2025-10-26

A Varaize, Charente Maritime, j’ai pu prendre quelques photos malgré un vent soutenu qui n’incitait pas les oiseaux à sortir en terrain découvert.
Dans une haie, voici un Bruant zizi Emberiza cirlus, je crois, d’après les parties visibles.

Dans une autre haie, ce sont des Tariers pâtre Saxicola rubicola, mâle et femelle, qui se chamaillaient pour une place au sommet.

Des bandes de Grives mauvis Turdus iliacus fréquentent les labours et passent au loin, soit en vol « normal » soit en effectuant des acrobaties.

Les Etourneaux sansonnets Sturnus vulgaris sont nombreux, certainement parce que c’est une région de vignes, mais je n’ai pas vu de vol de grand groupe, seulement de quelques individus.

Les Pigeons ramiers Columba palumbus se regroupent dans la journée sur les lignes électriques, tous tournés dans le même sens, face au vent.

Deux rapaces : un Faucon crécerelle Falco tinnunculus en chasse …

… et une Buse variable Buteo buteo. Cette photo est de qualité médiocre mais montre un oiseau dont le plumage est bicolore sur les parties sombres, variation peu fréquente dans mes observations.

2025-10-19

Un peu de couleur d’automne ? C’est fait, avec cet arbre qui doit faire partie de la grande famille des érables, sans que je puisse le nommer plus précisément.

Les fruits tombés offrent une alimentation riche en sucres à divers animaux, des limaces aux papillons, en passant par les rongeurs et les oiseaux. Là c’est un Frelon asiatique Vespa velutina qui se nourrit.

Tous les insectes ne sont pas affairés à chercher un repas. Cette sauterelle, curieusement perchée sur un câble, échappe peut-être ainsi à l’humidité du sol mais s’expose aux prédateurs. Admirez ses antennes démesurées et sa patte arrière qui lui procure une détente phénoménale pour la fuite.

Pour les oiseaux du point d’eau, voici une Mésange charbonnière Parus major

… une Orite ou Mésange à longue queue Aegithalos caudatus

… un Roitelet huppé Regulus regulus, un des plus petits oiseaux d’Europe qui ne pèse que 5 grammes …

… puis des Pouillots véloces Phylloscopus collybita, dont le dernier montre la discrétion du plumage dans les buissons …

… surtout si on le compare au Rougegorge familier Erithacus rubecula dans le même buisson.

Les Pics épeiche Dendrocopos major tapent du bec dans les cimes des arbres, à la recherche de larves du bois. Mais on a beau les entendre, ils ne se montrent pas nécessairement. J’ai donc eu pas mal de chance, surtout lorsque deux oiseaux sont venus se quereller pour une place.

J’aime toujours le défi de photographier les Corneilles noires Corvus corone pour tenter d’en rendre les nuances et les reflets. Un jour, ce sera mieux.

Pour la Buse variable Buteo buteo se pose la question : migratrice ou locale ?

Question qui ne pose pas pour le groupe de Milans royaux Milvus milvus, en migration bien sûr. La photo ne rend pas justice à la vue impressionnante de plus de vingt oiseaux planant tous dans la même direction puis prenant l’ascenseur d’un thermique pour s’élever avant de planer à nouveau.

Depuis les rives du Léman, on voit parfois des Cygnes tuberculés Cygnus olor en vol mais rarement en groupe. Il y a ici deux adultes bien blancs et trois jeunes un peu sombres. Peut-être une famille ?

Il y a moins de Grands cormorans Phalacrocorax carbo sur les arbres, une partie d’entre eux étant partis en migration. Restent quelques immatures au ventre blanc et des adultes, qui ne migreront peut-être pas.

Le lac agité par un vent fort ne décourage aucunement les Grèbes castagneux Tachybaptus ruficollis qui flottent comme des petits bouchons, avant de plonger en groupe pour chasser des petits poissons.

Enfin, une vision rare pour moi sur la rive française du lac, une Grande aigrette Ardea alba. J’en vois plus souvent à la réserve des Grangettes tout en amont du lac ou dans les étangs le long du Rhône.

2025-10-12

Image d’automne : un Vulcain Vanessa atalanta vient lécher une poire fermentée.

Je pensais que toutes les Fauvettes à tête noire Sylvia atricapilla – ici mâle – étaient parties vers des contrées plus chaudes mais il y a encore quelques passages.

Même surprise en rencontrant des Serins cini Serinus serinus

… ou un Gobemouche gris Muscicapa striata.

Le Pouillot véloce Phylloscopus collybita est un oiseau qui ne reste pas à Lugrin pendant l’hiver, préférant des lieux plus riches en insectes, qu’il trouve encore en abondance à cette période.

Les roitelets sont résidents à l’année. Celui-ci est le Roitelet à triple bandeau Regulus ignicapilla : crête orangée, bande noire puis bande blanche.

Ces Buses variables Buteo buteo sont de passage. L’absence de barre sombre à la queue indique un oiseau de l’année. En troisième photo, l’oiseau est en mue, il y a deux nouvelles plumes à la base de la queue.

Le Pic noir Dryocopus martius a un cri puissant, en rapport avec sa taille. C’est le plus grand des pics, haut de près de 50cm et de 80cm d’envergure. Comme il est forestier, il est particulièrement difficile à voir.

Le châtaignier qui sert de perchoir a été occupé par deux Hérons cendrés Ardea cinerea. Les photos ont été prises au 800mm.

Ce sont probablement les dernières photos de cerfs de la saison, le brame est fini et la forêt est redevenue silencieuse. Deux premières images, un petit jeune d’un an, à voir les bois, puis du beau mâle adulte.
J’avais pris le risque d’un montage d’objectif à 560mm, ouvrant à 8. Les photos sont prises à 12800 iso au 1/80è de seconde, à main levée. Le résultat est acceptable.