2019-02-17

Un peu plus de variété cette semaine en terme de faune mais aussi particulièrement pour les oiseaux. La migration du Milan royal est bien entammée et la Buse variable commence aussi ses mouvements vers le nord, ce qui se traduit au dessus du Léman par un passage d’ouest en est puisque les migrateurs suivent la rive ou les crêtes qui la longent. Les Etourneaux sansonnet ont maintenant leur plumage nuptial, irisé de bleu-violet, mais leur becs sont encore sombres, le printemps n’est pas tout à fait là. Les premiers papillons, par contre, sont apparus : c’est la Petite tortue (Aglais urticae car les chenilles se développent sur les orties) qui ouvre le bal. D’après mon bouquin, la génération de fin d’été hiverne à l’abri et sort dès les premiers beaux jours.

En premier lieu, quelques photos prises au vol, ce qui est logique pour les oiseaux ou les insectes mais plus original pour le chamois. Autant pour le Roitelet triple bandeau que pour le chamois, la réussite de la photo doit beaucoup à la chance.

Une sortie en montagne a offert une belle opportunité de photographier un Aigle royal, venu chercher une ascendance juste au-dessus de moi

Pendant que l’Aigle tournait, les Chamois montaient la garde de très loin dans les falaises. Une autre troupe plus tard a été dérangée par un chien de chasse qui courait la montagne, seul.

Il ne reste plus qu’à afficher les autres observations de la semaine, plus courantes mais toujours agréables.

2019-02-10

Une semaine marquée par une faible fréquentation des oiseaux dans les lieux où je me suis promené. Alors je me suis rabattu sur les valeurs sûres, les oiseaux que je sais trouver à peu près fidèles à leurs postes habituels. Le Héron cendré qui médite face aux rochers, les Pics épeiche ou le Rougegorge familier qui tournent autour de leur bosquet territorial. J’ai pu y rajouter un passage de Milan royal en migration vers le Nord, un Epervier ou un Autour (distinction difficile à faire sur la seule photo) ou une Mésange à longue queue peu farouche.

2019-02-03

Une nouvelle coche dans ma liste d’oiseaux observés : le Râle d’eau. Entendu puis vu depuis l’observatoire de la réserve naturelle du Delta de la Dranse, au prix d’une longue attente. La diffusion de son « chant » (plutôt des cris répétés) sur mon téléphone portable l’a fait sortir à deux reprises des roseaux.

Aussi dans la réserve, un Geai des chênes est venu manger une purée de baies rouges (cynorrhodon ?) sur une branche assez près de moi.

Pour le reste, dans la réserve ou dans les prairies lugrinoises, ce sont les oiseaux habituels. Le cormoran freine avec les plumes de sa queue. La corneille a trouvé une noix. La Mouette rieuse baille à s’en décrocher la machoire et le Harle bièvre chasse en mettant juste la tête dans l’eau pour voir s’il y a du poisson. La Buse variable a laissé passer une averse de neige en bougeant à peine la tête, sans faire tomber son chapeau neigeux. Le Grèbe castagneux est bien un oiseau adulte, malgré son apparence de poussin : il est couvert de plumes duveteuses qui lui donne cet air mais il chasse les poissons en plongée et il est assez efficace.