2021-11-28

En première photo, de mauvaise qualité en raison de l’éloignement, je vous présente la 169ème espèce d’oiseau de mon catalogue d’observations : un mâle de Garrot à oeil d’or. C’est le petit canard noir à droite de la photo. En période de nidification, il fréquente la forêt boréale sur les lacs calmes et les cours d’eau lents . En période d’hivernage, on le trouve sur les rives des grands lacs, aux abords des estuaires et des baies abritées. Il y a eu plusieurs observations de cette espèce sur le Léman ces derniers jours.

Les deux autres canards endormis visibles sur cette photo sont, à gauche un mâle de Harle bièvre et à gauche une femelle. Le mâle arbore en ce moment un plumage saumon plutôt que blanc, très élégant, comme le montrent ces autres photos, plus rapprochées.


Puisqu’on parle de couleur, admirez les gambettes vertes de la Gallinule poule-d’eau. En dernière photo un jeune de l’année, encore brun, en train de s’approcher d’un insecte noyé.


En termes de couleurs, le Fuligule milouin se défend plutôt bien, surtout le mâle à droite, avec son bel oeil rubis.


Le curieux petit canard suivant n’est pas un poussin mais bien un adulte : il s’agit du Grèbe castagneux. Les adultes sont distingués par une petite tache jaune à la base du bec, ce que n’a pas le jeune en dernière photo.


Dans la grande famille des grèbes, il y a le Grèbe huppé dont cet individu qui n’a jamais voulu se tourner vers moi. Timide ?


Un Héron cendré s’est laissé approcher, très occupé à guetter des poissons depuis la rive. Il ne faut tout de même pas venir trop près…


Encore un Héron cendré mais un jeune de l’année, à la tête grise, occupé à chercher des vers de terre. Succès en avant-dernière photo.


Loin du lac mais dans l’eau tout de même, une Mésange bleue …


… une Mésange nonnette …


… et un Pinson des arbres, mâle.


Les Orites (ex Mésanges à longue queue) ont habituellement la tête rayée. Occasionnellement, un individu à la tête blanche apparaît dans le groupe. C’est la sous-espèce « caudatus », plus nordique, qui rejoint des « europaeus ».


Un Troglodyte mignon a mis quelques instants à s’inquiéter de ma présence, m’offrant au passage des portraits rapprochés.


Les Chardonnerets élégants sont restés éloignés, en bande.


Le Geai des chênes s’est à nouveau fait photogénique, que ce soit dans le pré ou à la cime d’un bouleau.

2021-11-21

Alors que les nuages couvrent tout le Léman depuis quelques jours, je suis allé chercher le soleil au -dessus des 1000m d’altitude, vers les chalets de Neuteu, le col de Bise et le col de Pavis, proches de la Dent d’Oche . J’ai trouvé de la neige, de la glace et une vue dégagée sur tous les massifs environnants.
J’ai aussi rencontré deux espèces stars …

… les Chocards à bec jaune, après avoir libéré leur espace aérien de la présence d’un Faucon crécerelle,


… sont venus me tourner autour, guettant les miettes de mon sandwich. J’ai partagé, un petit bout de fromage et un bout de jambon qui ont vite fait de disparaître. Ce sont des oiseaux agiles et peu farouches. Il a fallu que je change d’objectif pour la dernière photo, prise au 50mm.


Autre star, les bouquetins. D’abord aperçus au loin sur les crêtes


… puis dans une combe en compagnie des chamois …


… avant de rencontrer deux grands mâles qui avaient décidé de traverser le sentier sur lequel je marchais.


Un grand rapace a survolé le massif de la Dent d’Oche. Il s’agit d’un Vautour fauve, que je pensais déjà parti vers le sud. Un retardataire ?


Une autre observation étonnante : un Opilion, aussi connu sous les noms de faucheur ou faucheux, se déplaçant sur la neige gelée.


L’oiseau qui occupe les arbres de la plaine jusqu’à la montagne, c’est la Corneille noire. Celle-ci surveille son territoire depuis la cime d’un châtaignier.


Aussi sur un tronc de châtaignier, voici une femelle de Pic épeiche.


Autre chasseur infatigable dans les arbres, la Mésange bleue.


Un Merle noir a tenté de se dissimuler mais les chatons de noisetier sont tout de même insuffisants.


Ce Geai des chênes cherche son équilibre, perché tout au bout de branches un peu trop fines pour son poids.


Je ne désespère pas de réussir de bonne photos de Grive draine, un jour. Au moins la dernière image témoigne de la couleur blanche du dessous de l’aile.


Ces deux photos sont de piètre qualité, prises de loin. Mais quel plaisir de revoir un Bouvreuil pivoine, mâle. La dernière observation de cet oiseau remonte à septembre 2020 !

2021-11-14

Commençons par quelques portraits, assez rapprochés, offerts par la chance


Les oiseaux du lac ont été observés un jour de forte bise. Les Grands cormorans, secoués par les vagues, m’ont fait penser à des périscopes, avant de s’envoler vers d’autres lieux de pêche.


De leur côté, les Mouettes rieuses se laissaient porter par le vent, sans un coup d’aile


Chez les Goélands leucophée, deux adultes surveillaient la surface de l’eau pendant qu’un immature aux ailes marquées de brun me survolait lentement.


Les Grèbes huppés semblent très occupés à la pêche. Ils ne négligent pas pour autant la surveillance et les plongées sont parfois destinées à lancer une attaque subaquatique contre un congénère trop rapproché. Ce dernier s’éloigne alors à toute la vitesse de ses pattes palmées, comme le montrent les éclaboussures.


D’autres Grèbes huppés s’étaient mis à l’abri du vent derrière une digue. D’abord, deux adultes …


…et un jeune de l’année comme le montre le plumage rayé sur le côté de la tête. L’eau calme m’a permis de prendre la photo d’une plongée.


Ausommet des haies, les Grosbecs casse-noyaux sont revenus ou peut-être simplement sont redevenus visibles. Ils sont restés tout de même assez lointains.


D’autres oiseaux recherchent activement de la nourriture, dans les branches ou
au sol.


Les mésanges investissent à nouveau leur point d’eau mais comment se baigner quand les feuilles mortes encombrent la baignoire ?


La semaine se termine avec une observation peu fréquente, en plus d’être probablement la dernière de la saison : une chauve-souris volant en plein jour, peut-être dérangée dans son gîte. Impossible malheureusement de déterminer l’espèce.

2021-11-07

Ça y est, on est en novembre et la première neige a blanchi les montagnes au-dessus de 1500m avant de descendre vers les 1000. Du coup, une sortie en montagne s’imposait pour fouler cette neige toute fraîche.

Les premiers quadrupèdes rencontrés, juste en dessous de la limite de la neige, étaient les chamois. Ils ont leur lainage d’hiver, visiblement.


Ensuite, très proches des chamois, il y a eu un petit groupe de bouquetins, des femelles – aux cornes courtes.


Rien de plus en montagne, le vent violent ayant poussé la plupart des oiseaux à l’abri de la forêt.
En « plaine », les Buses variables que j’aperçois semble être installées. Elles sont difficiles à repérer lorsqu’elles sont posées dans les arbres.


Les Grives draines se sauvent rapidement quand on approche mais comme elles se perchent à la cime dégarnie des arbres, elles sont tout de même assez visibles.


Deux merles noirs, une femelle et un mâle au bec jaune sont venus fouiller la vase au point d’eau.


Les mésanges, à leur habitude sont venues se baigner.


Cette Corneille noire est passée non loin de moi et presque tous les réglages de l’appareil photo étaient bons pour la prise. Une vitesse un peu plus élevée aurait figé les ailes, peut-être en perdant la sensation de mouvement ?


Un Troglodyte mignon est venu sur une branche clamer son territoire, sur lequel j’ai empiété, pour mon plus grand bonheur !


Les Geais des chênes continuent à dissimuler des noix ou des châtaignes à différents endroits des prés, allant même jusqu’à déposer des feuilles mortes comme on le voit sur la deuxième image.


Au fur et à mesure que les feuilles tombent, les Sittelles torchepot redeviennent visibles.


Cette semaine prend fin en espérant que ce joli Faisan survive aux journées de chasse et continue à parader avec son faux-col blanc.