2021-02-14

Malgré la Saint Valentin, le froid en extérieur était trop marqué ces derniers jours pour que les oiseaux se livrent à des parades amoureuses, sauf …

… les Grands corbeaux, montagnards de nature et donc apparemment insensibles au froid.

Les grives, ici des Grives draines je crois, sont aussi en pleine période de séduction et se poursuivent dans les arbres en grésillant mais sont par conséquent encore plus difficiles à photographier qu’à l’habitude.

Les Fuligules morillons sont plus remarquables par leurs rassemblements sur les eaux calmes et les amerrissages un peu maladroits, bien qu’ils soient aussi en période de formation de couples.

J’ai aperçu une Foulque macroule piétinant des roseaux comme pour préparer un nid, ce qui m’a paru assez hâtif mais « oiseaux.net » mentionne une période de reproduction allant de mars à septembre.

Les Mésanges à longue queue continuent à vivre en groupe et viennent bruyamment autour de la mangeoire installée pour l’hiver.

Une autre mésange, la charbonnière, dans une posture originale.

Un Chardonneret élégant, malheureusement dans une situation très sombre, mais lui aussi figé dans une posture intéressante.

Les Pics épeiches tambourinnent leurs territoires lorsque le soleil fait croire à l’approche du printemps.

Le Pic épeichette, tout petit et discret, fait aussi entendre son tambourinage qui ressemble, disait un auteur dont j’ai perdu la référence, à une dactylo en folie. Oiseaux.net parle d’un « crépitement » mais c’est moins poétique.

Pinson des arbres, mâle et femelle, sans autre remarque.

Voici un oiseau difficile à voir, sauf quand il s’approche de la mangeoire en hiver. C’est l’Accenteur mouchet. Il ressemble à un moineau, à peine plus gros, et s’en distingue par le gris bleuté de la gorge, sauf l’individu de droite, beaucoup moins typé.

La Sittelle trochepot se repère à ses cris « huit-huit-huit » et lorsqu’elle frappe une noisette. Elle va coincer le fruit dans une fissure d’écorce, son enclume, puis tape patiemment du bec jusqu’à ouvrir la coquille.

Une Pie bavarde.

Une Buse variable a tourné au-dessus des prés allant d’un perchoir à l’autre, sans doute pour surveiller les éventuels mouvements de rongeurs au sol.

Un Epervier d’Europe a survolé les prés à grande vitesse, ne m’offrant qu’une seule opportunité de déclenchement.

Et pour terminer, le passage d’un Milan royal m’a empli de bonheur : c’est un oiseau magnifique, silencieux, au vol franc et décidé.

2021-01-31

Petite semaine photographique, avec des averses fréquentes. Les oiseaux sont le plus souvent à l’abri mais ils se montrent à la moindre éclaircie et commencent à chanter si le soleil perce, même très peu.

Commençons par des oiseaux communs, les Moineaux domestiques

Le Rougegorge familier m’a également offert de belles poses.

Les Mésanges bleues sont aussi communes mais j’ai pu en photographier une en chasse aux insectes, en vol.

La Grive draine, comme toutes les grives, ne se laisse pas approcher mais parfois elle fuit trop tard et a été prise en vol.

Le Pic épeiche a aussi pris son envol lorsque j’étais assez près pour un déclenchement.

Ce grimpereau , très occupé à rechercher des insectes dans l’écorce d’un chataignier, ne s’est pas inquiété de ma présence. D’après son ongle postérieur, court, et le motif du plumage, ce serait un Grimpereau des jardins.

Sur le lac, de grands rassemblements de Grèbes huppés se forment avec 150 à 200 oiseaux qui dorment, pèchent ou font simplement des va et vient. Dans les endroits calmes des couples esquissent des bribes de parades nuptiales.

Les Grèbes castagneux s’occupent avant tout de plonger sans relache pour pêcher de petits poissons. La formation de couples viendra plus tard.

Les mâles des Nettes rousses siestent avec le bec sous l’aile mais surveillent tout de même la femelle qui est sous les branchages. Il s’agit de ne pas laisser passer sa chance !

Les Fuligules morillons sont bien actifs pour séduire les femelles : plusieurs mâles accompagnent une femelle dans tous ses déplacements, y compris lorsqu’elle plonge. Parmi les signaux de séduction, à part le plumage noir et blanc, il y a la huppe derrière la tête et l’oeil jaune vif.

Mais voilà un individu atypique : l’oeil n’est même pas jaune terne et la face est blanche. Ce pourrait être un jeune né en 2020, qui ne prendra son plumage définitif qu’en deuxième année.

Ce Héron cendré semble méditer sur son sort : pourquoi n’est-il pas parti en migration vers le sud comme beaucoup d’autres … Sale temps sur les rives du Léman !