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2020-12-20

Podur débuter cette série, voici un Epervier d’Europe mâle. Normalement, le haut de la poitrine devrait être coloré de rouille, comme les joues. C’est donc un individu atypique, m’a t’on dit.

Atypique aussi ce Rougequeue noir, puisque la grande majorité de ses congénères sont partis passer l’hiver au soleil

Encore un petit solitaire, un Roitelet huppé.

Solitaire aussi, cette Mésange bleue.

Les Mésanges à longue queue sont toujours en bande mais il est difficile d’en photographier plusieurs d’un coup.

Les Grosbecs casse-noyaux se déplacent en petits groupes de 4-5 oiseaux mais ils sont difficiles à voir. Alors je me contente de photos individuelles.

Il en va de même chez les grives, ici la Grive draine. On voit les groupes quand les oiseaux fuient…

Les Corneilles noires forment à cette saison des groupes assez lâches, les rassemblements étant surtout dûs à la présence de nourriture. Les oiseaux dispersés s’appellent bruyamment d’un perchoir à l’autre.

Ces derniers jours il y a eu de nombreux groupes de Pigeons ramiers. Migrateurs ou résidents ?

Les Pinsons des arbres sont là en nombre, certains groupes composés de plus d’une cinquantaine d’oiseaux. Quand ils sont au sol à la recherche de nourriture, ils sont presque impossibles à distinguer malgré un plumage tout de même assez coloré.

Les Pinsons du Nord sont aussi présents en grandes bandes. Prenant l’envol à la moindre alerte, ils sont très mobiles et leur ventre blanc est assez joli à voir quand ils passent d’un arbre à l’autre.

Voilà une Buse variable qui semble installée pour l’hiver. Je l’ai vue à plusieurs reprises dans le même coin. En réalité, il est impossible d’affirmer qu’il s’agit de la même, je n’ai vu aucun signe distinctif, c’est tout bonnement une hypothèse.

Surprise ! je suis tombé par hasard sur ce Pic mar, oiseau que je n’avais jamais repéré sur Lugrin. J’espère bien le voir à nouveau ces prochains jours.

Le Pic mar au-dessus s’est séparé d’un petit groupe de Pics épeiche, ci-dessous, qui prospectait les arbres d’une haie. Le dernier oiseau est voisin d’un Pic vert, je n’ai pu obtenir de cliché des deux nets.

Le Pic vert se nourrit aussi bien en cherchant des insectes au sol que dans les troncs d’arbres. En été, c’est un grand consommateur de fourmis.

Pas d’observations au piège photographique. Un nouvel emplacement que j’ai testé ne m’a procuré que les portraits de tous les chats du quartier… Prochaines prises après Noël, peut-être un ou l’autre renne.

2020-12-06

A peine passée la pleine lune du 30 novembre, l’hiver est arrivé, sans trop de force mais nettement tout de même.

La première neige n’empêche pas les arbres de préparer le retour du printemps avec de beaux bourgeons dorés.

Dans un instant de soleil en montagne, quelques oiseaux sont passés, que je crois être des Venturons montagnards.

L’individu strié pourrait être soit un jeune Venturon soit un Tarin des aulnes, Il aurait fallu voir son dos pour être sûr.

En montagne, puis en plaine, les Pinsons du Nord sont arrivés. Ce sont des oiseaux des pays nordiques qui descendent certaines années dans nos régions pour passer l’hiver. Tête grise ou presque noire, épaules oranges et ventre blanc, ils sont très photogéniques quand ils veulent bien se laisser approcher. Les groupes vont d’une dizaine d’oiseaux jusqu’à plusieurs centaines et incorporent la plupart du temps des Pinsons des arbres, bien de chez nous ceux-ci.

Si la première photo prise dans le brouillard ne permet pas de distinguer Pinson du Nord ou Pinson des arbres, les photos suivantes montrent des mâles de Pinson des arbres.

En observant les pinsons dans les cimes des arbres, j’ai repéré un intrus en bas à droite de la première photo : un Grosbec casse-noyaux.

Restons dans les hauteurs des arbres avec la Corneille noire…

… la Sittelle torchepot …

… un Grimpereau …

… un Pic vert …

… et carrèment au-dessus des arbres, un Pic épeiche.

Pendant ce temps, plus bas, le Troglodyte mignon fouille les broussailles …

… et les mésanges, bleue et charbonnière, prennent leur bain.

Le Grand cormoran, quant à lui, se sèche après sa séance pêche. On dirait presque qu’il essaye un costume et n’est pas sûr de la taille.

Deux Grèbes catagneux.

La récompense d’une longue attente dans le froid et l’humidité : le Râle d’eau, rarement visible car il vit au milieu des roselières. Cet habitat justifie la taille démesurée de ses pattes.

Les Buses variables sont bien entendu très visibles et identifiables mais quand le rapace a le dos tacheté, c’est autre chose. Ce pourrait être un Epervier d’Europe immature ou, mais moins probable, un Autour des palombes.

Le piège photographique du jardin capture toujours du passage, de jour comme de nuit. Un renard, qui n’hésite pas à marquer son passage, un écureuil, une fouine et enfin plusieurs chevreuils.