Beaucoup d’oiseaux ont commencé a transporter de la nourriture vers les nids, signe que les œufs ont éclos. Pour certaines espèces les nids sont assez faciles à repérer mais pour ceux qui nichent dans les buissons, dans de grands arbres ou à l’abri du lierre, il faut se contenter d’observer la collecte d’aliments.
Merle noir, femelle.

Roitelet à triple bandeau


Rougegorge familier. La baie de lierre apportée par l’adulte est presque aussi grosse que la tête d’un oisillon.


Rougequeue noir. Je n’ai vu que des mâles, les femelles sont peut-être encore au nid pour réchauffer leur progéniture.



Mésange charbonnière. En suivant un adulte , j’ai fini par apercevoir l’entrée du nid, haut dans un châtaignier et derrière le lierre.




Mésange bleue. Le nid a été facile a repérer par les allées et venues des adultes, pas trop inquiets de ma présence.









Pic épeiche. Le ou les petits dans le nid émettent en continu une espèce de grésillement. Il faut ensuite attendre la venue des adultes, méfiants, pour voir quel trou est occupé.



Milan noir. Le nid en bas de ma rue, visible par en-dessus est enfin animé par deux poussins, d’abord peu duveteux et peu mobiles et beaucoup plus hardis en fin de semaine.





Héron cendré. Les jeunes étaient déjà bien dégourdis la semaine précédente mais j’ai enfin pu assister à un nourrissage : un adulte face à quatre jeunes. Un jeune frappe le côté du bec de l’adulte qui régurgite alors une becquée avant de prendre du recul et peut-être sa respiration. C’est ensuite un autre jeune qui vient quémander.




Curieusement, alors que des hérons sont occupés à nourrir leur nichée, d’autres prospectent les grands arbres, à la recherche de branchages. Je ne crois pas qu’il ait une deuxième nichée plus tard dans la saison et ce serait pour renforcer les nids.







Le nid d’Etourneau sansonnet photographié la semaine précédente est silencieux. Le ou les jeunes ont très certainement pris leur envol. Plusieurs étourneaux tournaient autour du trou dans le platane, dont l’un avec des branchages pour garnir un nid. Il a fait deux tentatives pour insérer ses branches dans le trou avant de laisser tomber, au sens propre, et de repartir collecter des objets plus maniables.



D’autres Etourneaux sansonnnets vaquent à leurs occupations : boire et se baigner, lancer des trilles pour attirer un ou une partenaire, picorer des insectes pour se nourrir.



A la source, il y a toujours quelques oiseaux qui passent,
une Mésange nonnette …

… un Serin cini mâle, joliment coloré …

… et une jeune Grive musicienne. Musicienne puisque les taches ont une forme de pointe de flèche et jeune car elle a encore les commissures jaunes au bec.



D’autres oiseaux isolés,
une Pie-grièche écorcheur, mâle, …

… une Sittelle torchepot …

… deux Fauvettes à tête noire, mâle avec la tête noire et femelle avec la tête brune …



… un Milan noir qui vocalise …

… et une Buse variable planant dans une ascendance.

Le Martinet noir glisse dans le ciel à grande vitesse …

… ce que ne peut imiter l’Hirondelle de fenêtre, aux ailes plus courtes, pourtant suffisamment rapide pour être difficile à photographier…

… comme l’Hirondelle de rochers, d’aspect un peu rondouillard. Pourtant, regardez bien la dernière image, elles exécutent toutes deux un looping !






En montagne, j’ai vu arriver dans le ciel cet oiseau étrange, pourvu de deux « jambes ». De plus près, j’ai reconnu une Bondrée apivore, dont la queue a été fortement déplumée.


Toujours en montagne, j’ai déclenché le cri d’alerte du Faucon pélerin en passant juste en-dessous de son perchoir, dans la falaise des Mémises. Il n’est pas pour autant parti pendant que je tentais de le photographier, en plein contre-jour. Un peu plus tard, il a provoqué les sifflements d’alerte des marmottes …





… ce qui m’a permis d’en voir une avant qu’elle ne se jette au fond de son terrier.

Le Chamois s’est montré indifférent au passage du faucon mais a tout de suite repéré ma présence au loin.

Avant de quitter la montagne où j’étais monté dans l’espoir de voir un aigle, j’ai été récompensé par ce spectacle, malheureusement très éloigné : un Grand corbeau qui houspille un Aigle royal. je crois en tout cas qu’il s’agit de ces deux oiseaux.




En revenant sur le « plancher des vaches », voici un petit coléoptère, dont les élytres sont soudées donc qui ne peut voler, qui s’appelle le Crache-sang. Si on le dérange, il sécrète un liquide rouge brillant destiné à faire fuir les prédateurs.

Pour terminer, deux papillons de nuit, le premier est une Phalène picotée et le deuxième un Autographa gamma dont on voit bien la forme particulière du dos qui lui sert de camouflage sur les écorces des arbres.

