulier.

Les Grands cormorans ne font aucun bruit en battant des ailes mais ils gloussent dès qu’ils ont posés à côté de congénères.

La distance ne m’a pas permis de vérifier s’il y avait échanges vocaux entre le Héron cendré et le Grand cormoran. Toujours est-il qu’on ne partage pas la même branche, tout de même.

Il y a sur le lac des regroupements de différentes espèces de canards, dont les Grèbes huppés, d’une dizaine et jusqu’à une centaine d’oiseaux.

Chez les Pinsons des arbres, c’est aussi encore la période de vie en groupe. Les raisons des envols sont parfois mystérieuses mais il y a des mouvements précipités à l’approche d’un prédateur…

… comme ce Faucon pélerin, aux « moustaches » noires caractéristiques. Cependant, être un prédateur ne protège guère du harcèlement des corneilles. Leur méthode typique consiste à se percher autour du rapace puis de s’en rapprocher progressivement en menant de plus en plus de tapage. Résultat garanti, le rapace s’éloigne en moins de deux minutes.

Rapace encore, une Buse variable. J’ai été observé et jaugé, non menaçant.

Dernier rapace : les premières photos de Milan royal de cette année, après quelques observations lointaines.

Quelques observations : une Sittelle torchepot, un peu ébouriffée …

… un Grimpereau, des bois ou des jardins ? je ne sais préciser …

… un Geai des chênes …

… un Rougegorge familier …

… deux Merles noirs, femelle et mâle …

… une Grive draine …

… et une Grive musicienne, dont on voit bien les taches « sagittées » en forme de pointe de flèche.

2022-01-23

La pleine lune du 18 janvier a été voilée le soir mais le matin du 19 a présenté un beau spectacle sur le Léman.

Il m’arrive parfois en fin de semaine de ne plus savoir pourquoi j’ai pris une photo ou l’autre, l’animal observé étant particulièrement discret sur l’image, même en agrandissant.
C’est le cas de ce Grimpereau, qui démontre avec brio son mimétisme avec les écorces.

C’est aussi le cas de ce Pic épeiche, qui fait tout pour se faire passer pour une branche.

Heureusement, il y en a d’autres qui se montrent bien. La taille du Geai des chênes, gros comme une corneille, y est pour quelque chose.

La Sittelle torchepot se repère à son chant répété « huit » et à ses mouvements incessants sur les troncs et les branches.

La Buse variable, parce que c’est un rapace, se perche toujours à une hauteur qui lui donne une vue panoramique. J’ai suivi celle-ci d’un perchoir à l’autre, jusqu’à son installation inconfortable dans un cerisier, une aile bloquée par une branche. Elle est ensuite partie chercher un lieu plus respectueux de son plumage.

J’ai aussi passé un moment au point d’eau, enfin revenu au soleil quelques instants chaque jour après des semaines pendant lesquelles la hauteur de l’astre n’est pas suffisante pour réchauffer cet endroit.
J’ai pu faire quelques photos de Moineau domestique, ébouriffé par son bain…

…un Chardonneret élégant proche d’une Mésange charbonnière …

… une Mésange charbonnière seule…

… et une femelle de Bouvreuil pivoine, à peine attentive au bruit du déclencheur.

J’ai déjà présenté les Orites , anciennement nommées Mésanges à longue queue, ainsi que l’individu à tête blanche. D’après les ouvrages d’identification, je pensais que ce pouvait être un oiseau de la sous-espèce nordique. Après discussion sur d’un forum, il s’avère que c’est simplement un individu atypique, qui n’a pas la bande brune au-dessus de l’oeil comme les autres, voir la première photo.

Un passage au bord du lac a offert le passage d’un Héron cendré.

Mais le clou de la semaine a été ce Cincle plongeur qui m’a laissé approcher peu à peu, puis qui s’est totalement désintéressé de moi une fois que je me suis assis, à mon grand inconfort à cause de l’humidité et du froid.

Et enfin, pour ceux qui pensent que la Corneille noire est vraiment noire, un rayon de soleil fait chatoyer des couleurs inattendues.

2022-01-16

Le temps a été assez froid plusieurs jours de suite pour geler le sol et provoquer des glaçons inhabituels là où de l’eau goutte et éclabousse.

Est-ce à cause du froid, les oiseaux se sont montrés timides, sauf les Mésanges noires dans mon jardin…

… et les Rougegorges familiers qui commencent à établir leurs territoires avec de grands cris.

Pour voir d’autres oiseaux, il faut avoir la chance de les repérer à l’arrivée au sol ou dans les arbres, sinon ils sont trop bien camouflés. Voici l’exemple d’un Pic épeiche…

… et celui des Grives draines …

… ou encore la Buse variable. Heureusement, ces rapaces se perchent souvent en hauteur et deviennent, à ce moment, bien visibles.

Le Geai des chênes est aussi très visible, dès qu’il déploie ses ailes.

Si le Geai transporte une châtaigne, j’ignore ce que cette Corneille noire avait sous sa patte droite mais elle a pris le temps de déguster par becquées successives pendant que je tentais une approche sous les branches.

Cette série de photos est composée de plusieurs observations de Grimpereaux. Sur certaines photos, le blanc pur du ventre et l’ongle postérieur long font pencher pour un Grimpereau des bois. Par contre, sur certaines autres, l’oiseau semble avoir le ventre légèrement brun et un ongle postérieur « normal ». Du coup, je reste sur la dénomination d’espèce, Grimpereau.

Le Grosbec casse-noyaux est unique et son allure suffit à le distinguer, sans hésitation.

La Sittelle torchepot est aussi suffisamment typée pour qu’il n’y ait aucun doute lorsqu’on la repère dans les arbres.

Quant au Cincle plongeur, étant le seul de son espèce, il est facile à identifier.

Ceci n’a rien à voir avec les oiseaux mais c’est au bord de l’eau : les restes de repas des castors. Ils coupent des arbres, jusqu’à 10 cm de diamètre, puis rongent l’écorce du tronc et des branches pour se nourrir. l’éparpillement des branches semble indiquer qu’ils étaient deux ou trois au moins à partager le repas.

E t pour finir, la Pie bavarde, oiseau bruyant mais magnifique quand le soleil irise le plumage.

2022-01-09

En cette deuxième semaine de l’année, je suis allé explorer une zone très sauvage des berges de la Dranse. Le cliché fait penser à un espace tranquille et pittoresque mais, de plus près, c’est un amas de ronces presque impénétrable, comme on le voit ci-dessous.

L’oiseau qui se promène tranquillement entre ronces et orties, c’est un Accenteur mouchet, discret et très bien camouflé.

Les castors viennent couper de jeunes arbres, saules et aulnes, surtout dans les lieux sans présence humaine, mais ce sont des animaux beaucoup plus nocturnes que moi. Je retournerai peut-être un soir, à une saison plus tempérée.

La sauvagerie du coin est propice à la présence du Cincle plongeur, qui m’a présenté sa technique de chasse sub-aquatique, malheureusement d’assez loin. On aperçoit sur certaines photos des objets bleus ou blanc : ce sont, hélas, des déchets de plastique.

Partout où il y a de l’eau, il y a des Grands cormorans…

… et dès que le cours d’eau s’ouvre sur le lac, on voit des grèbes, comme le Grèbe huppé …

… ou les Grèbes castagneux, en ce moment rassemblés en bandes pour l’hiver avant de redevenir plus indépendants pendant la période de nidification.

Bien entendu, les Hérons cendrés fréquentent ces lieux au calme et proches de l’eau. Ils partagent leurs perchoirs avec les Corneilles noires et les Grands cormorans. Chez plusieurs espèces d’oiseaux, comme pour les hérons en photos 3 et 4, on assiste déjà à des prémices de formation de couples.

C’est le cas chez les Nettes rousses – mâle très coloré et femelle plus discrète ….

… chez les Fuligules morillons – femelle terne devant et mâles au ventre blanc en poursuite …

… ainsi que chez les Harles bièvres – mâle à tête vert foncé et femelle à tête rousse …

… ou encore chez les Cygnes tuberculés, dont il est impossible de distinguer mâle et femelle.

Les Bouvreuils pivoine, que je ne vois que rarement, se sont montrés brièvement et, chose exceptionnelle, il y en avait quatre dans les arbres (photo 1), deux mâles à la gorge rouge et deux femelles grises et noires.

Une autre rareté passée presque hors de portée de mon objectif, est le Pic mar, reconnaissable à sa calotte rouge et le rouge diffus en bas du ventre.

Le Pic épeiche est commun dans la région, j’en présente régulièrement des photos.

Je suis toujours content d’apercevoir des Grosbec casse-noyaux mais je ne parviens pas à en tirer des portraits rapprochés.

Les grives seront bientôt en nidification, pour que les premiers jeunes paraissent avant le mois de mars.

Quelques petits oiseaux, croisés ici et là.

Dans la famille des corvidés, voici un Geai des chênes …

… et des Corneilles noires, dont une qui ne s’est pas préoccupée de ma présence.

Une Buse variable m’a surveillé pendant que je l’approchais puis s’est envolée pour se percher sur un isolateur électrique. Ce qui prouve bien que tant qu’on n’est pas au contact du sol, il n’y a pas d’éléctrocution.

2022-01-02

Premier article de la nouvelle année, composé pour l’essentiel de photos prises dans les derniers jours de l’année passée, mais les oiseaux ne s’en soucient guère : leur principale occupation est de trouver à se nourrir.

Le Pic épeiche au sommet du sapin est entouré d’insectes volants, il n’a pas eu trop de peine à en picorer dans les branches. Ses deux derniers congénères ont dû frapper du bec pour déloger leur pitance.

Les Buses variables, installées pour l’hiver, sont maintenant plus visibles même si elles restent farouches. En deuxième photo, les branches du mélèze sont partagées avec deux Pies bavardes, qui ont tenté quelques manœuvres d’intimidation avant de laisser la place au rapace.

En montagne, par un temps chaud qui a fait fondre presque toute la neige, les Chardonnerets élégants ont fait un ballet coloré, s’envolant au moindre mouvement des herbes autour d’eux.

En montagne aussi, une Mésange huppée cherchait des graines au sol.

Il aurait été dommage de monter à plus de 1400m et ne pas voir d’Aigle royal. Chose faite, même si les deux oiseaux sont restés distants au dessus du Pic Boré.

Plus bas, dans les prairies de Lugrin, un plus petit rapace attend peut-être le passage d’un rongeur : un Faucon crécerelle mâle.

Dans la famille des corvidés, voici un petit groupe de Corneilles noires …

… et des Geais des chênes.

En clôture, Mésange bleue et Mésange noire.