A l’image de nos ancètres, je scrute le ciel pour y voir des signes… Très rare cette trainée, cela signifie que le retour à la « normale » n’est pas encore pour demain !
Le ciel n’est pas toujours bleu et la grisaille freine les possibilités de prendre des photos acceptables. La Pie bavarde ne change pas ses comportements querelleurs et bruyants pour autant.
En bord de lac, chez certains oiseaux l’agitation printannière a débuté. Les Fuligules morillons pataugent en groupe, assez rapidement. Quand on y regarde de plus près, on voit qu’il y a une femelle -flancs bruns- encadrée si ce n’est poursuivie par plusieurs mâles – flancs blancs.
Les Harles bièvres sont de plus en plus nombreux avec, pour l’instant, plus de femelles que de mâles.
Sur le plan d’eau de la réserve de la Dranse, je vois à chacune de mes visites deux Grèbes castagneux. Un couple peut-être.
Le Grand cormoran qui était migrateur il y a 15-20 ans est devenu, pour une partie des individus, un oiseau installé à l’année, même pendant les périodes les plus froides.
Apercevoir un Martin-pêcheur est toujours un plaisir. Comment l’inviter à se rapprocher ?
Le Cincle plongeur n’a pas, lui non plus, daigné s’approcher.
En voilà un qui n’a pas été craintif, le Troglodyte mignon. L’oiseau est farouche si on bouge mais il semble ne pas s’inquiéter d’un photographe immobile. Il s’est même ébroué, preuve d’une totale sérénité.
Ce Roitelet triple bandeau ne m’a laissé qu’une chance, que j’ai pu saisir.
Quelques grives mais lesquelles ? Je les ai nommées, sans certitude.
Pas de difficulté à identifier les Pinsons des arbres, mâles -tête grise, gorge rosée- ou femelles de couleur brune.
Les mésanges sont aussi assez faciles à identifier. La plus « propre »est la bleue, qui revient toujours la première à la source après l’installation de mon matériel et qui se baigne par toutes les températures.
Certains pics commencent à tambouriner leur territoire, les jours de soleil. La majorité s’adonne tout de même au nourrissage. Je n’ai photogarphié que deux femelles – pas de rouge à l’arrière de la tête- mais celle qui pique dans le sapin mort montre ses formidables pattes.
Les Rougegorge familiers sont, je trouve, très élégants.
Le Verdier d’Europe a refait son apparition dans les haies ces derniers jours.
Au chapitre des grands oiseaux, voici le Grand corbeau, reconnaissable à sa queue cunéiforme et à son croassement grave sur une seule syllabe.
L’Epervier d’Europe est souvent présent au-dessus des près, chassant grives ou pigeons ramiers. Il me semble que la proie de l’oiseau des trois dernière photos est un merle.








































































































































