2019-08-18

La migration a commencé il y a quinze jours avec le départ des Milans noirs. Maintenant , ce sont les premiers grands vols de Grands cormorans, un peu désordonnés.

Les Gobemouches, gris et noirs, font halte quelques jours sur leur chemin vers l’Afrique. Ils se perchent sur des branches et guettent les insectes qu’ils capturent en vol la plupart du temps et parfois au sol.

Le Gobemouche noir est assez différent du gris ci-dessus. La différence est encore plus nette au printemps, lorsque les mâles sont vraiment noirs et blancs.

Il y a encore des jeunes qui devront partir bientôt, reconnaissables aux bords de becs jaunes, ici chez les Rougequeues noirs.

Aussi des jeunes mais qui resteront : Rougegorge, Troglodyte mignon (pas trop mignon celui-ci) et Chardonneret élégant.

Au rayon des adultes, une Sittelle trochepot …

… un Pic vert femelle (le mâle aurait des plumes rouges dans la bavette noire sous l’oeil) …

… des Pics épeiches, mâles tous deux (tache rouge sur la nuque)…

… une Mésange nonette …

… des Fauvettes à tête noire, femelles puisqu’elles ont la tête brune …

… des verdiers d’Europe, femelle à gauche et trois mâles dont le premier très coloré …

… et deux Mésanges à longue queue.

Pour les rapaces, un Faucon crécerelle, femelle …

… une Buse variable, juvénile puisque la queue ne porte pas de barres sombres …

… et un Faucon hobereau subadulte, en pleine chasse aux libellules au-dessus d’un petit lac de montagne (l’adulte a les culottes plus rousses).

Puisqu’il est question de libellules, j’ai eu la chance d’assister à une ponte d’Aeschne bleue. En première photo, un mâle surveillant son territoire. En 2 un gros plan sur la façon dont le mâle s’agrippe à la femelle, juste derrière sa tête, grâce aux crochets qui sont à l’extrémité de son abdomen. Chez les Aeschnes, le mâle accompagne ainsi la femelle pendant le vol de ponte, ponte qui se fait dans les herbes autour du plan d’eau et non dans l’eau directement.

Chez les insectes, encore quelques papillons, qu’il faudrait rechercher probablement dans la famille des Mélitées, au moins pour les trois premiers …

… et puis guêpes des villes, qui s’installent dans une boite aux lettres, et guêpes des champs qui construisent un nid collé contre un rocher.

Il ne reste plus qu’à passer aux mammifères en commençant par un écureuil qui est venu m’observer pendant que j’étais à l’affut pour des oiseaux. Il faudra que j’emporte des noisettes pour mes prochains affûts !

Et la fin est réservée aux bouquetins. Nous avons pris nos casse-croûtes respectifs à quelques mètres les uns des autres. Au début, ils étaient à mes pieds car j’avais grimpé au-dessus de la falaise où j’avais vu le premier mâle (par un passage facile pour le piéton moyen, je n’approche même pas les passages des bouquetins). Ensuite, ils m’ont contourné et sont passés à quelques mètres au dessus de moi. Il y avait cinq grands mâles et ainsi que quelques femelles et des jeunes plus loin.

2019-08-04

Au risque de rendre la suite moins spectaculaire, je débute cet article par les prises rares.

Pour débuter, les chauve-souris qui squattent dans le faible espace entre les panneaux d’isolant et le bardage du chalet (env. 1,5 cm d’épaisseur). J’ai guetté leur sortie plusieurs soirs de suite. Malheureusement, le flash condamne l’appareil à prendre au 1/250è, ce qui est trop lent pour faire des photos nettes. Il y a plus de quarante locataires qui sortent l’une après l’autre à la tombée de la nuit. Il s’agirait de Pipistrelles pygmées, environ 4 à 5 cm de la tête à la queue.

En attendant patiemment des oiseaux à la source où ils vont boire et se baigner, j’étais assis au sol, juste couvert par un filet de camouflage assez lâche. Il y a eu un peu de bruit dans les herbes et deux chevreuils sont venus pour boire. La femelle s’est reculée d’un bond en apercevant ma forme mais le mâle a pris le temps de boire pendant que je raccourcissais mon zoom avec d’infimies précautions. J’ai eu le temps de ces trois clichés avant qu’ils ne repartent en quelques sauts.

Une nouvelle venue dans ma collection d’observations : la Fauvette babillarde. Je lui en veux tout de même de mettre à mal les quelques prunes que j’espérais déguster ces jours-ci.

Un Rougequeue à front blanc, encore jeune.

Encore des jeunes, des poussins de Nette rousse. Apparemment, c’est la garderie, et plusieurs adultes sont venus s’en occuper, surtout des femelles mais aussi un mâle reconnaissable à son bec entièrement coloré. A cette saison, il est en « éclipse », c’est à dire qu’il a perdu son plumage nuptial, en particulier les plumes rousses sur sa tête, qui lui valent son nom. Sur la dernière photo, on voit que les châtiment corporels sont pratiqués chez les oiseaux …

Chez le Fuligule morillon, c’est plus paisible mais il est vrai que la famille est moins nombreuse.

Pour la Mouette rieuse, d’un naturel bruyant, les jeunes manifestent à pleine gorge leur besoin de nourriture.

La Fauvette à tête noire, mâle, semble encourager son petit à se débrouiller seul pour dénicher des insectes dans la végétation…

… alors que pour la Corneille noire, c’est par le dialogue que tout se passe.

Le Merle noir est encore en plumage juvénile mais il est totalement autonome, voire en concurrence avec les adultes pour fouiller un bout de jardin.

Les jeunes Buses variables passent, en migration vers le sud.

Les Milans noirs de Lugrin sont partis, adultes et jeunes, et ceux que l’on voit maintenant sont des individus en migration vers l’Espagne puis le Niger ou le Mali. Retour en février-mars 2020.

Les Pouillots sont encore là pour quelques semaines…

…de même que les Pie-grièches, ici une femelle…

… ou les Bergeronnettes des ruisseaux.

Il y a tout de même des résidents à l’année, comme le Geai des chênes ou le Chardonneret élégant.

La Sittelle torchepot reste aussi attachée à son terroir, été comme hiver.

Sujet de fascination renouvelée : les pattes du Foulque macroule.

Et quelques insectes, en débutant par une sauterelle.

Un Orthetrum brun, mâle

Quelques butineurs, un bourdon, un syrphe, une petite abeille sauvage et un insecte surprenant aux antennes démesurées, de la famille des Ichneumonidae, le Stauropoctonus bombycivorus.

Une punaise qui pourrait défiler à un carnaval

et quelques papillons

En clôture : un écureuil roux