2019-12-15

Voici le dernier article de 2019, avec quelques oiseaux du lac et des oiseaux de terre ferme.

Du Grand cormoran, adultes avec le corps noir et immatures avec le plastron blanc. Celui posé sur un tronc a essayéde prendre des poses impressionnantes pour dissuader son congénère de lui piquer sa place.

Les Harles bièvres sur un lac bien agité

Les Fuligules morillons sont rassemblés en grands groupes sur des étangs calmes. Ils s’orientent presque tous dans le même sens, y compris quand ils font la sieste. De temps à autres, l’un deux s’étire, s’ébroue et remet le bec sous son aile pour dormir à nouveau.

Et se gratter la joue en plein vol, pas facile ? Ce Goeland leucophée l’a fait.

En bordure du plan d’eau fréquenté par les Fuligules, j’ai aperçu un rapace qui rasait les arbres, faisant fuir les oiseaux pour peut-être en attraper : un juvénile d’Autour des palombes.

Parmi les corvidés, il y a le Grand corbeau, la Corneille noire et le Geai des chênes

Le Pinson des arbres mâle va bientôt avoir son plumage nuptial, celui-ci est encore un peu terne.

Une mésange huppée est venue se percher dans un houx. La bête est probablement malade, vu la grosseur sur son flanc droit.

La Mésange charbonnière est venue aussi dans le buisson de houx. Il ne manque que quelques flocons pour que ça fasse Noël…

La Mésange à longue queue a dédaigné le houx et a préféré prendre un bain.

Un Pic vert cherche des insectes sur un poteau électrique au milieu des prés.

Cet article et l’année photographique 2019 se termine sur quelques mâles de Pic épeiche, qui arborent un rouge plus éclatant que ceux que je vois habituellement. C’est la tenue spéciale pour Noël !

2019-12-01

Après une semaine assez pluvieuse, il y a peu de photos à publier. Toutefois, en quelques sorties, il y a tout de même une variété intéressante d’oiseaux qui ont accepté d’être capturés dans l’objectif.

Les classiques : le Geai des chênes, le Roitelet triple bandeau et la Bergeronnette grise. Un peu moins classique mais fréquent tout de même, le Cincle plongeur dont deux individus étaient en querelle territoriale en bordure du lac.

Deux corneilles noires sur un arbre, ça n’a rien d’extraordinaire. Mais quand l’une vient piqueter délicatement (affectueusement ?) les plumes de la joue de l’autre, c’est tout de suite plus rare…

De même, le Pic épeiche, ici une femelle, est régulièrement visible dans les branchages. Mais le Pic épeichette, ici un mâle avec sa crête rouge, est beaucoup plus rare ou tout au moins plus difficile à voir car il est à peine plus gros qu’un pinson et qu’il est silencieux.

Sur les plans d’eau, les canards colvert mâles ont la tête qui vire de noir à vert brillant selon la lumière

Les grèbes huppés passent le plus clair de leur temps à plonger dans l’espoir de capturer un poisson alors que la Mouette rieuse, en plein changement de plumage pour prendre sa tête couleur chocolat, prend du repos. Le Héron cendré fait de même.

En règle générale, les grands canards ont besoin de « pédaler » au décollage, comme par exemple ces deux femelles Harles bièvres ou le Grand cormoran.

Puiqu’on en est au Grand cormoran, voici un individu de 1ère année (ventre blanc) qui a pris possession d’une bouée, mais ce n’est pas une mince affaire …

… quand on a les pattes palmées et tout un sens de l’équilibre à développer.

Fin de l’épisode.