En première photo, de mauvaise qualité en raison de l’éloignement, je vous présente la 169ème espèce d’oiseau de mon catalogue d’observations : un mâle de Garrot à oeil d’or. C’est le petit canard noir à droite de la photo. En période de nidification, il fréquente la forêt boréale sur les lacs calmes et les cours d’eau lents . En période d’hivernage, on le trouve sur les rives des grands lacs, aux abords des estuaires et des baies abritées. Il y a eu plusieurs observations de cette espèce sur le Léman ces derniers jours.
Les deux autres canards endormis visibles sur cette photo sont, à gauche un mâle de Harle bièvre et à gauche une femelle. Le mâle arbore en ce moment un plumage saumon plutôt que blanc, très élégant, comme le montrent ces autres photos, plus rapprochées.
Puisqu’on parle de couleur, admirez les gambettes vertes de la Gallinule poule-d’eau. En dernière photo un jeune de l’année, encore brun, en train de s’approcher d’un insecte noyé.
En termes de couleurs, le Fuligule milouin se défend plutôt bien, surtout le mâle à droite, avec son bel oeil rubis.
Le curieux petit canard suivant n’est pas un poussin mais bien un adulte : il s’agit du Grèbe castagneux. Les adultes sont distingués par une petite tache jaune à la base du bec, ce que n’a pas le jeune en dernière photo.
Dans la grande famille des grèbes, il y a le Grèbe huppé dont cet individu qui n’a jamais voulu se tourner vers moi. Timide ?
Un Héron cendré s’est laissé approcher, très occupé à guetter des poissons depuis la rive. Il ne faut tout de même pas venir trop près…
Encore un Héron cendré mais un jeune de l’année, à la tête grise, occupé à chercher des vers de terre. Succès en avant-dernière photo.
Loin du lac mais dans l’eau tout de même, une Mésange bleue …
… une Mésange nonnette …
… et un Pinson des arbres, mâle.
Les Orites (ex Mésanges à longue queue) ont habituellement la tête rayée. Occasionnellement, un individu à la tête blanche apparaît dans le groupe. C’est la sous-espèce « caudatus », plus nordique, qui rejoint des « europaeus ».
Un Troglodyte mignon a mis quelques instants à s’inquiéter de ma présence, m’offrant au passage des portraits rapprochés.
Les Chardonnerets élégants sont restés éloignés, en bande.
Le Geai des chênes s’est à nouveau fait photogénique, que ce soit dans le pré ou à la cime d’un bouleau.





















































































































































