Le vol du Martinet noir est une glissade continue et bruyante à grande vitesse. Il n’y a jamais d’oiseau seul, c’est toute la colonie qui chasse les insectes.
Les Milans noirs se rassemblent ces jours-ci en groupes, de 5 à plus de 60 oiseaux, et tournent dans les ascendances thermiques. Des intrus comme les Buses variables se glissent parfois dans ces spirales, sans bagarre. Un Milan noir a pris son en-cas en vol alors qu’un autre est venu me survoler d’assez près pour un portrait en gros plan.
Quelques attitudes typiques de la Corneille noire.
Re-voici, puisque ce sont des oiseaux observés à chaque fois que je passe à la source, des Fauvettes à tête noire – femelle avec la tête rousse.
Revoici aussi une Mésange bleue, juvénile…
… et un juvénile de Rougegorge familier.
Pour la première fois depuis que je photographie des oiseaux à la source, j’ai observé un Grimpereau prenant son bain. Difficile ensuite de dire de quel grimpereau il s’agit puisque c’est le motif des « échelles » sur les ailes et la longueur de l’ongle postérieur qui donnent des indices.
Les Serin cini sont aussi des visiteurs réguliers qui apparaissent chaque semaine dans mes photos, ici un mâle.
Quand les prairies ne sont pas détrempées par les fréquents orages de cette semaine, on peut voir des papillons, dont le Demi-deuil…
… ainsi que d’autres insectes comme le Stenopterus rufus, aux belles gambettes, ou la Punaise rayée.
Je n’ai pu identifier ces deux coléoptères mais les antennes en « feuille », signe disctinctif des mâles, en font une jolie photo.
La semaine se termine sur quelques observations en région toulousaine.
En premier, un oiseau noir à la joue grise dans une cavité sombre, difficile à voir bien sûr. Les Choucas des tours nichent dans la voûte de la grotte du Mas d’Azil, constituée de calcaire bien sec, un site idéal bien que très touristique.
Je tenais à photographier les Hérons garde-boeufs, nombreux autour de Toulouse mais pas toujours à portée d’objectif. La chance m’a souri, un petit groupe constitué de deux adultes et un juvénile – bec et pattes gris – sont venus boire non loin de moi.
Un petit groupe de Verdiers d’Europe picorait dans des buissons voisins.
Et une libellule, peut-être une des espèces de Gomphe, s’est posée au milieu du chemin.
Je n’aurais jamais imaginé m’enorgueillir un jour de la surveillance d’un tas de fumier, si ça ne m’avait offert un joli Cochevis huppé, oiseau de la famille des alouettes.
Et enfin une observation peu fréquente pour moi, des Bruants proyers.












































































































































































































