2020-09-27

Au dernier jour d’une semaine marquée par de fortes pluies, le bilan photographique est faible, tant en quantité qu’en qualité. Voyons tout de même.

Quelques curiosités pour commencer : qu’est ce que ceci ?

des moutons bien sûr !

Et ça, qu’est ce que c’est ?

Un tronc de sapin rongé par le bostryche.
Et ceci ?

Un poteau de ligne électrique tellement usé par le frottement des sangliers (corps mais aussi les dents) qu’il a fallu en planter un nouveau juste derrière, tout en laissant l’ancien pour limiter les dégâts sur le nouveau.
Et voici une feuille d’alchemille, qui recueille les gouttes de rosée, plante de grand intérêt pour les alchimistes en raison de cette vertu.

Reprenons avec les grands migrateurs de la saison, le Milan royal.

De saison aussi, le brâme du cerf a commencé cette semaine. La montagne résonne des appels mais les cerfs sont difficiles à approcher, d’autant plus que la chasse est ouverte. La première photo donne une idée de ce que l’on voit à l’oeil nu, à 5-600m de distance. L’animal visible est un des grands cerfs de la région, qui utilise les falaises derrière lui pour amplifier son brâme. Fûté non ?

Dans les petits oiseaux, il y a encore un Rougequeue à front blanc, immature, …

et un Rougequeue noir…

ainsi que le Pouillot véloce, le Troglodyte mignon, la Mésange nonnette et la Mésange é longue queue.

Et j’ai eu la chance de voir le mâle et la femelle du Bouvreuil pivoine au sommet d’un arbre.

C’est un Ecureuil roux qui ferme la marche pour cette semaine, en espérant que la météo sera plus favorable la semaine prochaine.

2020-09-20

Je ne peux pas espérer être survolé par un vautour à chaque sortie en montagne… mais, en cherchant à revoir des chamois ou des cerfs, que je n’ai ni entendus ni vus, j’ai été survolé par deux aigles. L’un était un adulte et l’autre un jeune, immature, reconnaissable aux plages blanches sous les ailes.

Un peu plus tard dans la journée, c’est une Buse variable qui est passée au-dessus de moi.

En redescendant du pied des falaises, j’ai vu un Bec croisé des sapins, femelle, en train de grignoter des cônes.

Aux altitudes plus basses, dans les arbres de Lugrin, on voit les Etourneaux sansonnet en plumage d’automne : finies les belles plumes irisées jouant du violet au vert, ce sont maintenant les plumes brunes qui ont pris le dessus.

Les gobemouches sortent graduellement du paysage mais on en rencontre encore quelques uns, d’abord le Gobemouche gris …

… et le Gobemouche noir.

Les pouillots, quasiment invisibles durant l’été, refont leur apparition. Pour la plupart ce sont des Pouillots véloces (pattes noires) et parfois des Pouillots fitis (pattes claires). L’oiseau de la dernière photo tentait d’impressionner les moineaux qui occupaient la place au bain-abreuvoir.

J’ai eu le plaisir de voir des Rougequeues à front blanc, d’abord une femelle puis plusieurs jeunes mâles, dits « de premier hiver ». Ils n’auront leur plumage complet (noir charbon sur la tête et à la gorge, poitrine orangée) qu’au printemps prochain.

Si le jeune Rougequeue à front blanc est beau dans sa livrée, je reste tout de même toujours admiratif devant le plumage du Rougegorge familier.

Comme d’habitude, quelques autres oiseaux.

Pour clôturer la semaine, voici une abeille sur une fleur de lierre.

2020-09-13

Cette semaine débute avec une présentation : notre nouveau concierge et portier : Firmin. C’est un lézard qui a élu domicile dans les tubes métalliques du portail, passant du battant de droite à celui de gauche selon son humeur. Il est de moins en moins farouche et c’est dommage que son hibernation débute bientôt car sinon je pourrais bientôt le toucher.

Maintenant, une comparaison entre un petit et un grand oiseau.Tout petit, 9 à 10 cm à peine, c’est le Troglodyte mignon. Celui-ci est plus étoffé que d’habitude, il sort de son bain…

A l’autre extrème, un des plus grands c’est le Vautour fauve : environ 1m de long pour une envergure de 2m30 à 2m60. Celui-ci m’a survolé dans le massif de la Dent d’Oche, déclenchant au passage les cris d’alerte des Chocards à bec jaune.

Les Chocards à bec jaune font à peu près la taille d’une corneille (70 cm d’envergure) et vivent en bandes nombreuses dans les massifs de montagne. A cette saison, ils se nourissent des insectes au sol comme les sauterelles, ce qui provoque des sautillements et des vols très courts, assez surprenants. Les adultes ont les pattes rouges et les jeunes, les pattes noires.

Parmi les corvidés rencontrés en montagne, il y a le Grand corbeau qui a une envergure de 120 à 130 cm, donc plus grand qu’une buse. J’ai été surpris de la couleur bleue qui ressort sur deux des photos (hélas peu nettes), alors que l’oiseau apparaît généralement noir.

La Buse variable se perche habituellement à la cime d’un arbre mais en montagne, en absence d’arbre, elle se perche sur un rocher. Ce jour là, il lui fallait encore faire face à la concurrence des faucons.

Tous les faucons vus pendant cette sortie montagnarde étaient des Faucons crécerelle.

Cette marmotte était postée sur un gros rocher et l’approche du faucon a provoqué son départ, sans cri d’alarme, ce qui me fait penser qu’elle était seule dans son pierrier.

Un coup d’oeil sur le paysage avant de redescendre … en découvrant un profil surprenant et quelques bouquetins, très discrets tout au long de la journée.

Les autres oiseaux rencontrés en montagne sont le Traquet motteux, le Tarier pâtre et le Rougequeue noir.

Autour des pâturages de Lugrin, j’ai aussi observé quelques oiseaux

Un Epervier d’Europe est passé au dessus des prés. Résident ou migrateur, impossible à dire.

Il ne reste plus qu’à afficher les « inclassables », photos prises au gré des observations ici ou là : les fils de la vierge, qui rendent les promenades un peu collantes, une petite araignée sur sa toile et une Aeschne mixte mâle.

2020-09-06

Voici une semaine riche en observations et en rencontres. La migration des Gobemouches se poursuit. Les Gobemouches noirs, reconnaissables au motif noir et blanc des ailes, se postent aux aguets dans les branches élevées des arbres pour bondior vers les nuées d’insectes qui tournent autour des cimes.

Les Gobemouches gris, dont la tête et la poitrine sont striées, participent aussi à ce ballet, même s’ils sont plus souvent sur les branches basses pour aller chasser au sol.

J’ai tenté de prendre ces oiseaux en vol mais ils sont aussi vifs que les insectes qu’ils pourchassent. Difficile de distinguer les noirs des gris dans ces situations.

Je photographie peu les Pies bavardes, très farouches, mais celle-ci est passée à portée d’objectif en m’offrant les belles irisations bleues de son plumage.

Les passages de grandes bandes d’Hirondelles de fenêtre fournissent aussi des occasions de captures en vol.

Et quelques autres oiseaux rencontrés au hasard des promenades quotidiennes.

Une sortie en montagne, entre Mémises et Grand Mottay, au-dessus de Lugrin, m’a réservé quelques belles surprises. Très loin dans les nuages, j’ai tout d’abord vu un Aigle royal harcelé par un Faucon crécerelle. Ils ont tous deux disparus dans la brume et je n’ai pu faire que cette seule photo, sans savoir qui a pris le dessus.

Plus loin, dans les derniers sapins avant les crêtes, un Bec-croisé des sapins (femelle) appelait discrètement.

Ensuite, en explorant une zone plutôt sauvage d’un alpage, proche d’une falaise, j’ai entendu des pierres rouler et ce sont des chamois qui sont apparus. Il y en avait quatre, qui ont tranquillement grimpé la pente avant de disparaître dans la forêt.

Non loin de là, un autre chamois broutait dans la falaise, avant de s’immobiliser dans une posture attentive. J’ai pensé qu’un autre groupe de chamois approchait du bas de la pente …

…mais ce sont deux superbes cerfs qui sont sortis du couvert et ont traversé le pierrier. Le premier a des bois de belle taille (2 premières photos). Quant au second, c’est une grande bête magnifique dont les yeux semblent clairs. Il a déjà combattu, au vu des marques sur sa cuisse, alors que le brâme n’a pas commencé.

J’ai aussi pris le temps de guetter la faune de la réserve du Delta de la Dranse à Thonon. Les Martin-pêcheurs étaient nombreux et bruyants mais lointains. Il a fallu pas mal de temps pour que deux d’entre eux se laissent approcher pour ces quelques photos qui manquent malheureusement de netteté.

Les Grands cormorans ont aussi manifesté bruyamment depuis leurs perchoirs dans les arbres. L’un d’eux a soudain plongé pour ressortir aussitôt avec un poisson de belle taille qu’il a déchiquetté pour en faire deux bouchées.

Un canard, peut-être un femelle de Nette rousse, est venue amerrir juste en face moi.

Deux jeunes Grèbes huppés sont passés près de moi avant de rejoindre un groupe d’adultes au loin.

Pendant les promenades quotidiennes avec le chien, je monte parfois mon équipement pour la photo rapprochée, avec des prises pittoresques qui clôturent cette semaine.