2020-06-07

Est-il besoin d’aller en Islande ou encore plus loin pour voir de tels paysages ? Il y a des combes entre 1800 et 2000m dans le massif de la Dent d’Oche qui garantissent un spectacle dépaysant.

Dans le même massif, les bouquetins sont rois. Et s’ils sont heureux de siester dans les parois abruptes, ils sont aussi prêts à se lancer au galop à travers les névés.

Bien sûr, j’ai toujours le nez en l’air à guêter le passage des oiseaux. Apercevoir un Aigle royal, même éloigné, avec une envergure de 2 mètres est toujours un régal. Mais « spotter » mon premier Gypaète barbu, envergure 2m60, suffit à combler la journée de randonnée.

Pour éviter le torticolis, je redescends le regard vers le sol, soit pour quelques fleurs…

… soit pour quelques papillons.

Quelques oiseaux vus en montagne, malgré le nom du premier.

Puis des observations faites depuis mon balcon. Les acrobaties sont dignes du Cirque du Soleil, pour attraper le fruit désiré. Il y a deux écureuils de taille adulte et un autre plus petit, probablement un jeune de l’année. D’après le site du Museum d’Histoire Naturelle, « l’Écureuil roux ne défend pas de territoire. Il fréquente un secteur appelé domaine vital où les individus cohabitent« . Ce n’est donc pas nécessairement un groupe familial qui fréquente mon mélèze.

Toujours une observation depuis mon balcon : une nichée de Rougequeue noir. La semaine du 10 mai, j’avais consolidé le nid avec des plaques de carton posées de part et d’autre de la poutre où les oiseaux entassainet des brindilles. Puis plus rien, jusqu’à ces derniers jours où j’ai remarqué des passages de la femelle (gris-brun) puis du mâle (noir). Et dans le nid, j’ai aperçu deux becs … Les adultes sont encore très méfiants et marquent leur inquiétude lorsque j’observe. Alors quelques photos puis je les ai laissés tranquilles.

Et la dernière observation depuis mon balcon. Un Milan noir du voisinage a pris l’habitude de cercler au ras du balcon, même si je tiens l’appareil photo en main (chose qui généralement fait fuir les oiseaux). Je vous présente donc trois clichés de ce rapace coopératif.

Et pour finir, les naissances ont aussi lieu chez les renards. Le renard à la queue mitée, visiteur régulier de mon jardin, serait peut-être une renarde, capturé devant le piège photo avec deux renardeaux.

2020-05-31

Pour une fois, je commence par des insectes.

Si la libellule est nommée, les papillons restent anonymes, sauf le premier. Ils font partie de la grande famille des azurés et des argus. Pour les distinguer, il faut, entre autres, compter les taches noires au-dessous des ailes et noter leur emplacement…

Quelques nichées dont je fais le tour tous les deux-trois jours pour suivre l’évolution. Chez la Sittelle torchepot, le rythme de nourrissage va croissant.

De même chez les Mésanges huppées. Le jeune sort la tête de temps en temps mais sans faire de bruit.

Le plus bruyant est le poussin du Pic épeiche. Il émet un tsit-tsit sonore et interrompu seulement les quelques secondes de la becquée. Curieusement, à ce nid, je n’ai vu que la femelle assurer le nourrissage alors que les deux oiseaux sont habituellement actifs. Soit le mâle a disparu, soit il est en pause aux périodes où je fais le guet.

Un des nids de Milan noir que je surveille est à nouveau un peu visible entre les branches (merci aux grands coups de vent des derniers jours) et il y a deux poussins.

Le Grand cormoran n’est jamais satisfait de son bricolage au sommet des grands arbres et il apporte continuellement de nouvelles branches, au risque de tout faire dégringoler.

Les Grèbes huppés font un peu comme les cormorans mais leur nid est au niveau de l’eau, donc sans risque. Et après le travail, une promenade puis un petit casse-croûte.

Chez les Nettes rousses, je ne sais pas si les nids ont débuté mais il y a encore des courses poursuite dans l’eau et dans les airs.

Les Mouettes rieuses, qui nichent en colonie sur une petite île apportent aussi continuellement des matériaux pour leur nid à même le sol, avec parfois des querelles de voisinage.

Le coin des jeunes… donc seulement de jeunes oiseaux fraichement sortis du nid. Pour le Foulque j’ai tout de même laissé une image avec l’adulte car il est difficile de faire le rapport entre ce poussin à demi chauve et l’aspect de l’adulte.

Les autres oiseaux de la semaine, adultes cette fois.

Un mâle de Fuligule milouin.

La discrétion du Héron cendré quand il se camoufle derrière les herbes.

De la neige ? Une toile abstraite ? Non simplement un gros plan sur le flanc d’un Cygne tuberculé.

Quelques captures des écureuils qui pillent notre mélèze

Et fin de cette semaine avec quelques orchidées.