2021-08-29

Voilà que la première colchique a fait son apparition dans les prés de lugrin. Serait-ce, déjà, la fin de l’été ?

Cette semaine a été nomade, des pâtures de Lugrin aux berges du Doubs et à la réserve du Creux de Terre à Chavornay dans le canton de Vaud.

La réserve du Creux de Terre est composée d’étangs résultant d’une ancienne exploitation de gravières. C’est le seul endroit où je vois des Hérons pourprés

Les Hérons cendrés sont aussi présents. Les effets sombres sur le dessus des ailes de l’oiseau en troisième photo viennent simplement du mouvement des plumes, très souples, du dessus de l’aile. Sur les deux dernières photos, un des oiseaux a la nuque et le bec gris : c’est un jeune de l’année.

Il y avait plusieurs Grandes aigrettes, de la taille d’un héron et au bec jaune, mais elles sont restées trop éloignées pour la photo.

Ces deux canards qui broutent les herbes aquatiques resteront anonymes car je n’ai pas d’autre photo de leur anatomie.

Cet étrange oiseau noir n’est autre qu’un jeune de Foulque macroule dont la caroncule – plaque frontale – n’est pas encore développée et blanche.

La prospection des rives du Doubs dans la région de Dôle était motivée par la recherche des Guêpiers, très beaux oiseaux colorés. La saison – pluies et hausse du niveau de l’eau sur les berges – ne leur a pas été favorable et il faudra donc attendre l’année prochaine pour les photographier. Il y avait tout de même d’autres oiseaux intéressants, comme cette Aigrette garzette, aux pattes jaunes.

Un Faucon hobereau, probablement un jeune de l’année sans quoi il aurait les « culottes » rouille.

Un grand rapace est resté au loin. Je l’identifie comme un Balbuzard pêcheur.

Voici un Tarier des prés, femelle …

… et la frustration du photographe, le Martin pêcheur qui s’enfuit.

Les rives du Doubs offrent aussi la possibilité d’observer de nombreuses libellules, dont ces mâles de Calopteryx éclatant

Un grand cèdre dans un jardin est fréquenté par toutes sortes d’oiseaux, en particulier un Grimpereau, peut-être Grimpereau des jardins puisque son ongle postérieur me semble court.

Le Haut-Jura est une région où le Milan royal est présent. La période des regains provoque des rassemblements car les rongeurs se trouvent soudain à découvert. L’oiseau des deux dernières photos a une queue étrange. Il s’agit peut-être d’une mue , les nouvelles plumes n’ayant pas encore poussé suffisamment pour créer la fourche caractéristique.

A Lugrin, on retrouve les oiseaux familiers et presque routiniers. La Buse variable …

… le Pinson des arbres mâle …

… le Rougegorge familier …

… la Bergeronnette grise, jeune de l’année …

… et le Pic vert.

On voit aussi des oiseaux moins fréquents : le Gobemouche noir …

… et une femelle de Pie-grièche écorcheur.

2021-08-22

La semaine dernière voyait le retour du Gobemouche noir. Il est maintenant présent en nombre tout autour de Lugrin. Comme le Gobemouche gris, il se perche pour guetter les insectes en vol ou au sol puis s’envole pour les capturer.

Le Gobemouche gris, présent toute la saison estivale, est habituellement assez farouche mais j’ai eu le bonheur de pouvoir en approcher, à force de patience et de discrétion.

Les Orites, anciennement Mésanges à longue queue, ne sont pas particulièrement farouches mais, pour elles aussi, un affût prolongém’a valu quelques photos en gros plan. Il est rare que des oiseaux de deux espèces se perchent très près l’un de l’autre, comme cette Mésange bleue et une Orite.

La plupart du temps, ce sont les oiseaux qui se cachent et qui sont difficiles à apercevoir. Cette femelle de Fauvette à tête noire en est un bon exemple.

On dit de la Fauvette des jardins qu’elle est difficile à observer car très discrète et craintive. Je suis donc content de l’avoir photographiée.

Le Pouillot véloce est un habitué du point d’eau mais c’est toujours un plaisir d’en croiser un.

Je tente régulièrement des photos d’hirondelles en vol, avec peu de succès. Les Hirondelles rustiques sont jolies aussi au repos, après tout …

Il n’est pas toujours bon d’approcher quand les animaux ont besoin de tranquilité : c’est pourquoi cette séance de nourrissage de Chardonneret élégant a été prise d’assez loin.

D’assez loin aussi, ce sapin mort qui sert de perchoir le plus souvent à un petit groupe de Pigeons ramiers et, parfois, à un Pic vert.

Le Geai des chênes se cache la plupart du temps dans le feuillage. Il faut donc profiter rapidement de son passage sur un perchoir en vue.

Voici une Corneille noire pas tout à fait noire. Ce signe distinctif me permettra peut-être de la repérer dans le futur ailleurs sur son territoire.

Les Buses variables continuent leurs passages migratoires vers le sud. Certains individus arborent un plumage particulièrement usé ou abimé.

Sur le plan d’eau de la réserve naturelle de la Dranse, j’ai vu ce mâle de Fuligule milouin en plumage dit d’éclipse, par opposition au plumage nuptial plus coloré et contrasté. L’oeil reste de la même couleur quelle que soit la saison : rubis.

La Mouette rieuse adulte est blanche, grise et noire. C’est pourtant bien une Mouette rieuse, simplement un jeune de l’année.

Là aussi, il s’agit d’un jeune, braillard qui plus est. L’adulte de Foulque macroule a fini par aller chercher des végétaux sous l’eau pour répondre à la demande insistante.

J’ai vu très peu de Hérons cendrés cette année, alors même si celui-ci est un peu dissimulé derrrière la végétation, je l’ai ajouté à ma collection.

J’ai tout d’abord photographié les grands cormorans depuis une rive sans me cacher. Puis j’ai tenté de m’approcher pour essayer des photos plus proches et plus originales. J’avoue que je suis satisfait du résultat, surtout pour l’oiseau au gosier béant. On comprend qu’il puisse avaler des poissons d’un kilo ou plus.

Voilà quelques papillons croisés au hasard des prairies et des fleurs.

Les insectes comme les mouches et autres diptères sont assez beaux quand on les voit en détail. Ils concurrencent les abeilles (deux dernières photos) pourla pollinisation des fleurs des prés.

La saison de la chasse approche à grands pas et je me demande ce que va devenir cette biche assez nonchalante qui se promenait dans les prairies il y a quelques jours. Il serait temps qu’elle retourne dans les forêts denses plus haut dans la montagne.

2021-08-15

Je m’interrogeais dans la précédente publication sur la vie des hirondelles avant l’ère des fils électriques. Une réponse est venue d’une hirondelle, posée sur une branche dans cette zone sans autre perchoir.

Les Gobemouches gris sont plus nombreux ces jours-ci, de nouveaux arrivants en migration ?

C’est en tout cas ce qui se passe pour le Gobemouche noir, certainement en migration puisqu’ il était absent depuis son passage printanier.

En migration post-nuptiale aussi, la Buse variable…

… ainsi que des faucons, dont le Faucon crécerelle.

Les Fauvettes à tête noire partiront probablement dans les premiers jours de septembre. Pour l’instant, à part prendre des bains, elles chassent les insectes dans le feuillage des haies et des arbres.

Il en va de même pour le Pouillot véloce.

Le Verdier d’Europe migre moins parait-il mais je n’en vois pas beaucoup en hiver.

Voici quelques oiseaux isolés : un Chardonneret élégant …

… un jeune de Serin cini, je crois …

… un Rougequeue noir …

… et un Merle noir

Des Bergeronnettes grises chassent au sol dans les prairies.

Les Mésanges ou Orites à longue queue sont toujours en bande et offrent des portraits assez sympathiques.

Au bord du lac, ce sont les Grands cormorans qui constituent des groupes sonores. Je ne sais pas si l’oiseau en dernière photo voulait compléter son nid avec ce bout de bois assez encombrant mais il a fini par l’abandonner.

Autres oiseaux du lac, les Grèbes huppés dont l’orange de la collerette est très prononcé. Effet de lumière, phénomène saisonnier, je ne sais pas. Le troisième oiseau est un jeune de l’année, à la tête encore striée de brun.

Un petit oiseau que je n’ai pu approcher sur la rive, le Chevalier guignette.

Une Mouette rieuse, en train de perdre son plumage brun sur la tête, pour prendre son plumage d’hiver : tête blanche avec virgule noire sur la joue.

Celui-ci est peu fréquent et discret : le Goéland cendré, à peine plus gros qu’une mouette.

Passons aux insectes. Une simple abeille.

Deux papillons, dits « de nuit », que je n’ai pas identifiés.

Quelques papillons croisés dans les prairies. Je ne suis pas certain de l’identification du Cupidon, il y a une grande variété d’espèces voisines.
Rectification du 22.08 : il s’agit plutôt de l’Argus bleu céleste femelle.

Il y a peu de libellules autour de Lugrin, par manque de zones humides durables.
En premier, un mâle d’Orthetrum brun. Pour une fois c’est la couleur de la femelle qui donne le nom à l’espèce.

Ceci est une femelle de Cordulégastre annelé, qui pond ses oeufs, un par un, dans la vase sous l’eau.

Pour finir : les grands arbres sont comme les grands immeubles avec un ascenseur qui descend pendant que l’autre monte …

2021-08-01

Premier jour du mois d’août, fête nationale suisse, sous la pluie. Mais les jours précédents ont été plus cléments et favorables à la photo.

Différents insectes ont pris la pose, comme ces guèpes…

… ou, enfin, des papillons.

Ce petit Ecureuil roux, malheureusement un peu flou, présente une patte avant assez impressionnante.

Une question comportementale me taraude : comment faisaient les hirondelles quand les fils éléctriques n’existaient pas ? Se perchaient-elles dans les arbres, au bord des toitures ? Ces nouveaux perchoirs ont-ils modifié leur façon de se reposer ? Si quelqu’un sait, faites signe.

Pas de question à se poser à propos du Rougequeue noir, il se perche en hauteur pour repérer les insectes et plonger dessus.

La Sittelle torchepot est une habitante des arbres où elle prélève des insectes dans les fentes des écorces ou du bois mort. Elle mange aussi des noisettes, qu’elle cale dans une fente pour pouvoir la frapper du bec et les ouvrir.

Le Chardonneret élégant se perche à tous les niveaux possibles et ne vient au sol que pour picorer ou boire.

Les Pinsons des arbres sont plutôt, comme leur nom l’indique, dans les arbres. Heureusement qu’ils descendent occasionnellement pour boire, cela donne des chances de les voir d’assez près. Les trois photos sont de mâles.

La Fauvette à tête noire est difficilement visible à cette saison puisqu’elle passe son temps dans les fourrés et les arbres à la recherche d’insectes. Mâle puis deux photos d’une femelle.

Le Pouillot véloce, insectivore, est aussi très discret à cette saison.

Les Grives draines, souvent en bande, se font d’abord repérer par leurs appels avant qu’on ne les aperçoive passant d’un arbre à l’autre.

J’ai tenté plusieurs fois de suivre une famille de Pie-grièche écorcheur, ce qui est loin d’être facile car ce sont des oiseaux assez méfiants. J’ai assisté à une séance de becquée donnée par le mâle, hélas avec un mauvais réglage de l’appareil photo.

Un pommier m’a offert un Pic épeiche et un Geai des chênes non loin l’un de l’autre.

Quelques oiseaux en prise unique, un Serin cini femelle…

… un Merle noir juvénile …

…une Corneille noire dans son attitude typique de conversation, hochant de la tête …

… et une Buse variable.

Un grand faucon est passé assez loin. Les photos agrandies me font penser à un Faucon pélerin.

Pour terminer, quelques photos de Milan noir. ils ne sont pas tous partis, en particulier une famille dont les deux jeunes se font encore nourrir.