Le mois se termine, on passe à l’heure d’été … et le confinement continue. Heureusement, le lac est tout près, les pâturages à peine plus loin et j’ai un gros chien à promener tous les jours. Comme c’est une période de retour des migrateurs, de formation des couples et de début des nichées, il y a du monde à photographier, même avec un temps limité en extérieur.
Les grands rapaces ne cessent de passer dans le ciel, tournoyant dans les ascendances. Chose qu’on ne voit guère qu’à cette saison : une Buse variable, un Milan noir et un Milan royal qui tournent ensemble.
Chez le Milan noir, il y a du passage et des « installés ». Impossible de dire si les individus qui sont revenus de chaque côté de chez nous sont les mêmes que l’année passée : je n’ai trouvé aucun signe distinctif dans le plumage. Ce qui est certain par contre c’est qu’ils ont reformé des couples : il y a eu des échanges de nourriture et quelques accouplements – malheureusement pas photographiés. La dernière photo montre un vol nuptial.
Le Milan royal ne s’arrête autour de la maison que pour prendre du repos avant de reprendre sa route. C’est un oiseau magnifique, pas étonnant qu’on l’ait qualifié de royal.
La Buse variable passe en grand nombre. Je n’ai pas encore repéré d’individu installé dans le quartier.
Quelques images de Rougequeue noir qui montrent que le nom est justifié, surtout chez le mâle.
La Bergeronnette grise, souvent cantonnée aux rives du lac en hiver, commence à être visible plus haut, le long des ruisseaux.
La Bergeronnette des ruisseaux, quant à elle est encore sur les bords du lac mais devrait se montrer bientôt sur les rives des torrents et ruisseaux.
Au point d’eau au-dessus du hameau, il y a du monde pour le bain et pour boire.
Comme tous les oiseaux, le Pinson des arbres a des démangeaisons malgré le bain et c’est un beau travail d’équilibre pour se gratter.
Un visiteur que je ne vois pas tous les ans : le Pipit des arbres
Le Pic épeichette se fait entendre régulièrement mais c’est rarissime de le voir ainsi, par en-dessus. la calotte rouge vif est le signe distinctif du mâle.
Le Pic épeiche, comme d’habitude, placé au-dessus de l’observateur…
Le Pigeon ramier est facile à observer, peu farouche et commun. C’est peut-être pour cette dernière raison que je le photographie rarement.
Un tout petit oiseau, le Roitelet triple bandeau.
Apercevoir un Pic vert, c’est déjà un plaisir mais en voir deux d’un coup, c’est un régal.
Tous les ans, on peut voir une Harle bièvre nicher au sommet d’un châtaigner. Ca y est, la nichée 2020 va débuter, si ce n’est déjà commencé. En des temps plus libres, je me serais mis à l’affût pour prendre de meilleurs clichés…
Le Héron cendré se perche au-dessus de son nid, vide pour l’instant.
Depuis la rive du lac, j’ai aperçu un groupe de petits canards. Ce n’est qu’en regardant les photos sur l’ordinateur que j’ai pu les identifier : Grèbes à cou noir. L’oeil rouge et les plumes jaune d’or à l’arrière de l’oeil sont caractéristiques. C’est la 158ème espèce cochée dans mon guide ornithologique.
Un G oéland leucophée est passé assez près,
de même qu’un Grand cormoran en plumage nuptial (arrière de la tête et cuisse blanches).
Les écureuils sont sortis de leur léthargie hivernale.
Au piège photographique, d’autres animaux, loir et hérisson, sont sortis de leur hibernation, en plus des visiteurs réguliers du bas du jardin.

















































































































































































