Est-il besoin d’aller en Islande ou encore plus loin pour voir de tels paysages ? Il y a des combes entre 1800 et 2000m dans le massif de la Dent d’Oche qui garantissent un spectacle dépaysant.
Dans le même massif, les bouquetins sont rois. Et s’ils sont heureux de siester dans les parois abruptes, ils sont aussi prêts à se lancer au galop à travers les névés.
Bien sûr, j’ai toujours le nez en l’air à guêter le passage des oiseaux. Apercevoir un Aigle royal, même éloigné, avec une envergure de 2 mètres est toujours un régal. Mais « spotter » mon premier Gypaète barbu, envergure 2m60, suffit à combler la journée de randonnée.
Pour éviter le torticolis, je redescends le regard vers le sol, soit pour quelques fleurs…
… soit pour quelques papillons.
Quelques oiseaux vus en montagne, malgré le nom du premier.
Puis des observations faites depuis mon balcon. Les acrobaties sont dignes du Cirque du Soleil, pour attraper le fruit désiré. Il y a deux écureuils de taille adulte et un autre plus petit, probablement un jeune de l’année. D’après le site du Museum d’Histoire Naturelle, « l’Écureuil roux ne défend pas de territoire. Il fréquente un secteur appelé domaine vital où les individus cohabitent« . Ce n’est donc pas nécessairement un groupe familial qui fréquente mon mélèze.
Toujours une observation depuis mon balcon : une nichée de Rougequeue noir. La semaine du 10 mai, j’avais consolidé le nid avec des plaques de carton posées de part et d’autre de la poutre où les oiseaux entassainet des brindilles. Puis plus rien, jusqu’à ces derniers jours où j’ai remarqué des passages de la femelle (gris-brun) puis du mâle (noir). Et dans le nid, j’ai aperçu deux becs … Les adultes sont encore très méfiants et marquent leur inquiétude lorsque j’observe. Alors quelques photos puis je les ai laissés tranquilles.
Et la dernière observation depuis mon balcon. Un Milan noir du voisinage a pris l’habitude de cercler au ras du balcon, même si je tiens l’appareil photo en main (chose qui généralement fait fuir les oiseaux). Je vous présente donc trois clichés de ce rapace coopératif.
Et pour finir, les naissances ont aussi lieu chez les renards. Le renard à la queue mitée, visiteur régulier de mon jardin, serait peut-être une renarde, capturé devant le piège photo avec deux renardeaux.

































































































































