4 semaines depuis la précédente parution mais pas une avalanche de photos pour autant. Entre des journées de grand calme faunistique et des journées de pluie, il n’y a pas une moisson abondante. Par contre, quelques prises comme les cerfs ou le tichodrome échelette m’ont procuré de belles satisfactions. Il y a également quelques photos d’une vipère, rencontrée sur une pente herbeuse bien ensoleillée, visible sous la page Reptiles pour ceux qui n’ont pas la phobie.
Comme tous les ans, la période de fin septembre à mi-octobre est celle du brâme. Le meuglement du cerf s’entend à travers les alpages et les forêts de moyenne altitude. Il n’y a plus qu’à s’approcher en essayant de ne pas être repéré pour apercevoir mâle ou femelle et peut-être réussir une photo.
D’abord une biche, que j’ai surprise en escaladant un talus.
Puis deux cerfs, broutant tranquillement quelques herbes rases, pas du tout en excitation de brâme.
Ce jour là, il n’y avait pas que du cerf mais aussi trois sangliers, en plein jour, ce qui prouve que le lieu est jugé très tranquille par les animaux.

La chasse photo au cerf se passe pour moi au pied des falaises des Mémises. Il y a toujours quelques oiseaux qui passent dans ces falaises, dont le Faucon pélerin.
Il y a également le Tichodrome échelette, dont un qui est venu picorer les insectes assez près de moi.
En montagne , on entend souvent le Cassenoix moucheté mais il est farouche et se laisse rarement photographier.
Dans les espaces plus ouverts, au-dessus des alpages, on voit du Faucon crécerelle, qui parfois resserre les épaules avant de piquer vers une proie.
La période septembre-octobre est aussi celle des passages de Grand cormoran, parfois dans un certain ordre mais le plus souvent en pagaille, peut-être parce que les haltes sont fréquentes sur le lac, dès qu’un banc de poisson est repéré.
Voici un consommateur de poisson, qui se démène pour avaler une proie plus grosse que son bec ne le permet raisonnablement.
De nombreux hérons sont partis vers le sud mais il reste tous les ans un bon nombre d’oiseaux qui ne migrent plus. Il faut espérer que l’hiver ne leur sera pas trop rigoureux.
Les jours de beau temps, les rapaces migrateurs passent, très haut en ce qui concerne le Milan royal…
… et plus bas pour la Buse variable.
Tous les passereaux migrateurs ne sont pas encore partis, comme le Pouillot véloce …
… ou les bergeronnetes grises (ici un jeune de l’année), dont certaines restent et d’autres partent.
Les oiseaux résidents passent une bonne partie de leur temps à se nourrir, pour emmagasiner des réserves, comme les pinsons des arbres …
… les grives musiciennes…
… les corneilles noires…
… les merles noirs (successivement un mâle de l’année, un mâle adulte et une femelle)…
… le Rougegorge familier…
… la Mésange nonette…
… ou la Mésange à longue queue…
… ou enfin le Geai des chênes – celui-ci n’a pas daigné se tourner vers l’objectif.
Se nourrir est aussi la préoccupation des ces deux « mouches » qui butinent les dernières fleurs des prairies.
Et puis, septembre-octobre c’est le temps des champignons, ceux-ci choisis pour leur beauté. L’Helvelle crépue (comestible mais doit êtretrès cuit), le Bolet chrysenteron (comestible), un champigon orange à identifier, une Lépiote (probablement toxique) et un Clitocybe à préciser.






















































