2021-01-24

A l’image de nos ancètres, je scrute le ciel pour y voir des signes… Très rare cette trainée, cela signifie que le retour à la « normale » n’est pas encore pour demain !

Le ciel n’est pas toujours bleu et la grisaille freine les possibilités de prendre des photos acceptables. La Pie bavarde ne change pas ses comportements querelleurs et bruyants pour autant.

En bord de lac, chez certains oiseaux l’agitation printannière a débuté. Les Fuligules morillons pataugent en groupe, assez rapidement. Quand on y regarde de plus près, on voit qu’il y a une femelle -flancs bruns- encadrée si ce n’est poursuivie par plusieurs mâles – flancs blancs.

Les Harles bièvres sont de plus en plus nombreux avec, pour l’instant, plus de femelles que de mâles.

Sur le plan d’eau de la réserve de la Dranse, je vois à chacune de mes visites deux Grèbes castagneux. Un couple peut-être.

Le Grand cormoran qui était migrateur il y a 15-20 ans est devenu, pour une partie des individus, un oiseau installé à l’année, même pendant les périodes les plus froides.

Apercevoir un Martin-pêcheur est toujours un plaisir. Comment l’inviter à se rapprocher ?

Le Cincle plongeur n’a pas, lui non plus, daigné s’approcher.

En voilà un qui n’a pas été craintif, le Troglodyte mignon. L’oiseau est farouche si on bouge mais il semble ne pas s’inquiéter d’un photographe immobile. Il s’est même ébroué, preuve d’une totale sérénité.

Ce Roitelet triple bandeau ne m’a laissé qu’une chance, que j’ai pu saisir.

Quelques grives mais lesquelles ? Je les ai nommées, sans certitude.

Pas de difficulté à identifier les Pinsons des arbres, mâles -tête grise, gorge rosée- ou femelles de couleur brune.

Les mésanges sont aussi assez faciles à identifier. La plus « propre »est la bleue, qui revient toujours la première à la source après l’installation de mon matériel et qui se baigne par toutes les températures.

Certains pics commencent à tambouriner leur territoire, les jours de soleil. La majorité s’adonne tout de même au nourrissage. Je n’ai photogarphié que deux femelles – pas de rouge à l’arrière de la tête- mais celle qui pique dans le sapin mort montre ses formidables pattes.

Les Rougegorge familiers sont, je trouve, très élégants.

Le Verdier d’Europe a refait son apparition dans les haies ces derniers jours.

Au chapitre des grands oiseaux, voici le Grand corbeau, reconnaissable à sa queue cunéiforme et à son croassement grave sur une seule syllabe.

L’Epervier d’Europe est souvent présent au-dessus des près, chassant grives ou pigeons ramiers. Il me semble que la proie de l’oiseau des trois dernière photos est un merle.

2021-01-10

Et voilà, une nouvelle année qui débute sous un état d’urgence sanitaire pas limité aux humains : la grippe aviaire aussi est présente. Pour l’instant, je n’en vois pas d’effets notables sur les populations autour de chez moi. La preuve en images …

Le 1er janvier est férié. Peut-être est-ce pour cela que le Milan royal a attendu le 2 pour débuter sa migration vers le nord ? Ce sont les tous premiers oiseaux qui passent, à quelques jours d’intervalle, mais c’est bel et bien direction nord. Ils vont avoir froid mais après tout puisqu’il neige en Espagne ces jours-ci, peut-être que le nord n’est pas si dur.

Le chemin de la migration n’est pas toujours tranquille, comme le montrent ces images des Grands corbeaux qui houspillent le Milan royal. Un des oiseaux, le Milan peut-être, lâche ce qui semble être un débris d’aliment.

J’avais l’habitude de voir les Grands corbeaux par paires, que ce soit en plaine ou en montagne. Cette semaine, il y a eu un grand rassemblement de plusieurs dizaines d’oiseaux, croassant bruyamment et se chamaillant sans cesse quand ils ne pourchassaient pas les rapaces. Formation de couples et parades nuptiales, peut-être.

Les Buses variables font également route vers le nord, aussi tracassées par les Grands corbeaux mais je n’en ai pas d’images. Il y a aussi quelques résidents qui tournent dans les parages.

Au sujet des parades nuptiales, j’ai vu un trio de Cygnes tuberculés. L’un d’eux était visiblement de trop et se faisait sans cesse écarter par les deux autres, jusqu’à une intimidation plus marquée.

D’autres oiseaux sont plus paisibles, occupés à se nourrir, comme les Tarins des aulnes. Si, comme leur nom l’indique, ils se nourrissent des graines d’aulnes, ils apprécient aussi le bouleau ou le mélèze.

On voit que le Tarin des aulnes ne se mouille pas les pattes quand il va boire, contrairement à la Mésange bleue qui prend son bain glacé avec délectation.

S’il fallait prouver qu’il fait froid, voilà les rives du Ruisseau des Combes et la glace qui se forme au pied d’un abreuvoir.

Le Rougegorge familier cherche ses proies, insectes ou petits vers, dans la boue, les alentours étant bien gelés.

Les Pinsons des arbres sont très méfiants et il faut des trésors de patience pour qu’ils approchent d’un point d’eau et que je puisse les photographier.

Les grives, qu’elles soient draine (photo), musicienne ou mauvis, sont très farouches et je rève toujours à de meilleurs clichés. Une prochaine fois, peut-être.

2020-12-31

Pas d’observations exceptionnelles pour cette dernière publication de 2020 mais commençons par les guirlandes qui décorent les arbres. Ce sont les Tarins des aulnes qui viennent en bande se nourrir dans les bouleaux.

Autres oiseaux qui sont venus décorer et animer mes mangeoires, les Mésanges à longue queue. C’est un tel régal que l’une d’elles s’est roulée sur le dos …

Les Fuligules morillons sont assez décoratifs, surtout les mâles avec leur oeil jaune et les flancs blancs, mais quand la fin du jour reflète l’or des roseaux sur l’eau, quel spectacle.

Un petit groupe de Sarcelles d’hiver mâles présentent leurs jolies têtes, hélas un peu loin.

Le Foulque macroule m’a offert son oeil rouge, en passant.

Une Mésange bleue a posé dans un éclairage presque de studio.

La Corneille noire a aussi bénéficié d’une belle lumière.

Le Geai des chênes a été plus difficile à photographier mais il avait aussi une lumière favorable.

Protégé du vent derrière une digue, ce Grèbe huppé siestait sur une eau sombre.

Un Héron cendré survole le lac dans un ciel particulièrement gris.

Le Cincle plongeur se moque éperdument du temps qu’il fait et aussi, apparemment, de la température de l’eau, tant qu’il y a des bestioles à capturer.

Le Troglodyte mignon a eu la gentillesse de remuer un peu moins que d’habitude, ce qui m’a permis de lui tirer le portrait.

Les Grives draines restent toujours méfiantes et difficiles à photographier de près.

Une Buse variable …

… et ce que je pense être un Epervier d’Europe…

…ainsi qu’un Pic épeiche mâle …

… et un Grimpereau constitueent les autres observations de ces derniers jours.

Et j’ai gardé pour la fin deux frustrations.
D’abord ce mulot qui a fait une apparition mais la photo est floue.

Et le Martin pêcheur, venu soudain se poser assez près de moi. Mauvais réglages, les photos ne sont pas bonnes.

J’ai donc encore des progrès à faire pour les prises rapides et 2021 offrira certainement de belles occasions photographiques !