Ca y est , c’est l’automne, avec de belles lumières et quelques champignons, pas beaucoup car il manque d’eau.

La lépiote, probablement la variété toxique dite brun-incarnat, apparaît en lisière de haie en profitant de l’humidité de la rosée.

Un autre champignon, plutôt rare : le Satyre puant ou en latin Phallus impudicus. Comme les amanites, il sort de terre comme une petite balle, au deuxième plan, avant de se développer.

En ce qui concerne les oiseaux, les rassemblements de Grands cormorans sont de plus en plus importants. Les deux premiers sont sur le lac Léman. La troisième photo a été prise à l’extrémité est du lac de Neuchâtel, où les cormorans squattent les pieux qui témoignent d’un ancien élevage de coquillages d’eau douce.
La météo ce jour là sur Neuchâtel était à l’orage, ce qui donne un ciel gris sur toute la série de photos.
En premier, deux Bécasseaux variables, je crois

Ensuite un Balbuzard pêcheur, ma deuxième observation de ce rapace.

Des courlis cendrés
Trois Grandes aigrettes parmi des Courlis cendrés

Et l’orage à éclaté, au sens propre, tambourinant sur la tête des Oies cendrées qui ont attendu stoïquement que l’averse passe (ce qui explique la grisaille de la photo). J’avais eu le temps de me réfugier sous un bout de toit couvrant très partiellement un observatoire.

Pour rester en bordure de lac, Léman cette fois, voici quelques images des proies puis des chasseurs, les Mouettes rieuses (qui ont perdu le plumage brun chocolat de la tête en période nuptiale) et une Sterne pierregarin, plus rare. La technique des deux prédateurs est similaire, vol au ras de l’eau au-dessus des bancs d’alevins et plonger soit le bec soit le corps entier pour tenter une capture, avec un faible taux de réussite pendant le temps de mon observation.
La vie de chasseur est fatiguante, il faut donc se reposer, sur une ou deux pattes, au choix. Le Héron cendré est un grand spécialiste de l’équilibre sur une seule patte mais la grandeur de ses doigts lui enlève un peu de mérite.

La Nette rousse, ici une femelle avec un de ses petits est « vegan », se nourrissant d’herbes aquatiques. Elle reste donc la plupart du temps dans l’eau et n’a pas besoin de se poser sur les rives.
Un dernier visiteur des rives, la Bergeronnette grise, qui capture des insectes en marchant à pas précipités suivis de pauses où elle hoche la queue, d’où son surnom « hochequeue ».

Les zones humides offrent encore quelques occasions d’admirer des libellules, comme cette Aeschne mixte mâle, qui patrouille inlassablement sont territoire pour chasser les intrus et tenter d’attirer une femelle.
C’est la migration de Vulcains ou Vanessa atalanta. La migration des oiseaux est déjà une prouesse étonnante mais la capacité de ces insectes à couvrir de grandes distances est phénoménale.

La vie des insectes est dangereuse car les prédateurs sont nombreux, dont le lézard…
… ou le Faucon crécerelle. il capture des insectes au vol ou au sol mais il chasse aussi des petits rongeurs ou des petits batraciens. Le premier est un individu de plaine et les autres photos ont été prises en montagne, vers 1900-2000 m d’altitude. La spécialité du Faucon crécerelle est l’affut en vol sur-place, on parle de la position en Saint-Esprit. C’est la première fois que j’observe deux oiseaux le faire simultanément.
Bien évidemment, en montagne j’ai revu les bouquetins, à croire qu’ils sont poussent dans les alpages comme des grosses plantes.
Et s’il fallait prouver que les grandes cornes ont une utilité : ça permet de se gratter la cuisse sans trop d’effort … par contre quand c’est l’oreille qui démange ça devient compliqué !
Et il y en qui trouvent ça drôle !

L’écureuil ne fait pas tant de manières et prend sagement la pose. Non, en fait il observe attentivement les alentours pour évaluer les risques à poursuivre à découvert.

Et on termine avec l’une des menaces pour tous les rongeurs : la Buse variable

























































































