2020-01-26

Le placement du piège photographique commence à payer. Voici quelques tronches de sangliers…

… suivies de portraits de renards …

… et une photo qui m’intrigue : on dirait une bestiole qui transporte une proie. Mais quelle bestiole et quelle proie ? J’ai aussi pensé à un animal qui porte un petit mais on est en hiver… Donc pour l’instant, mystère.
Ajout au 31.01 : c’est peut-être simplement un renard vu de l’arrière et non un animal vu de l’avant. La queue est un peu coudée et les pattes avant sont au-dessus de l’écriture. Ca reste une interprétation.
Le piège photo manque de vitesse de prise de vue et si l’animal est un peu hors champ, l’éclairage des leds infrarouge est trop faible pour donner du relief.

La photo de jour permet de montrer les techniques d’envol du cormoran, qui pousse avec ses deux pattes simultanément, les Harles bièvres, qui courent comme des sprinters, ou le Héron cendré qui se contente d’une grande détente de ses longues pattes.

Avec le reflet pour thème, voici un pouillot (probablement véloce), un Cygne tuberculé, un Grèbe huppé qui dort sur le reflet des Rochers de Naye et un autre Grèbe huppé, bien éveillé.

Sur le thème des alignements, quelques Grands cormorans et quelques Mouettes rieuses dont l’une commence à acquérir son plumage nuptial.

Au chapitre des oiseaux d’eau, trois clichés de Fuligule morillon, à l’oeil jaune, un Fuligule milouin mâle, à l’oeil rouge, la femelle puis le mâle du Canard chipeau, mâle et femelle du Canard souchet avec leur bec en spatule, le minuscule Grèbe castagneux et enfin la Gallinule poule d’eau avec son bec rouge et jaune.

Le mâle de la Sarcelle d’hiver est très difficile à photographier correctement, son plumage un peu chiné ou strié rend la mise au point délicate.

Le Grand cormoran est plus aisé à photographier, déjà par sa taille mais aussi parce qu’il est souvent immobile sur un perchoir. Le Martin pêcheur, bien qu’éloigné, a été trahi par ses couleurs.

Il y a quelques jours j’avais photographié un goeland qui se grattait en vol. Se gratter sans se déséquilibrer dans l’eau est aussi un exploit, que réussissent très bien les grèbes huppés

Un Bouvreuil pivoine mâle semble avoir élu domicile dans un buisson, où je l’ai entendu puis vu à deux reprises.

Les Mésanges à longue queue sont très actives, toujours en bandes de cinq individus au moins.

Et pour finir la semaine, une Sittelle torchepot, un Geai des chênes et un mâle de Pic épeiche.

2020-01-19

Un papillon ne fait pas le printempset on s’en rend bien compte ici avec les températures qui ont plongé vers le négatif. Mais la semaine dernière, avec de belles journées ensoleillées et assez chaudes, ce Vulcain est sorti de son hibernation et s’est chauffé aux rayons de soleil.

Le Geai des chênes continue de faire la tournée de ses réserves alimentaires, soigneusement cachées pendant l’automne.

Le Pinson des arbres, femelle, vit d’insectes et de graines. Quelques mâles chantent mias encore assez timidement.

Les Mésanges, charbonnière ou bleue, chassent les insectes dans les branches et n’oublient pas leur bain quotidien pour l’hygiène et l’entretien du plumage.

Le Rougegorge familier passe de plus en plus de temps à patrouiller son territoire et à chasser ses congénères qui tentent de s’en approprier ne seraient-ce que quelques cm2.

Les Sittelles torchepot, toujours à la recherche d’insectes dans les branchages commencent à se faire entendre. L’une d’elles dans des feuilles de lierre mort m’a offert une vision de belles couleurs.

Le Pic épeichette, ici femelle, à peine plus gros qu’un moineau pique discrètement les troncs pour chercher des larves. Dans quelques semaines, il tambourinera en rafalepour signaler sa présence.

Le piège photo m’a donné du renard mais deux individus au moins, puisque l’un d’eux a une queue très dégarnie (gale ?).

Et enfin, un blaireau, malheureusement flou, mais plutôt dodu si on le compare aux renards pris dans le même champ.

2020-01-12

Voilà une très belle semaine photographique de passée :deux oiseaux que je recherche souvent sont apparus dans mon objectif : le Martin pêcheur et l’Aigle royal. Pas tout à fait par hasard mais sans grand effort de ma part.

Le Martin pêcheur est un habitué d’un plan d’eau dans la réserve de la Dranse à Thonon. La plupart du temps, je l’entends et je le vois passer très loin. Cette fois, je l’ai d’abord vu voler vers un de ses perchoirs puis j’ai pu assister au guet depuis un arbre. Enfin, à deux reprises, l’oiseau a plongé pour resssortir avec un poisson en travers du bec. Le Martin pêcheur entreprend d’assommer ses proies en les frappant contre une branche avant de les avaler.

L’Aigle royal passe de temps à autres au-dessus des crêtes des Mémises et du Grand Mottay, entre 1400 et 1600m. Ce jour, à plusieurs reprises, il y a eu des passages de deux individus. Certains ouvrages indiquent que les sexes sont semblables mais d’autres disent que si le bord postérieur des ailes est courbe, il s’agit d’une femelle, et que si le bord est rectiligne, c’est un mâle. J’ai donc peut-être vu un couple, d’après les deux premières photos.

Retour dans la réserve de la Dranse où j’ai vu, pour la première fois par ici, deux Ouettes d’Egypte. Ce sont des oies à l’origine élevées en captivité et qui colonisent peu à peu depuis la Belgique et l’est de la France.

Dans les haies, le Troglodyte mignon s’agite à la recherche d’insectes.

Le Pic épeiche, mâle, cherche aussi sa nourriture.

Alors que le Pic vert, qui cherche plutôt sa nourriture au sol, essaye de passer inaperçu en se plaquant contre un tronc.

Pour terminer cette semaine, voici les visiteurs de mon jardin, capturés au piège photographique : un chevreuil, passé vers 8h30 un matin, et, de nuit, un renard et deux sangliers.

2020-01-05

Bonne année 2020 ! J’en débute les photos par des natures « mortes » mais les images d’oiseaux et autres animaux viennent tout de suite.

Pour la période des fêtes, j’étais au nord de la Lorraine, proche de la frontière de l’Allemagne et du Luxembourg. C’est une région riche en gibier, surtout des chevreuils et des sangliers.
Les chevreuils sont visibles la plupart du temps à plusieurs centaines de mètres, au beau milieu des cultures. L’alerte est donnée lorsqu’ils perçoivent un mouvement, même lointain. Le signal de la fuite, c’est le miroir blanc sur l’arrière-train, où les poils se hérissent. Pas de miroir, c’est le signe que les animaux sont en confiance.

J’ai tout de même pu, en essayant d’approcher des oiseaux à l’abri d’une haie, photographier quelques chevreuils à moins d’une dizaine de mètres. Le mâle porte encore le velours sur ses bois, velours qu’il arrachera en frottant de la tête des troncs d’arbres pour marquer sa présence.

Les sangliers sont restés très lointains, même si j’ai levé un groupe qui siestait juste de l’autre côté d’une haie que j’ai longé. Mais le temps de trouver une trouée pour passer l’objectifs, ils étaient partis.

Les grands espaces cultivés conviennent au Busard Saint-Martin, grand rapace qui chasse en survolant prairies et cultures à quelques mètres du sol, malheureusement à des moments où la lumière faiblit. J’ai repéré au moins deux individus, femelles ou jeunes, dont l’un avait des plumes brisées à l’extrémité d’une aile.

Autre rapace, plus commun, le Faucon crécerelle. Là aussi deux individus au moins.

Comme la région est assez humide, de nombreux hérons et aigrettes restent en hivernage. Une Grande aigrette était quasiment tous les jours au même endroit, très occupée à rechercher insectes et vers mais trop méfiante pour être photographiée au sol.

La Grive litorne est un oiseau fréquent aussi autour des cultures, dont le dos gris vire presque au bleu selon l’éclairage.

Les haies et buissons sont souvent animés par les Bruants jaunes

Alors que les écorces des arbres sont explorées méthodiquement par les grimpereaux

Quelques autres oiseaux : Etourneau sansonnet, en bande – Pinson des arbres, au sol – Chardonneret élégant – Mésange bleue

A Lugrin, un Epervier d’Europe est venu attaquer, sans succès, les oiseaux qui viennent à la mangeoire d’hiver.

A proximité de la mangeoire, les mésanges bleues et nonnette m’ont accordé quelques portraits.

Les chamois ne se sont pas montrés dans les coins que j’ai explorés, ils sont restés très loin sur d’autres pentes.

Une Fauvette à tête noire, mâle, a fait des étirements dans un rayon de soleil.

Le Pouillot véloce prospecte autant le sol que les buissons à la recherche d’insectes.

Dans un fourré, au pied d’un arbre, gisait un blaireau, mort depuis peu.

Le Père Noël m’a apporté un piège photo : un appareil qui se déclenche automatiquement lorsqu’il y a un mouvement. Voici la première – et seule pour le moment – image correcte captée, en bas de mon jardin : passage d’un chevreuil femelle, un jour vers midi.

La difficulté est de placer l’appareil sur un passage d’animaux, orienté correctement sans quoi ça n’enregistre que le paysage sans l’animal qui a provoqué le déclenchement. Il faut apprendre. Il y aura certainement d’autres images ces prochains jours