2019-10-27

La semaine dernière, je présentais un champignon orange encore à identifier : c’est une amanite, peut-être l’amanite des césars mais je ne m’y risque pas. J’ai vu aussi une lépiote couverte de goutelettes de rosée et un satyre puant dont les mouches ont mangé tout le chapeau de mucus vert.

Deux sorties dans le massif de la Dent d’Oche avaient pour but de peut-être voir les luttes des bouquetins mâles : il y avait de grands rassemblements de bêtes, jusqu’à une soixantaine, mais je n’ai pas vu d’affrontements et de chocs de cornes. J’ai plutôt vu les grands mâles affalés de tout leur long dans l’herbe ou dormant la tête appuyée sur un rocher. L’approche d’un hélicoptère ou le passage d’un chien, très loin, réveillent tout ce beau monde et provoquent des fuites sur quelques centaines de mètres, après quoi le sommeil ou la pâture recommencent.

En début de semaine, les femelles n’étaient pas loin des regroupements de mâles, parfois avec des petits. En fin de semaine, ni femelles ni petits n’étaient visibles.

J’ai tout de même assisté à une esquisse d’empoignade entre deux mâles, le plus gros n’ayant pas envie de dévier de son chemin, « occupé » par un plus jeune.

Pour en finir avec les bouquetins, quelques images des « vieux sages », ou tout au moins de l’impression qu’ils me donnent.

En montagne, les Chocards à bec jaune sont des oiseaux qui vivent en bandes bruyantes. Peu farouches, ils viennent près des randonneurs au moment du casse-crôute. J’en ai profité pour une photo en vol, prise avec un objectif de 55mm tellement l’oiseau était proche.

Les Rougequeue noirs étaient encore présents en début de semaine mais avaient disparu dimanche, partis pour des contrées plus chaudes.

Il y avait également du Grand corbeau, toujours en contre-jour…

Au voisinage de Lugrin, il y a un mélange de migrateurs de passage et de résidents.
Un Milan royal, volant en direction du sud.

Un Epervier d’Europe, résident j’espère, pour le voir encore cet hiver.

Un rougegorge au bain

Un Grosbec casse-noyaux, habituellement très discret dans les branchages, qui est venu boire devant moi. On le croirait sorti d’un film d’animation.

Le premier Pinson du Nord que je vois cet automne, en espérant qu’il ne présage pas d’un hiver rigoureux. C’est en principe un oiseau qui vit en troupe et cette présence d’un solitaire m’étonne.

Les rayons de soleil des dernières journées chaudes font sortir les lézards de leurs refuges dans les murets.

On trouve encore de nombreux papillons, dont cet Autographa gamma qui attend la nuit.

Et quelques criquets, dont celui-ci qui est peut-être un Criquet migrateur, idnetifiable à la couleur de ses pattes postérieures.

2019-10-20

4 semaines depuis la précédente parution mais pas une avalanche de photos pour autant. Entre des journées de grand calme faunistique et des journées de pluie, il n’y a pas une moisson abondante. Par contre, quelques prises comme les cerfs ou le tichodrome échelette m’ont procuré de belles satisfactions. Il y a également quelques photos d’une vipère, rencontrée sur une pente herbeuse bien ensoleillée, visible sous la page Reptiles pour ceux qui n’ont pas la phobie.

Comme tous les ans, la période de fin septembre à mi-octobre est celle du brâme. Le meuglement du cerf s’entend à travers les alpages et les forêts de moyenne altitude. Il n’y a plus qu’à s’approcher en essayant de ne pas être repéré pour apercevoir mâle ou femelle et peut-être réussir une photo.
D’abord une biche, que j’ai surprise en escaladant un talus.

Puis deux cerfs, broutant tranquillement quelques herbes rases, pas du tout en excitation de brâme.

Ce jour là, il n’y avait pas que du cerf mais aussi trois sangliers, en plein jour, ce qui prouve que le lieu est jugé très tranquille par les animaux.

La chasse photo au cerf se passe pour moi au pied des falaises des Mémises. Il y a toujours quelques oiseaux qui passent dans ces falaises, dont le Faucon pélerin.

Il y a également le Tichodrome échelette, dont un qui est venu picorer les insectes assez près de moi.

En montagne , on entend souvent le Cassenoix moucheté mais il est farouche et se laisse rarement photographier.

Dans les espaces plus ouverts, au-dessus des alpages, on voit du Faucon crécerelle, qui parfois resserre les épaules avant de piquer vers une proie.

La période septembre-octobre est aussi celle des passages de Grand cormoran, parfois dans un certain ordre mais le plus souvent en pagaille, peut-être parce que les haltes sont fréquentes sur le lac, dès qu’un banc de poisson est repéré.

Voici un consommateur de poisson, qui se démène pour avaler une proie plus grosse que son bec ne le permet raisonnablement.

De nombreux hérons sont partis vers le sud mais il reste tous les ans un bon nombre d’oiseaux qui ne migrent plus. Il faut espérer que l’hiver ne leur sera pas trop rigoureux.

Les jours de beau temps, les rapaces migrateurs passent, très haut en ce qui concerne le Milan royal…

… et plus bas pour la Buse variable.

Tous les passereaux migrateurs ne sont pas encore partis, comme le Pouillot véloce …

… ou les bergeronnetes grises (ici un jeune de l’année), dont certaines restent et d’autres partent.

Les oiseaux résidents passent une bonne partie de leur temps à se nourrir, pour emmagasiner des réserves, comme les pinsons des arbres …

… les grives musiciennes…

… les corneilles noires…

… les merles noirs (successivement un mâle de l’année, un mâle adulte et une femelle)…

… le Rougegorge familier…

… la Mésange nonette…

… ou la Mésange à longue queue…

… ou enfin le Geai des chênes – celui-ci n’a pas daigné se tourner vers l’objectif.

Se nourrir est aussi la préoccupation des ces deux « mouches » qui butinent les dernières fleurs des prairies.

Et puis, septembre-octobre c’est le temps des champignons, ceux-ci choisis pour leur beauté. L’Helvelle crépue (comestible mais doit êtretrès cuit), le Bolet chrysenteron (comestible), un champigon orange à identifier, une Lépiote (probablement toxique) et un Clitocybe à préciser.