2020-07-12

C’est un article orienté vers les jeunes. J’n ai croisé beaucoup ces deux dernières semaines et vous les présente tout de suite.

En premier , un Pic épeiche qui porte encore sa calotte rouge, essaye de casser une noisette qu’il a coincée dans une fente du tronc. Lassé de ne pas avoir de résultat, il est parti sans insister : ils n’ont aucune patience !

Le Merle noir, avec son plumage tacheté, est beaucoup moins farouche que les adultes et prend le temps d’apprécier si je constitue une menace ou non.

Les jeunes Fauvettes à tête noire sont presque identiques aux femelles mais la calotte rousse est un peu plus terne et on voit encore les commissures du bec un peu jaunes.

Le Rougegorge n’a pas encore sa couleur distinctive sur le poitrail.

Adulte ou jeune ? Pour la Mésange bleue, c’est difficile à dire mais la tête un peu grise plutôt que bleue semble celle d’un jeune oiseau.

Le Verdier d’Europe a déjà ses plumes jaunes en bordure de l’aile mais il est encore très discret par rapport aux adultes

Le Serin cini fait aussi dans la discrétion avant de prendre son plumage jaune au printemps prochain.

Le Grosbec casse-noyaux est vite identifiable par son bec si particulier mais c’est le seul point commun avec les adultes.

La vie de jeune moineau est difficile quand les parents passent leur temps à la toilette ou à voleter de ci de là. Il ne reste qu’à crier pour attirer l’attention.

Les parents Hirondelles rustiques se donnent à fond pour leur progéniture, même quand les jeunes sont sortis du nid et sont capables de voler. Je suppose qu’il faut tout de même de l’entraînement avant de pouvoir passer sa journée en vol à chasser les insectes à grande vitesse.

Le chapitre sur les jeunes se termine avec le Milan noir. Il y a en ce moment des cercles qui regroupent plusieurs dizaines d’oiseaux : il faut bien, là aussi, s’entraîner avant le départ le Niger ou le Mali, dans les tout prochains jours.

Il y a aussi des oiseaux adultes à observer, que ce soit des Milans noirs …

ou des Pie-grièches écorcheur (une seule image de femelle dans cette série).

La Mésange nonnette, qui semble parasitée par des tiques près de l’oeil et sur l’arrière de la tête.

J’ai tenté de capturer en image le Martinet noir dont les bandes traversent le ciel avec des cris aigus.

Et voici le Serin cini mâle adulte qui, malgré ses couleurs, est difficile à voir dans les arbres.

Quelques autres oiseaux, en passant, dont des Corneilles noires frustrées de ne pouvoir prendre la place du coq au sommet de la girouette et qui l’ont fait savoir bruyamment.

Place aux insectes : le Taon promet de belles piqûres cet été. Le Scéliphron prélève de la boue pour construire les loges où il pond. La Guèpe boit en se posant sur l’eau mais les abeilles préfèrent se poser au sol

Abeilles qui, à la ruche, se préparaient à essaimer je crois, vu la danse effrénée.

Un papillon qui pourrait être l’Argus bleu à bandes brunes

Et quelques libellules, pour terminer. L’Orthétrum brun (pour une fois, c’est la couleur de la femelle qui donne son nom à l’espèce) m’avait intrigué par deux petits machins noirs derrière les yeux. C’est grâce au gros plan que j’ai pu voir que cette libellule tient ses deux pattes avant repliées derrière la tête. Curieux !

2020-06-28

Cette série de photos sera géographique puisque, ces dernières semaines, j’ai promené mon objectif dans les environs de Lugrin, en région toulousaine et dans le nord de la Lorraine.

J’ai vu passer plusieurs Grands corbeaux au-dessus des prairies de Lugrin et je soupçonne une nichée dans les grands arbres de la forêt. Ca reste à vérifier.

Le nid de Pic épeiche observé les semaines précédentes est maintenant vide, le jeune oiseau (sommet de la tête rouge) se déplace le long des troncs et vole sur de courtes distances. Il appelle tout de même encore pour se faire nourrir. Et cette fois c’est le mâle, que je n’avais pas vu lors des autres nourrissages, qui est venu s’en occuper.

La nichée de Rougequeue noir sous mon toit m’a donné l’occasion de photographier d’assez près, seulement la femelle malheureusement.

Quelques autres oiseaux observés en passant.

J’ai renouvelé mon matériel pour la photo »rapprochée » avec des résultats plaisants, tant pour les papillons…

… que pour d’autres insectes, comme les syrphes , ces petites mouches déguisées en abeilles…

… ou divers coléoptères …

… ou encore les pucerons ravageurs.

Certaines fleurs rendent aussi pas mal.

En région toulousaine, voici un Machaon,

un jeune Circaète Jean-le-Blanc, rapace qui se nourrit principalement de serpents.

Parmi les petits oiseaux, un Chardonneret élégant et une Mésange bleue dans un cerisier. En principe, elle ne s’attaque pas aux fruits mais aux insectes.

Quelques oiseaux de la famille des hérons : un Héron garde-boeufs, une Aigrette garzette et, plus rare car essentiellement nocturne, un Bihoreau gris.

Les plans d’eau de la région sont tous envahis de Tortues de Floride. Sur Internet, j’ai appris qu’il s’était vendu en France près de 4 millions de ces « petites » bestioles dans les années où elles étaient à la mode. Relachées dans la nature quand elles devenaient trop grosses pour les aquariums, elles prolifèrent maintenant en l’absence de prédateur.

A Halstroff (nord de la Moselle, proche des frontières avec l’Allemagne et le Luxembourg), j’ai eu plus de temps pour chasser la photo. Par contre, un léger défaut de mise au point est apparu sur les photos de sujets éloignés : il est temps de nettoyer l’appareil.

Quelques paillons et autres insectes

Voici la Fauvette babillarde

Le Bruant jaune, mâle

La Linotte mélodieuse, que je ne vois en Haute-Savoie qu’en altitude, était très présente. Le mâle est coloré de rouge, la femelle n’arbore aucun signe particulier.

J’ai assisté à une querelle territoriale entre un Faucon crécerelle et un Milan noir : gagnant, le faucon.

Pas étonnant, puisque le faucon avait une nichée à protéger. J’ai d’abord vu un jeune dans une ouverture de grenier …

puis le reste de la nichée au sommet d’un sapin. Les deux jeunes oiseaux étaient déjà capables de voler sur de courtes distances et criaient bruyamment pour se faire nourrir. A part la première photo qui me semble être la femelle adulte, il est difficile de donner des précisions sur les autres. Les deux dernières, l’oiseau étant assez petit et un peu gris sur la tête, pourraient présenter le mâle.

Les Buses variables étaient nombreuses mais, profitant de la chaleur, se laissaient proter très haut sur les ascendances, donnant peu d’occasions de photos.

La Pie-grièche écorcheur etait présente, le mâle avec son bandeau noir et la femelle brune avec un motif en écailles sur la poitrine.

Le mâle du Tarier pâtre arbore de belles couleurs, la femelle est plus discrète.

Un Rougequeue noir mâle à l’envol.

Les Bergeronnettes grises (jeune en premier puis deux adultes) sont des grands consommateurs d’insectes.

Les Alouettes des champs sont nombreuses dans les champs mais visibles seulement lorsqu’elles montent dans le ciel en chantant. Difficiles à photographier car constamment en mouvement et à contre-jour.

Les Etourneaux sansonnet commencent à se rassembler. C’est la saison oû ils peuvent piller un cerisier en quelques instants.

Les étangs de Halstroff ont longtemps été habités par les poissons, attirant des hérons, aigrettes et cormorans. Cette année, de nouveaux occupants sont apparus, les ragondins. Espèce introduite à la fin du XVIIIè siècle pour produire de la fourrure, ils colonisent maintenant la plus grande partie de la France. Végétariens, ils mangent les fleurs ou les tiges des plantes aquatiques mais aussi les céréales plantées autour de leur logis. Le doute sur l’identité des rongeurs est levée lorsqu’on voit les énormes incisives couleur carotte.

Les hirondelles survolent les plans d’eau pour attraper les insectes, bien sûr, mais aussi pour boire. En rasant l’eau bec ouvert, elles attrapent quelques gouttes sans un temps d’arrêt.

Les étendues d’eau de la Moselle offrent un territoire de choix pour une grande variété de libellules. L’identification n’est pas aisée : il y a par exemples 18 espèces d’agrions que l’on distingue par les motifs de la queue mais aussi par les motifs du thorax, de la face et des ailes. Les deux premières photos montrent le « coeur copulatoire » de l’accouplement, puis des pontes, le mâle restant accroché à l’arrière de la tête de la femelle.

Voici un autre animal qui se cache bien dans les champs : le chevreuil. Je n’ai vu que des mâles. Sur l’avant dernière photo, c’est seulement en vissionnant sur l’ordinateur que j’ai vu qu’il y avait deux bêtes : les trouverez vous ?

Un Renard roux empruntait le même chemin que moi en fin de journée …

et fin de la série avec la fuite du lièvre…