2021-04-25

Alorrs qu’en montagne la neige est encore bien présente, …

… plus bas au bord du lac, la première nichée de Corneilles noires est visible, avant que le feuillage ne la cache.

Quelques raretés, pour commencer un Merle à plastron, hélas un peu rapide pour le photographe.

Un mâle de Rougequeue à front blanc. On voit bien l’origine du nom.

Et ce qui pourrait être un Autour des palombes : capuchon sombre, hanches larges et silhouette un peu plus lourde que celle de l’épervier.

Je commentais, dans les précédentes publications, la difficulté à photographier des oiseaux communs comme les Merles noirs, à cause de leur méfiance. Il semble que ma patience et mon passage quasi quotidien à la source finissent par être récompensés. Il y a eu des mâles – noirs – et des femelles – brunes.

L’autre oiseau qui fait preuve d’une grande méfiance est la grive. Alors assister à la collecte de matériau pour la fabrication du nid est un privilège que j’ai savouré.

Encore un oiseau farouche qui a pris l’habitude de ma présence à la source : l’Etourneau sansonnet. Mâle au bec teinté de bleu à la base et femelle au bec jaune. mais c’est l’irisation du plumage qui est magnifique chez cet oiseau.

Dernier « méfiant » de la série, le Chardonneret élégant. Après une brève querelle, les deux oiseaux se sont calmés et on procédé à leurs ablutions.

Il y a quelques jours, je pensais avoir repéré une Mésange à longue queue de la sous-espèce « caudatus », à la tête toute blanche. Mais cette fois, c’est tout bonnement un individu qui a la tête plus pâle que les autres oiseaux – voir la dernière photo, puisqu’on aperçoit un peu des bandes latérales noires sur la tête. Donc pas de sous-espèce originale…

Les oiseaux habituels n’en sont pas moins beaux. Les Fauvettes à tête noire commencent les parades de séduction, sous le regard attentif des femelles – à tête brune.

Et justement une Fauvette à tête noire m’a donné l’occasion de montrer comment boivent les oiseaux. Après avoior saisi une goutte d’eau dans le bec, il faut remonter la tête et la pencher en arrière pour la faire descendre dans le gosier. Sur la photo en gros plan, on la voit, cette goutte d’eau.

Pinson des arbres, mâle en premier et femelle en deuxième photo.

Serin cini, femelle seulement pour cette semaine.

Roitelet triple bandeau

Pic épeiche, mâle avec le bandeau rouge derrière la nuque.

Quelques images de Milan noir, comme d’habitude.

Et cette semaine se clôt avec un Pouillot véloce dans une posture d’haltérophile.

2021-04-18

Le passage d’insectes jaune doré a aiguisé ma curiosité : tout simplement des abeilles couvertes de pollen de pissenlit.

L’apparition des fleurs s’accompagne d’autres butineurs : un papillon de la famille des Boloria ou des Clossiana – les « damiers » et l’Aurore avec ses ailes blanches et oranges, difficile à capter car très mobile.

Cette année, il me semble que les Fauvettes à tête noire sont très nombreuses mais peut-être que la source est un lieu de rencontre entre femelles -tête brune- et mâles -tête noire, avant le début des nids.

Impossible de distinguer mâle et femelle chez le Pouillot véloce mais ils sont aussi assez nombreux ces jours-ci.

Pour le Chardonneret élégant, la distinction est possible : si la couleur rouge passe derrière l’oeil, c’est un mâle. Là, je doute…

Les Mésanges charbonnières mâles ont la couleur jaune du poitrail plus vive et la bande noire au milieu de la poitrine plus épaisse que les femelles. Ici aussi, je reste dans le doute.

Chez la Bergeronnette grise, le passage du dos gris à la nuque noire est bien délimité chez le mâle et progressif chez la femelle. La dernière photo serait donc un mâle.

Si la base du bec est bleue, pas de doute, c’est le mâle de l’Etourneau sansonnet.

Là aussi, pas de doute, c’est le mâle du Rougequeue noir, la femelle est grise.

Trois photos du Serin cini mâle, avec sa joue grise et surtout le ventre jaune vif.

Sittelle torchepot, peut-être femelle, le mâle prend au printemps une couleur plus soutenue sous la gorge.

Les sexes sont semblables pour ce que je crois être un Pipit des arbres, oiseau tellement discret que je ne l’ai observé que deux fois en plus de vingt ans.

Pas de distinction possible chez les grives, mais au moins je sais que celle-ci est la Grive musicienne, reconnaissable au taches en forme de pointe de flèche sur ses flancs.

Ne cherchez pas si c’est un mâle ou une femelle, c’est un Rougegorge familier qui a mal dormi.

Deux écureuils prospectaient un vieux châtaignier. A mon passage, l’un d’eux à disparu et l’autre s’est immobilisé – technique de cet animal pour passer inaperçu. Je suis resté immobile aussi et j’ai observé, au risque de provoquer un torticolis. Chauffé par le soleil, il a fini par somnoler un bon moment avant de remonter plus haut hors de vue. C’est l’autre animal qui est alors venu danser dans les branches avant de m’examiner avec attention.

Encore et toujours du Milan noir mais ils sont très nombreux autour de chez moi et tellement impressionnants.

La vie de Buse variable n’est pas facile tous les jours, surtout quand on croise une troupe d’une trentaine de Corneilles noires, qui défendent âprement leur espace aérien. Il y a parfois de vrais coups de bec !

Les mêmes Corneilles noires sont aussi capables de se chamailler entre elles pour un bout de nourriture.

2021-04-11

J’ai enfin compris qui vient poser les oeufs dans mon jardin à Pâques. Ce ne sont pas les cloches et encore moins les lapins, ce sont les corneilles ! … et ce n’est pas un montage photographique.

Mais, dès que les livraisons sont terminées, les Corneilles noires se remettent à la construction du nid.

Ce que font aussi, avec des brindilles plus modestes, les Mésanges bleues.

Du côté des Milans noirs, des couples se reforment – puisqu’il paraît que les couples sont stables même si les oiseaux migrent séparément – ce qui donne des vols nuptiaux spectaculaires et des appels bruyants sur les perchoirs.

Un passage « mixte » me permet de montrer la différence entre le Milan royal à gauche et le Milan noir à droite.

Ces quatre oiseaux sont de la même espèce, la Buse variable. On comprend bien la raison de ce nom.

Encore un rapace, le Faucon crécerelle. Un couple niche dans le clocher de l’église de Halstroff (nord de la Moselle) et j’ai eu le plaisir d’y voir la femelle avant qu’elle parte en chasse.

Toujours à Halstroff, un Epervier d’Europe a cerclé juste au-dessus de moi.

Les Alouettes des champs sont revenues dans les champs de Halstroff, oiseau malheureusement absent des prairies de Lugrin.

Quelques oiseaux de couleur jaune, en premier le Bruant jaune – des mâles seulement…

… des Serins cini, mâles en premier et femelle en dernière photo …

… et du Verdier d’Europe – mâle seulement – et on voit qu’il est en effet plus vert que jaune.

Pour rester dans ces couleurs, voici un Roitelet triple bandeau.

Passons au rouge avec le Rougegorge familier …

… et le Rougequeue noir. En première photo une femelle qui a capturé une araignée, ce qui semble être une proie favorite de ces oiseaux. Les trois dernières photos sont celles de mâles

Restons dans le noir avec la Fauvette à tête noire, dont la femelle bien entendu n’a pas la tête noire mais rouille.

Un oiseau qui présente plusieurs couleurs, le mâle du Tarier pâtre. En deuxième photo, je pense que c’est une femelle de la même espèce mais je n’en suis pas certain, par manque de signe distinctif.

En noir et blanc, les Bergeronnettes grises.

Aussi en noir et blanc, le Pic épeichette.

Un peu de discrétion malgré des couleurs affirmées chez le Pic vert et le Geai des chênes.

De la discrétion par la teinte et la taille, le Pouillot véloce.

Le camouflage très pro du Grimpereau. Celui-ci, j’en suis sûr, est un Grimperau des bois, identifié par son chant. Un autre critère, visible sur ces photos, est la longueur de l’ongle postérieur.

Une surprise à la source-baignoire, une Mésange à longue queue sans queue – séquelle d’une rencontre avec un prédateur probablement – mais aussi distincte par sa tête blanche. Il s’agit d’une sous-espèce caudatus différente des autres Mésanges à longue queue de la sous-espèce europaeus que je vois habituellement ici, sur la photo de droite. En passant, l’espèce a été renommée Orite à longue queue, puisque cette espèce ne se rattache pas aux mésanges.

Quelques oiseaux du lac. Mon terrain de chasse de la réserve de la Dranse est trop éloigné selon les critères de confinement et ce sont donc des oiseaux vus depuis la plage en bas de ma rue.
Une Mouette rieuse

Deux Goélands leucophées

Un Héron cendré qui prépare son atterrissage

Un mâle de Harle bièvre

Les journées chaudes avant Pâques ont fait sortir les lézards …

et de nombreux papillons, dont celui-ci porte le joli nom de Robert-le diable.

Et si un hirondelle ne le fait pas, le printemps ne se fait pas sans hirondelle. Ici deux Hirondelles rustiques, probablement des mâles d’après la longueur des « filets », les grandes plumes de la queue.