2021-09-26

Débutons par une série de photos offertes par un chamois très coopératif qui a longé mon sentier, quoique plus haut dans des rochers étroits, l’espace de quelques bonds avant de disparaître au détour de la falaise. Lieu : col du Pertuis, Thollon.

Non loin, c’est une Buse variable qui est venue se poser dans les herbes avant de repartir, surprise d’avoir perçu ma présence.

A propos des Buses variables, je suis toujours surpris par les extrêmes de la variabilité du plumage : on va du gris et blanc jusqu’au brun foncé en passant par le roux. L’oiseau quasiment blanc est lorrain, tout comme les oiseaux au ventre roux (Halstroff, nord de la Moselle). Les autres sont lugrinois.

Egalement au-dessus de Halstroff, le Milan royal est encore présent. La queue quasiment blanche est caractéristique d’un jeune de l’année.

Encore au-dessus des champs de Halstroff, un Faucon crécerelle a tenté plusieurs chasses, dont une attaque ratée sur des Pigeons ramiers.

Le Tarier pâtre, dont le mâle est joliment coloré, ne vient pas dans les prairies de Lugrin mais est souvent visible dans les haies autour des champs à Halstroff.

Un intermède avec quelques insectes, dont ce Sympetrum qui disparaîtra avec les premiers froids …

… et des papilllons et autres abeilles et mouches. Un bouquet d’asters, je crois, a attiré toute une variété de convives.

J’espère ne pas heurter des arachnophobes avec les images qui suivent mais la rosée matinale sur l’Argiope frelon – classée Epeire par le Museum d’Histoire Naturelle – est tout de même magnifique ! Quand à l’Epeire diadème au joli motif dorsal, ce n’est pas l’araignée de Tintin dans « l’Ile mystérieuse » car la bestiole dessinée par Hergé serait selon certains une Epeire fasciée. Reprenez vos classiques.

Retour vers les oiseaux de Lugrin. Un Epervier d’Europe, femelle, repéré après une tentative de capture d’un geai des chênes qui poussait des cris d’alerte encore plus fort qu’à l’habitude.

Pinson des arbres, femelle en premier puis mâle avec la gorge rose. Sur la dernière photo, le Pinson partage sa flaque avec un Gobemouche noir.

Gobemouches, noir en première photo et gris sur les deux suivantes.

Pouillot véloce, le deuxième encore ébouriffé après son bain.

Troglodyte mignon

Rougegorge familier

Mésange charbonnière dans le maïs, sans risque pour la récolte puisqu’elle est encore période insectivore.

Geai des chênes avec une noix ou une châtaigne ?

Et un autre animal qui transporte de la nourriture – petite pomme ou noix verte – l’Ecureuil roux.

2021-09-12

Oiseaux XXL !
Bien sûr il ne s’agit pas de la Buse variable ni des hirondelles et encore moins du parapente …

… mais pour l’ornithologue amateur que je suis, c’est le Vautour fauve. Apercevoir un Vautour fauve au-dessus du massif de la Dent d’Oche n’est déjà pas fréquent mais quand on en voit deux puis cinq puis sept, c’est un évènement.

Le groupe s’est laissé porter par le vent direction Suisse mais est réapparu soudain au-dessus d’un crête, planant de plus en plus près. Pendant un moment, j’en ai compté douze. Il faut imaginer une douzaine de « volailles » de 2m60 d’envergure qui passent et repassent le long d’une paroi, sans un battement d’ailes.

La raison de ce rassemblement se trouvait dans un pierrier en contrebas des falaises : la carcasse d’un jeune bouquetin. Il y a eu une bagarre bruyante pour déterminer qui pourrait « becqueter » en premier, qui a cessé lorsqu’un randonneur est arrivé sur le sentier à proximité du lieu de pique-nique. Les vautours sont partis et ont tous disparus en quelques secondes. Mais quel spectacle !

Autre bagarre en montagne : un Chocard à bec jaune et un Faucon crécerelle. Malgré l’agilité du faucon, c’est le chocard, tout aussi capable de vrilles et de loopings, qui a fini par éloigner le rapace.

Le Faucon crécerelle, qui passerait pour minuscule auprès des vautours avec ses 75cm d’envergure, est tout de même un chasseur redoutable de rongeurs.

Le Chocard à bec jaune est un corvidé qui vit en montagne, en grands groupes, et se nourrit d’insectes, de baies et de graines. En deuxième photo, un filet d’eau coulant en haut d’une paroi constitue un abreuvoir tranquille.

Le Traquet motteux est un oiseau de montagne, assez fréquent dans la région. Il se nourrit de petits escargots, chenilles, mouches, coléoptères, sauterelles, grillons et araignées mais aussi de baies et de graines. Il hiverne en Afrique équatoriale. L a première photo est un mâle, les deux suivantes une femelle.

L’Accenteur alpin arbore une belle couleur orange sur la partie inférieure du corps.

La Grive draine est plus facile à voir en montagne qu’en plaine, simplement par le fait qu’il y a peu de feuillus pour se cacher.

Ma redescente vers les altitudes plus modestes a été accompagnée par les Chocards à bec jaune jouant dans les ascendances le long des parois, en projetant des ombres fantastiques sur les parois.

Et un grand mâle de bouqetin surveillait de haut son territoire .

Le Rougequeue noir est visible tant en montagne, perché sur les rochers , que plus bas autour de Lugrin. En bref, partout où il peut y avoir des insectes.

A la chasse aux insectes, en vol, on trouve le Gobemouche gris …

… et le Gobemouche noir

Grandes consommatrices d’insectes, ce sont les mésanges, dont celle-ci, la Mésange bleue …

… et les ex-mésanges à longue queue, maintenant Orites à longue queue.

Sans autre commentaire, un Pouillot véloce …

…. un Pic épeiche …

… et un Epervier d’Europe.

Des insectes pour finir : un Agrion sur des fleurs d’Arnica, je crois …

… et unSceliphron, ou Guèpe maçonne, recueillant de la boue pour façonner des loges où elle pondra.

2021-09-05

L’observation d’un renard m’a inspiré quelques lignes à la mode d’un magazine pipole.

Il y a en réalité deux observations de renard, dont je ne peux dire ni le sexe ni l’âge. Les 6 premières photos ont été prises sur la commune de Bernex et les 7 suivantes sur la commune de Lugrin.

Un autre insouciant, le Chevreuil, caché dans un bosquet et qui s’est enfui sans effort et sans trop de peur, puisqu’il a marqué une pause dans les hautes herbes avant de se couler dans le prochain buisson. Ouverture de la chasse dimanche 12 septembre, qu’on se le dise !

Revenons aux oiseaux courants, avec en premier le Pouillot véloce …

… suivi du Pouillot fitis, moins fréquent, et différencié surtout par la couleur de ses pattes.

Très voisin du Pouillot fitis en ce qui concerne la couleur mais plus grand, cet oiseau me semble être une Hypolaïs. Il me reste à vérifier si c’est l’Hypolaïs ictérine ou l’Hypolaïs polyglotte. Quels jolis noms !

Dans les teintes jaunes, quelques apparitions de Serin cini, femelles ou juvéniles.

Les Gobemouche gris continuent d’animer les lisières de bois et les vergers, chassant les insectes depuis un perchoir.

Les Rougequeue noirs sonot à nouveau visibles après quelques semaines où ils se sont faits discrets. Peut-être que ce sont des oiseaux en migration.

Les Sittelles torchepot tambourinent, presque comme des pics. Elles coincent des noisettes dans des fissures du bois et les frappent jusqu’à ouverture.

Voilà justement un Pic épeiche, femelle.

Quelques oiseaux isolés : un geai des chênes …

… un Moineau domestique, femelle. Je photographie rarement cette espèce mais celle-ci a pris la pose devant mon objectif, pouvais-je lui refuser le portrait ?

Ce Troglodyte mignon m’a lancé le défi de réussir quelques prises dans un éclairage difficile, tout en se promenant dessus et dessous un tas de branchages.

Rassemblements sur les fils et dans les arbres, avec encore quelques becquées, pour les Hirondelles rustiques. Lorsque l’oiseau présente des filets longs à la queue, il s’agit d’un mâle, filets courts, une femelle ou un jeune.

Une Mésange nonnette joue au colibri pour picorer insectes ou graines dans les prés.

Un Chardonneret élégant en fait autant.

Un Pipit des arbres constitue une observation rare, pour moi.

Cet oiseau est un Cassenoix moucheté, habitant des forêts au-dessus de 1000m et habituellement caché dans les cimes des conifères.

Ce sont les rapaces qui clôturent la semaine. En premier un Faucon crécerelle.

Quelques Buses variables.

Le Milan royal est en migration et, comme la semaine dernière , un individu semble muer des plumes de la queue puisqu’elle a une forme étrange. Le deuxième individu, à la queue presque blanche est un jeune de l’année.

En migration aussi et observé pour la première fois au-dessus de Lugrin, un Busard des roseaux, mâle.