A nouveau une « petite » semaine en termes de variété d’animaux rencontrés.
Il y a les habituels, les Milans noirs. Le mâle d’un couple (puisque c’est uniquement la femelle qui couve) qui niche au bord du lac est de moins en moins farouche et vient se percher juste au-dessus de la maison. La dernière photo, de l’oiseau au nid, est d’un nid plus loin sur les hauteurs du village.
Dans l’article du 12 avril, j’avais montré les Mésanges huppées creusant leur nid dans un tronc de sapin mort. Après plusieurs semaines sans signe de vie, ça y est, le nourissage a commencé. Les oiseaux sont très méfiants et je n’ai pu prendre que ces deux photos.
Autre arbre, autre nid : j’ai repéré un nid de Sittelle torchepot, avec les deux adultes occupés au nourrissage. Un des oiseaux est ressorti avec un sac fécal alors que l’autre est ressorti le bec vide. Je me suis demandé si la tâche de nettoyage était partagée entre le mâle et la femelle mais comme je ne parviens pas à les distinguer, je suis resté sur l’espoir d’une égalité …
Il y a eu un échange de nourriture entre deux Geais des chênes. J’ai l’impression que c’étaient deux adultes, donc un geste de renforcement du couple, et non l’apprentissage à l’autonomie pour un jeune oiseau.
J’ai revu du Serin cini à plusieurs reprises mais seulement des mâles.
Les Bergeronnettes des ruisseaux ont probablement un nid dans la berge du ruisseau mais elles ne s’approchent pas de mon poste de guet. La Bergeronnette grise en dernière photo semble contempler le bouillonnement du ruisseau avec circonspection. Elle n’est pas dans son élément, préférant la vase ou la boue.
Retour de migration de la Pie-grièche écorcheur, femelle sur les deux premiers clichés et mâle sur le troisième.
Un petit groupe de Mésange à longue queue est venu boire et se baigner. La photo du centre montre combien cet oiseau est minuscule, comparé à un moineau.
Une Buse variable m’a survolé, un étrange anneau dans le bec, puis dans les serres en deuxième photo. Même en grossissant fortement, impossible de déterminer ce que c’est mais ce pourrait être un orvet ou un petit serpent.
Le piège photo a été pris de folie : une branche souple bougeait devant le détecteur de mouvements, pendant quelques jours de forte bise. Près de 8500 déclenchements pour rien … à part ces trois images du renard « normal », de celui à la queue mitée et de deux sangliers.





































































































































































































