2025-11-02

Cette édition est exclusivement composée d’observations en région toulousaine.
Ce qui explique le passage dans le ciel d’un Beluga XL, sortant des ateliers d’Airbus, tout proches. J’apprécie l’humour des concepteurs qui sont allés jusqu’à dessiner une bouche et un oeil sur la carlingue pour justifier le nom de l’appareil.

Retour aux oiseaux authentiques, beaucoup plus petits.
Celui-ci est un mâle de Bruant zizi Emberiza cirlus, solitaire et le seul que j’ai vu.

Encore parmi les Bruants, ceux-ci sont des Bruants rustiques Emberiza rustica, en bandes piaillantes dans les haies. Ils sont de la taille d’un moineau mais avec des moustaches très caractéristiques.

Dans les haies encore, quelques Chardonnerets élégants Carduelis carduelis cherchent des graines …

… graines qu’ils peuvent trouver en particulier dans les cardères Dipsacus fullonum, plante sauvage répandue, aussi appelée Cabaret-des-oiseaux car l’eau de pluie est retenue par les feuilles de sa base, en forme de godet.

Encore un oiseau observé dans les haies, un Pipit spioncelle Anthus spinoletta.

Enfin, une Cisticole des joncs Cisticola juncidis a fait une apparition inattendue dans une haie.

Dans les prairies, de nombreux Tariers pâtres Saxicola rubicola chassent les insectes. Les mâles ont la tête noire, les femelles sont plus brunes, avec le demi-collier blanc à peine visible.

Il faut de l’herbe rase pour que les Bergeronnettes grises Motacilla alba soient visibles. Elles cherchent insectes et larves au sol, en levant les pattes avec une certaine dignité.

Ceux-ci ne vont au sol que s’il le faut pour se nourrir et se rassemblent sur totu ce qui peut servir de perchoir, ligne électrique ou toiture par exemple, ce sont les Etourneaux sansonnets Sturnus vulgaris.

Les Pies bavardes Pica pica sont nombreuses et bruyantes, parfois solitaires parfois en bandes.

Voici un Pic épeiche Dendrocopos major, femelle, dont les plumes sont agitées par un jour de vent soutenu.

Plusieurs jours de suite, des Faucons crécerelles Falco tinnunculus sont passés. Pour commencer, l’un d’eux s’est posé mais l’arrivée d’une pie l’a obligé à manifester son désaccord en un piqué rapide avant de partir vers un perchoir plus calme.

A part ce litige territorial, les Faucons crécerelles se sont adonnés à la chasse, capturant de grandes sauterelles vertes, visibles dans les trois dernières images.

Ailleurs, sur un étang partiellement asséché, quelques Gallinules Poules d’eau Gallinula chloropus cherchent de bonnes pousses végétales.

En bordure d’un champ labouré par un tracteur, un groupe de Hérons garde-boeufs Ardea ibis furète entre herbes et terre retournée.

Un beau spectacle final : le passage de Grues cendrées Grus grus en migration. D’abord deux oiseaux, suivis queques instants plus tard par un vol d’une soixantaine d’oiseaux, émotion garantie pour l’ornithologue même amateur. Le groupe, bien en « V » au début, devient plus brouillon lorsque les grues ont utilisé un thermique pour reprendre de l’altitude.

2022-12-11

Sous cette date, ce sont des observations rapportées de Charente maritime, de Haute Garonne et d’Ariège, au retour de quelques jours de voyage.

De Charente maritime, c’est un Troglodyte mignon , sur un fond de mur crépi produisant une couleur inhabituelle, qui ouvre la série.

Puis un Geai des chênes en survol …

… ainsi qu’une Grive draine …

… et un Grimpereau.

A plusieurs reprises, j’ai vu des Pouillots véloces, très actifs dans les haies.

Dans un champ fraîchement labouré, un petit groupe de Perdrix rouges s’est enfui en courant.

Dans un autre champ, une tache prise en photo par curiosité se révèle être, je crois, un Pipit.

Dans les friches comme dans les champs, on aperçoit des chevreuils en plein jour, malgré les tirs de chasse qui résonnent tout autour.

Les observations en Charente se terminent sur ce qui a été pour moi une surprise : des Hérons garde-boeufs, en principe migrateurs vers des climats plus chauds outre Méditerrannée, qui restent malgré des températures négatives.

Autour de Toulouse, j’ai exploré divers lieux à l’ouest de l’agglomération : forêt de Bouconne et des zones alluviales dans les courbes de la Garonne comme le Ramier de Bigorre ou le Grand ramier .

Il y a bien sûr des oiseaux liés à l’eau : Grand cormoran et Grande aigrette.

Il y a également des Hérons cendrés, plus territoriaux et agressifs que les Grandes aigrettes, qui finissent par céder la place.

Au bord des cours d’eau et des étangs, la Bergeronnette des ruisseaux est omniprésente mais très farouche.

On peut aussi apercevoir des Chevaliers guignette, farouches également. Leur plumage les rend quasi-invisibles et seul leur déplacement les trahit.

Le Martin pêcheur est plus facilement visible mais tout aussi farouche. C’est l’immobilité absolue, sans être camouflé, qui permet de le voir s’approcher un peu.

En région toulousaine comme en Charente, il y a quelques Pouillots véloces dans les haies.

Des bandes d’oiseaux vont picorer au sol et se réfugient bruyamment dans les arbres à la moindre alerte. On voit ainsi des Pinsons des arbres et des Chardonnerets élégants …

… et parfois des Pinsons du Nord.

Les Etourneaux sansonnets se rassemblent, comme partout, et garnissent les câbles. Il y a des groupes calmes et disciplinés et d’autres groupes qui ont des questions de préséance à régler.

Là , ce sont des Bruants jaunes – mâle bien coloré et femelle plus terne.

Le mâle de Tarier pâtre arbore ses belles couleurs en Occitanie alors qu’il est parti des montagnes svoyardes pour l’hiver.

Là, c’est un Faucon crécerelle en chasse.

Alors qui est celui-ci qui fait aussi du sur-place ?
C’est un rapace encore peu fréquent en Occitanie, qui étend son aire de répartition dans le sud-ouest : l’Elanion blanc. Une identification nouvelle pour moi.

Je pensais que les Hérons garde-boeufs seraient partis hiverner plus au sud mais ils sont nombreux et actifs à s’alimenter dans les prés, les friches et les champs. D’après une des photos, une des captures serait une grande sauterelle. Vont-ils les débusquer dans le sol ? La terre sur les becs semble le confirmer.

Une tache sombre dans un champ signale souvent une présence. Dans ce cas, il s’agissait de trois chevreuils au repos.

Une autre tache , plus petite et mobile, était celle d’un Faucon crécerelle venu se poser sur une tige.

Dans mon séjour toulousain, j’ai décidé de me rendre au Domaine des oiseaux de Mazères en Ariège https://www.ville-mazeres.fr/Domaine-des-Oiseaux. De nombreux observatoirs très bien aménagés permettent l’observation des oiseaux dans différents environnements. Je préfère les observations en nature vraiment sauvage mais je reconnais que les possibilités photographiques sont intéressantes.

Un Verdier d’Europe, mâle.

Un Pinson des arbres, femelle.

L’Accenteur mouchet, très occupé à picorer, ne s’est pas sauvé aussi vivement au’à son habitude.

Un Cisticole des joncs – observation nouvelle dans ma liste.

Comme c’est essentiellement une zone d’étangs, voici des canards.
Le Canard souchet, mâle et femelle, avec le bec en spatule …

… et la Sarcelle d’hiver, mâle et femelle.

Et s’il y a de l’eau, il y a du Martin pêcheur. Il me semble que c’est un oiseau beaucoup plus répandu que je ne le pensais, il suffit de savoir le repérer, d’abord au cri, puis chercher sa minuscule silhouette colorée.

Un groupe d’Oies cendrées …

… se trouve à côté d’une Cigogne blanche , bientôt rejointe par d’autres oiseaux. Certains restent à l’année, d’autres viennent hiverner et d’autres encore font seulement une halte sur leur voyage migratoire.

Fin du voyage et retour à Lugrin où quelques oiseaux se sont montrés.
Une Grive draine …

… des Corneilles noires dont j’ai cru que les acrobaties aériennes étaient de la parade avant de comprendre que c’est un malheureux Epervier qui provoquait cris et piqués …

… et un Grosbec casse-noyaux