Enfin une semaine avec pas mal d’oiseaux. Et certains se sont laissés approcher pour quelques portraits sympathiques.
Premier passage de Milan royal en migration vers le Nord. Deux individus sont passés jeudi très haut au-dessus de Thonon, filant droit malgré le harcèlement d’une corneille protégeant son espace aérien.

Le Pic épeiche est présent toute l’année à Lugrin. Depuis quelques jours, lorsqu’il fait beau, ils tambourinent pour délimiter leurs territoires. J’en ai surpris un en train de creuser sa loge dans un vieil arbre fruitier. Le Pic épeichette, deux dernières photos, qui est aussi censé être présent toute l’année, est beaucoup plus difficile à voir (de la taille d’un moineau). Je ne l’ai jamais aperçu qu’en hiver quand les arbres sont dépouillés
Les hérons sont nombreux à hiverner au bord du Léman. Les adultes ont maintenant leur plumage nuptial, soit une longue plume noire qui descend sur la nuque (voir la semaine dernière). Cette semaine, j’ai pu photographier un « ado », né de l’été dernier donc nommé « 1er hiver » chez les ornithos – deuxième photo.
Chez les canards en général, le plumage nuptial est aussi présent. En témoignent les huppes arborées par les Fuligules morillons, mâles comme femelles. Les Harles bièvres commencent des esquisses de parades, qui consistent pour le mâle à pédaler frénétiquement pour filer sur l’eau en produisant la plus grosse vague possible : des ados avec leur scooter, je vous dis…
Chez les Pinsons, mâle et femelle sont aussi faciles à distinguer par les couleurs, même si le Pinson du Nord (photo 1) a la tête encore grise alors qu’elle sera bientôt noire en plein plumage nuptial.
Les Tarins des aulnes sont encore dans un plumage qui rend l’identification difficile. La femelle a la tête un peu grise et le mâle, en plumage nuptial, devrait être noir. Même si ceux que j’ai rencontré se sont laissés approcher, il m’est difficile de me prononcer.
Chez certains rapaces, comme l’Epervier d’Europe, il y a un dimorphisme sexuel mais pas de plumage nuptial. Exemple, cet Epervier d’Europe, femelle, qui est passé dans le jardin puis au-dessus de la maison, visant probablement les mésanges et moineaux qui viennent à la mangeoire que je leur ai confectionnée.
Enfin, il y a pas mal d’oiseaux chez qui la distinction n’est pas possible. En voici quelques uns, vus cette semaine.
Pour finir, le clou de la semaine : un Troglodyte mignon est venu se poser très près de moi, dans un beau rayon de soleil.











































































































































