
La semaine dernière, je présentais un champignon orange encore à identifier : c’est une amanite, peut-être l’amanite des césars mais je ne m’y risque pas. J’ai vu aussi une lépiote couverte de goutelettes de rosée et un satyre puant dont les mouches ont mangé tout le chapeau de mucus vert.
Deux sorties dans le massif de la Dent d’Oche avaient pour but de peut-être voir les luttes des bouquetins mâles : il y avait de grands rassemblements de bêtes, jusqu’à une soixantaine, mais je n’ai pas vu d’affrontements et de chocs de cornes. J’ai plutôt vu les grands mâles affalés de tout leur long dans l’herbe ou dormant la tête appuyée sur un rocher. L’approche d’un hélicoptère ou le passage d’un chien, très loin, réveillent tout ce beau monde et provoquent des fuites sur quelques centaines de mètres, après quoi le sommeil ou la pâture recommencent.
En début de semaine, les femelles n’étaient pas loin des regroupements de mâles, parfois avec des petits. En fin de semaine, ni femelles ni petits n’étaient visibles.
J’ai tout de même assisté à une esquisse d’empoignade entre deux mâles, le plus gros n’ayant pas envie de dévier de son chemin, « occupé » par un plus jeune.

Pour en finir avec les bouquetins, quelques images des « vieux sages », ou tout au moins de l’impression qu’ils me donnent.
En montagne, les Chocards à bec jaune sont des oiseaux qui vivent en bandes bruyantes. Peu farouches, ils viennent près des randonneurs au moment du casse-crôute. J’en ai profité pour une photo en vol, prise avec un objectif de 55mm tellement l’oiseau était proche.
Les Rougequeue noirs étaient encore présents en début de semaine mais avaient disparu dimanche, partis pour des contrées plus chaudes.
Il y avait également du Grand corbeau, toujours en contre-jour…
Au voisinage de Lugrin, il y a un mélange de migrateurs de passage et de résidents.
Un Milan royal, volant en direction du sud.

Un Epervier d’Europe, résident j’espère, pour le voir encore cet hiver.

Un rougegorge au bain

Un Grosbec casse-noyaux, habituellement très discret dans les branchages, qui est venu boire devant moi. On le croirait sorti d’un film d’animation.
Le premier Pinson du Nord que je vois cet automne, en espérant qu’il ne présage pas d’un hiver rigoureux. C’est en principe un oiseau qui vit en troupe et cette présence d’un solitaire m’étonne.

Les rayons de soleil des dernières journées chaudes font sortir les lézards de leurs refuges dans les murets.
On trouve encore de nombreux papillons, dont cet Autographa gamma qui attend la nuit.

Et quelques criquets, dont celui-ci qui est peut-être un Criquet migrateur, idnetifiable à la couleur de ses pattes postérieures.






















































































