C’est un article orienté vers les jeunes. J’n ai croisé beaucoup ces deux dernières semaines et vous les présente tout de suite.
En premier , un Pic épeiche qui porte encore sa calotte rouge, essaye de casser une noisette qu’il a coincée dans une fente du tronc. Lassé de ne pas avoir de résultat, il est parti sans insister : ils n’ont aucune patience !
Le Merle noir, avec son plumage tacheté, est beaucoup moins farouche que les adultes et prend le temps d’apprécier si je constitue une menace ou non.
Les jeunes Fauvettes à tête noire sont presque identiques aux femelles mais la calotte rousse est un peu plus terne et on voit encore les commissures du bec un peu jaunes.
Le Rougegorge n’a pas encore sa couleur distinctive sur le poitrail.
Adulte ou jeune ? Pour la Mésange bleue, c’est difficile à dire mais la tête un peu grise plutôt que bleue semble celle d’un jeune oiseau.
Le Verdier d’Europe a déjà ses plumes jaunes en bordure de l’aile mais il est encore très discret par rapport aux adultes
Le Serin cini fait aussi dans la discrétion avant de prendre son plumage jaune au printemps prochain.
Le Grosbec casse-noyaux est vite identifiable par son bec si particulier mais c’est le seul point commun avec les adultes.
La vie de jeune moineau est difficile quand les parents passent leur temps à la toilette ou à voleter de ci de là. Il ne reste qu’à crier pour attirer l’attention.
Les parents Hirondelles rustiques se donnent à fond pour leur progéniture, même quand les jeunes sont sortis du nid et sont capables de voler. Je suppose qu’il faut tout de même de l’entraînement avant de pouvoir passer sa journée en vol à chasser les insectes à grande vitesse.
Le chapitre sur les jeunes se termine avec le Milan noir. Il y a en ce moment des cercles qui regroupent plusieurs dizaines d’oiseaux : il faut bien, là aussi, s’entraîner avant le départ le Niger ou le Mali, dans les tout prochains jours.
Il y a aussi des oiseaux adultes à observer, que ce soit des Milans noirs …
ou des Pie-grièches écorcheur (une seule image de femelle dans cette série).
La Mésange nonnette, qui semble parasitée par des tiques près de l’oeil et sur l’arrière de la tête.
J’ai tenté de capturer en image le Martinet noir dont les bandes traversent le ciel avec des cris aigus.
Et voici le Serin cini mâle adulte qui, malgré ses couleurs, est difficile à voir dans les arbres.
Quelques autres oiseaux, en passant, dont des Corneilles noires frustrées de ne pouvoir prendre la place du coq au sommet de la girouette et qui l’ont fait savoir bruyamment.
Place aux insectes : le Taon promet de belles piqûres cet été. Le Scéliphron prélève de la boue pour construire les loges où il pond. La Guèpe boit en se posant sur l’eau mais les abeilles préfèrent se poser au sol
Abeilles qui, à la ruche, se préparaient à essaimer je crois, vu la danse effrénée.
Un papillon qui pourrait être l’Argus bleu à bandes brunes
Et quelques libellules, pour terminer. L’Orthétrum brun (pour une fois, c’est la couleur de la femelle qui donne son nom à l’espèce) m’avait intrigué par deux petits machins noirs derrière les yeux. C’est grâce au gros plan que j’ai pu voir que cette libellule tient ses deux pattes avant repliées derrière la tête. Curieux !








































































































































































































