2021-07-25

En affirmant, la semaine dernière, que tous les Milans noirs étaient partis, j’ai un peu exagéré. Ils sont encore là, bien qu’en plus petit nombre et il s’agit surtout de jeunes de l’année, reconnaissable à leur tête claire. Difficile de savoir si ce sont ceux qui ont grandi sur place ou si ce sont chaque jour de nouveaux oiseaux qui font une halte sur leur chemin de migration. Toujours est-il qu’ils endurent les averses de manière stoïque, comme en troisième photo.

Plusieurs Milan royaux sont passés, ils ont donc débuté également leur migration, qui est pourtant habituellement un peu plus tardive.

Les Buses variables cerclent dans le ciel, certaines visiblement orientées pour la migration et d’autres, peut-être indécises, vont se percher dans la forêt.

Cet oiseau reste encore quelques semaines ici avant d’entreprendre son voyage : la Pie-grièche écorcheur. Le mâle est sur les cinq premières images, ensuite il y a une femelle puis deux photos d’un jeune.

Des jeunes encore, un Rougegorge familier et un Merle noir …

… des Hirondelles rustiques, dont la gorge est encore pâle …

… un Pic épeiche, qui a encore ses plumes rouges sur la tête …

… et une séance de becquée d’un Serin cini au sommet d’un bouleau.

Ce bouleau, de mon jardin, a été bien animé ces derniers jours, fréquenté par
1. des Geais des chênes, dont l’un a la tête déplumée

2. des Gobemouches gris, qui nichent probablement aux alentours pusiqu’ils apparaissent sur plusieurs arbres au cours de leurs chasses.

3. un Verdier d’Europe, venu se sécher après une averse.

D’autres oiseaux, un Roitelet triple bandeau…

… et une troupe de Mésanges à longue queue – depuis peu renommées Orites à longue queue – dont l’une a la tête blanche.

Les écureuils sont rarement visibles à cette saison à cause du feuillage, sauf quand on a la chance de se trouver au-dessus de l’arbre où ils recherchent les châtaignes de l’automne dernier.

Et puisqu’on est dans les rongeurs, voici une visiteuse de mon jardin, Souris domestique ou Mulot sylvestre, je ne sais.

Une rencontre entre deux Demi-deuils -la femelle a le dessous des ailes coloré- …

… et quelques prises d’un damier, mais lequel ?

La semaine se clôt sur une manifestation bruyante de Grands cormorans et de Goelands leucophées, probablement due à la présence d’un banc de poissons.

2021-07-18

Dimanche 18 juillet : les Milans noirs sont partis. Ils étaient encore nombreux le matin et ont cerclé dans les ascendances en criant, comme d’habitude. Graduellement, ils se sont laissés glisser sur le vent et le ciel est devenu silencieux. Les photos qui viendront dans les semaines prochaines seront celles de migrateurs plus tardifs.

Voici donc les dernières photos des Milans noirs de Lugrin, adultes au plumage sombre et jeunes de l’année à la tête claire. Le matin, après une nuit pluvieuse, il faut sécher le plumage au soleil avant l’envol, ce qui m’a valu de belles photos héraldiques. La dernière photo pourrait figurer sur des alertes à la pollution : un morceau de plastique pend du bec de l’oiseau. Il reste à espérer que c’est un objet qu’il transporte et non l’extrémité d’un plus grand morceau qu’il aurait ingéré.

Le départ des milans donne de la place à d’autres espèces que je vais peut-être revoir plus souvent, comme la Buse variable…

… ou l’Epervier d’Europe, celui-ci éloigné de l’espace aérien d’une Hirondelle de fenêtre par un harcèlement en vol.

Les Goélands leucophée ont pris depuis quelques semaines leurs quartiers d’été sur les pentes de la carrière toute proche.

Les Rougequeues noirs s’activent pour de nouvelles nichées. Ce mâle, perché sur une vieille faîtière, pourrait presque se camoufler s’il n’était en constamment en mouvement.

Les Fauvettes à tête noire s’activent dans les arbres et les buissons mais, pour l’instant, sans indice de deuxième nichée.

Comment sait-on que c’est la femelle du Serin cini ? Il suffit de voir le croupion.

Et celui-ci est le Verdier d’Europe, signalé par son galon jaune sur le bord de l’aile.

Aucune hésitation possible pour le Chardonneret élégant, même quand il a la tête dans l’eau.

Je n’ai pas d’affection pour le Pigeon ramier et je ne le photographie que rarement. Mais bon, il est venu, j’ai pris les photos…

2021-07-11

La publication précédente se terminait sur quelques oiseaux de la région toulousaine. Je continue avec encore quelques prises sur ce territoire, dont une qui m’a procuré un grand plaisir : la Huppe fasciée, oiseau devenu très rare autour du Léman. Son nom latin est Upupa epops, ce qui correspond plus ou moins à son « chant ».

Un rapace que je n’avais encore jamais vu a tournoyé quelques instants au loin. Il s’agit d’un Aigle botté.

Deux petits passereaux, que je crois être des juvéniles de Tarier pâtre.

Au bord d’un cours d’eau,bien alimenté grâce aux fortes pluies du mois de juin, voici un Anax empereur…

…et une série de Calopteryx. Les mâles ont les ailes bleu-noir et les femelles les ailes fumées ou verdâtres. Comme je n’avais emporté que mon téléobjectif 100-400mm, impossible de faire de la photo rapprochée. Je ne peux donc pas identifier plus précisément s’il s’agit de Calopteryx vierge, vierge méridional ou occitan. Il est possible que la dernière photo soit une femelle de Calopteryx hémorroïdal, dont le mâle a l’abdomen rouge mais je n’en suis pas certain.

Les Pies bavardes ne sont pas des oiseaux spécifiques à la région toulousaine mais c’est une espèce présente en grand nombre. Les trois dernières photos montrent un jeune de l’année qui quémande, sans succès, plutôt que de se débrouiller par lui-même.

La Pie bavarde me permet aussi de faire la transition et de revenir à Lugrin où j’ai capté cette scène d’une Pie qui dispute le perchoir à un Milan noir, pourtant bien paisible.

Ils seront bientôt absents de notre ciel lugrinois puisque la migration post-nuptiale à lieu entre le 10 et le 20 juillet, direction Mali et Niger en passant par l’Espagne et Gibraltar – sans pass sanitaire. Les derniers oiseaux, au plumage très tacheté sur les ailes, sont des jeunes de l’année.

Voici une Buse variable, aussi née cette année puisque la queue ne porte pas de barre terminale.

La Bondrée apivore, par contre, est adulte.

Les Martinets noirs attirent l’attention par leurs cris perçants lorsqu’ils chassent au-dessus des toits. Leur manège curieux sous une toiture me fait penser qu’il y a des jeunes à nourrir là-bas mais je n’ai observé cela qu’une seule fois.

Un Geai des chênes est passé, chose rare, à portée d’objectif.

Une femelle de Pie-grièche écorcheur doit avoir son nid dans la haie sous cet arbre car je l’aperçois régulièrement au cours de mes promenades.

Le Gobemouche gris doit aussi avoir des becs à nourrir, vu ce qu’il transporte

La capacité de camouflage du Pic vert ne cesse de me surprendre : voyez-vous, sur les deux premières photos, l’adulte au niveau du gui en dessous du jeuneperché au sommet ? Lequel jeune est venu se percher au-dessus de mon affût pendant que je guettais les oiseaux venant à la source.

Voici ces oiseaux qui sont venus fréquenter le point d’eau : les Mésanges à longue queue …

… le jeune Rougegorge familier …

… un Pouillot, sans pouvoir donner plus de précision …

… des Chardonnerets élégants …

… et des Serins cini.

Un micro arc-en-ciel dans les éclaboussures d’un ruisseau donne l’occasion de passer aux oiseaux lacustres.

Les Harles bièvres, femelles uniquement, sont plus à l’aise dans l’eau que sur la rive.

Les Grands cormorans sont chaque année plus nombreux.

La Mouette rieuse arbore son plumage nuptial : tête chocolat.

Cette série prend fin avec un superbe Vulcain Vanessa atalanta, qui semble tout frais éclos.