2019-11-24

Débutons cet article par deux devinettes : quels oiseaux ont été photographiés ? Ne regardez pas les noms de fichier mais seulement les images, les réponses viennent plus bas.

Vous avez trouvé ?
La première image est un oiseau qui, malheureusement, est élevé strictement pour la chasse et que des « chasseurs » libèrent de temps à autres dans les bois et les prairies alentours pour avoir des bêtes à tirer les jours de chasse. C’est un faisan, mâle.
La deuxième image est d’un oiseau en vol, un oiseau dont le cri retentit dans toute une série de dessins animés. C’est un Pic vert – ou Pivert – vu de dos.

Maintenant quelques photos prises autour de Halstroff, en Lorraine, où j’ai passé quelques jours et où il y a toujours une belle variété de faune.
D’abord quelques attitudes du Faucon crécerelle en chasse.

Un Bruant jaune

Un oiseau plus délicat à identifier, que je crois être un Pipit farlouse

Une Grive litorne

Une Grande aigrette

Quelques chevreuils

et un jeune sanglier, qui faisait partie d’une troupe de six ou sept bêtes pas trop préoccupées de mon arrivée dans leur clairière.

Passons maintenant à quelques prises dans la réserve des Grangettes, à l’extrémité amont du lac Léman.
J’y étais allé avec l’intention de photographier des Martin pêcheurs. Le résultat est mitigé, j’ai vu plusieurs oiseaux mais les photos ne sont pas de bonne qualité, en raison de l’éloignement pour les premières et la baisse de la lumière pour les dernières.

Heureusement les plus gros oiseaux sont plus faciles à figer en image.
Le grand cormoran

Le Grèbe huppé, que j’ai pu approcher pour un joli gros plan.

Le Grèbe castagneux, avec ses plumes de l’arrière train ébouriffées en tutu

Le Harle bièvre, femelle et mâle, avec ce magnifique bec crochu

Le Héron cendré

Le Canard souchet, doté d’un bec long et large pour filtrer l’eau de surface et capturer ainsi sa nourriture. Les trois photos présentent des mâles, le troisième n’ayant pas encore terminé sa mue vers le plumage nuptial complet.

La Gallinule poule d’eau, adulte puis jeune de l’année

Quelques mâles, respectivement le Canard colvert, le Canard chipeau, le Fuligule milouin et la Sarcelle d’hiver

La réserve du Delta de la Dranse à Thonon-les-Bains m’a offert une observation sympathique du Cincle plongeur pêchant dans les enrochements.

Autour de Lugrin, ce sont les oiseaux habituels, dont le Geai des chênes qui ramasse des châtaignes pour les cacher ici et là en prévision de l’hiver.

Je ne crois pas que la Corneille noire fasse des provisions, je pense que c’est une consommation à l’emporter.

Corneille noire qui est toujours territoriale et qui n’hésite pas à attaquer tout intrus dans son espace aérien, comme cette Buse variable.

Et pour finir, les photos sans histoire : un Pic épeiche, un Pinson des arbres mâle, un Milan royal en migration vers le sud et une Mouette rieuse en plumage d’hiver (tête blanche au lieu de chocolat en plumage nuptial)

2011-11-11

Ca y est : première sortie dans la neige, entre 1000 et 1400m d’altitude, donc pas très haut … J’en suis revenu trempé, après le passage d’une averse, et boueux après une glissade dans une pente très humide.

Mais, j’ai tout de même aperçu, à plusieurs centaines de mètres, deux cerfs qui broutaient en toute quiétude.

Les tempêtes d’automne nous valent parfois de beaux spectacles sur le lac Léman, dont cet arc-en-ciel, double qui plus est.

Avant que le gel ne sévisse, quelques champignons percent encore : Helvelle crépue, classée comme comestible il y a quelques années et maintenant mentionnée comme toxique (en cas d’ingestion abondante et répétée, comme la crème caramel, finalement).

A mesure que les arbres se dégarnissent, on peut parfois voir des oiseaux habituellement bien cachés, tel cet Epervier d’Europe, à l’oeil jaune orangé…

… ou le Bouvreuil pivoine, très farouche…

… tout comme les Grosbec casse noyaux, habituellement discrets .

Les Pics épeiche font partie du paysage et ne sont pas particulièrement farouches mais il est rare d’en voir deux sur le même tronc.

Dans une zone civilisée, un parc public, de nombreux oiseaux allaient se nourrir, soit d’insectes comme le Rougequeue noir, soit de baies d’if comme les Merles noirs.

A la source dite Les Fontaines, une Sittelle torchepot m’a fait une exhibition d’acrobatie avant d’aller boire.

Sur les rives du lac, une Bergeronnette des ruisseaux picore les insectes dans les rochers ou dans la végétation.

Toujours sur les rives du lac, un Cincle plongeur s’est enfui à mon arrivée mais est revenu après que je me sois tenu immobile un moment. C’est un oiseau extraordinaire, qui marche et nage sous l’eau pour capturer des insectes ou des petits mollusques. Il nage aussi très bien sur l’eau, comme en témoignent deux des photos. D’en voir un est un régal mais d’en avoir deux côte à côte est un privilège rare.

Ces Grands cormorans sont très certainement des oiseaux qui vont rester sur le Léman pendant l’hiver, puisque les vols de migration sont terminés depuis plusieurs semaines.

Les Rougegorges sont en ce moment très actifs pour se nourrir mais aussi pour délimiter leur territoire en chantant à tue-tête à la cime des arbres et en pourchassant tout concurrent dès son approche.

Quant aux Grèbes huppés, les liens de couples sont confirmés par de courtes parades nuptiales, bien maigres par rapport aux ballets printaniers

L’écureuil roux s’occupe à transporter des provisions.

Les insectes encore visibles, comme cette grande sauterelle, sont un peu engourdis.

Et pour finir, voici le Vulcain ou Vanesse ou encore Atlante, qui pompe les sucres des figues pour accumuler l’énergie nécessaire à son vol migratoire, vers les régions méditerranéennes.