La période de mi- juillet à fin août a été consacrée à d’autres activités que la chasse photo : randonnée vélo et randonnée moto pour l’essentiel. Les photos qui suivent proviennent de différents lieux,que je citerai en légende.
Le 12 juillet j’avais mentionné que les Milans noirs s’apprétaient à partir en migration : le lendemain il n’en restait pratiquement plus, sauf un attardé qui est resté plusieurs jours à crier au sommet des arbres, cherchant sans doute ses congénères.
Le départ des Milans laisse libre champ aux Buses variables. La plupart passent en migration mais quelques unes s’installent pour un temps, de quelques jours jusqu’à plusieurs semaines, parfois jusqu’au printemps.
Voici un des deux Faucons crécerelle vus, après en avoir entendu les cris, autour de la cathédrale d’Auxerre.
Les Hirondelles rustiques sont encore présentes à Lugrin mais contrairement à leur habituel perchoir sur les câbles, j’en ai trouvé une petite bande sur un arbre mort.
Le Grosbec casse-noyaux est trop discret pour que je le voie régulièrement. Pourtant c’est un habitant à l’année à Lugrin.
Les Rougequeues sont encore là mais vont bientôt se raréfier, migrant vers les régions méditerranéennes pour la plupart.
Par contre, les Gobemouches sont de passage. Tous les ans, ils transitent par Lugrin, en mars-avril pendant leur migration vers le nord et en août-septembre durant leur migration vers le sud, Sénégal ou Kenya.
A la source de Lugrin, les oiseaux, nombreux pendant les périodes caniculaires, se font plus rares dès que l’humidité revient. Il y a tout de même quelques passages, surtout de jeunes oiseaux.

Verdier d’Europe juv 
Verdier d’Europe juv 
Serin cini juv 
Serin cini M 
Rougegorge juv 
Merle noir juv
Il y a même encore des nichées tardives chez les Hirondelles de fenêtre (photo prise à Vézelay). J’en profite pour confirmer que les nichoirs « artificiels » sont bien adoptés par ces oiseaux qui peinent de plus en plus, paraît-il, à trouver les matériaux adéquats pour construire leurs propres nids.
Suite des jeunes de l’année avec ce Pic épeiche lugrinois.
Deux Pie-grièches écorcheur, l’une de Lugrin et l’autre lorraine, de Halstroff.
En prospectant la réserve naturelle de l’embourchure de la Dranse à Thonon, j’ai aperçu la Rousserolle effarvatte, peu coopérative pour la photo.
Plus aisés à photographier, quelques uns des centaines de Grands cormorans de la Dranse…
… et un jeune Héron cendré en chasse.
Désoeuvré en attendant l’hypothétique retour d’un Martin pêcheur, j’ai visé un petit groupe de Grèbes huppés. Ce n’est qu’en visionnant les photos sur l’ordinateur que j’ai remarqué la présence en arrière plan d’un renard. Il y avait quelques jeunes grèbes et foulques dans les parages, peut-être accessibles sur un moment d’inattention.
Et voici un renard lorrain, en pleine chasse. Les deux premières photos sont du même individu, la troisième prise le lendemain pourrait être encore du même, si j’en crois l’aspect mais il était très éloigné.
Encore à Halstroff, voici un oiseau que je vois pour la première fois : le Torcol fourmilier. De la famille des pics, il se nourrit au sol, essentiellement de fourmis, comme son nom l’indique.
Pour en terminer avec les oiseaux, un Héron cendré qui se verrait bien en girouette au sommet du clocher de Halstroff.
Au tour des insectes avec un papillon qui m’a donné la sensation d’avoir été vu, une Grande-tortue ou peut-être le plus rare Robert-le-diable, une guèpe aux magnifiques motifs, deux abeilles chargées de pollen et une spendide mouche qui se réchauffe au soleil.
Aux étangs de Halstroff, il y a en été de nombreuses libellules, petites ou grosses. Les deux premières photos montrent des accouplements d’Agrions, mâle bleu et femelle brune.
Il y a aussi de belles araignées, telle cette Argiope frelon. Malgré son nom, c’est une toute petite araignée, absolument inoffensive. Il n’y a qu’à regarder la dimension de la tête, cette prolongation couleur crème entre les pattes avant : elle ne peut faire de mal qu’à une mouche. Bien que son camouflage jaune et noir puisse laisser croire qu’il sert de protection vis-à-vis de prédateurs qui la prendraient pour un frelon, une étude a démontré que l’alternance des stries jaunes et noires sur le corps de cette espèce doublait en réalité le nombre de ses captures d’insectes en agissant comme leurre visuel rendant l’araignée moins visible pour ses proies, bien qu’au milieu de sa toile (source Wikipedia).
Cette publication estivale se clôt sur un nénuphar (ou nénufar) lorrain et un fruit d’églantier lugrinois.
























































