2023-02-26

Une semaine de journées ensoleillées et tièdes a fait sortir de nombreux papillons de leur hivernage derrière des écorces ou dans des fissures. Le splus visibles ont été les Petites tortues.

Ce réchauffement de l’atnmosphère a stimulé pas mal d’oiseaux qui ont formé ou reformé des couples. Les Corneilles noires …

.. ou les Grèbes huppés. La course sur l’eau est-elle une démonstration d’agilité pour épater le/la partenaire ?

En tout cas, la phase suivante, c’est le GRAND JEU ! Je n’avais encore jamais observé cette danse de deux oiseaux et je suis heureux d’avoir pu la photographier. Et tout ça pour le cadeau d’un bout de plante ! (en passant, nous offrons bien des fleurs et pour à peu près les mêmes raisons, non ?)

Chez les Hérons cendrés, on en est à la consolidation des nids. L’art consiste à se poser – en équilibre précaire – dans les branches d’un bouleau, à choisir une branche qu’il faut prélever du bout du bec afin de la rapporter au nid. Ca serait plus simple si les Corneilles cessaient leur harcèlement.
Les nids sont malheureusement hors de vue à la cime de grands arbres.

Un autre Héron cendré, plus loin, s’est plus préoccupé de sa toilette que de nid. Avec de tels ongles, il vaut mieux fermer l’oeil quand on se gratte.

Les Harles bièvres étaient au calme, ici que des femelles.

Les rapaces de la semaine sont : une Buse variable …

… et un Epervier d’Europe.

Si vous ne voyez qu’un seul Pic vert, regardez mieux en remontant le tronc.

Les Etourneaux sansonnets ont leur plumage nuptial.

Les Verdiers d’Europe lancent leurs trilles depuis le haut des arbres, sauf quand un Pinson des arbres veut la place.

A la source où les oiseaux du Troubois viennent boire, j’ai testé un nouvel emplacement pour me camoufler et observer. Objectif atteint : voici quelques prises réalisées d’assez près – 3 mètres environ – et les images supportent l’agrandissement.

2023-02-19

Une suite de journées ensoleillées a poussé les oiseaux aux bains. Certains se sont contentés de boire, d’autres ont piqué une tête pendant que d’autres encore surveillaient ces activités sans se décider à descendre de leurs perchoirs. L’eau était-elle trop froide ?

La tiédeur des journées s’accompagne de la réapparition d’oiseaux absents durant l’hiver, comme cette Fauvette à tête noire, mâle.

L’Accenteur mouchet est excessivement discret, et quand on l’aperçoit c’est le plus souvent au sol. Le voir dans le haut d’un buisson est donc une belle surprise.

Pour une fois, j’ai de quoi identifier ce grimpereau comme Grimpereau des jardins : son ongle postérieur a la même longueur que le doigt.

Un Geai des chênes, très affairé à décortiquer , s’est laissé approcher.

Les Pics épeiches ont débuté leurs tambourinages territoriaux. je suis étonnée de n’avoir vu que des femelles. Pourtant :
« Les deux sexes tambourinent au printemps, mais le mâle le fait de façon plus fréquente et constante. Le tambourinage du Pic épeiche est typique en ce sens qu’il est bref (1 à 2 secondes) et que la fréquence des coups de chaque salve augmente légèrement. C’est une manifestation très fréquente au printemps au moment de l’appariement et de la délimitation du territoire. On a calculé qu’un mâle non apparié peut tambouriner jusqu’à 600 fois par jour. » Extrait de la fiche du Pic épeiche sur Oiseaux.net.

Une Buse variable de passage, parmi de nombreuses autres.

Sur le lac, les Grèbes huppés se livrent à quelques esquisses de parade, sans grande intensité.

Les Cygnes tuberculés se querellent un peu, se pourchassent mais ne se livrent pas encore à des parades. Les poursuites donnent tout de même l’opportunité d’une photo inhabituelle.

Autres poursuites, chez les Harles bièvres …

… et chez les Nettes rousses – femelle suivie de deux mâles.

Des Grands cormorans en session de pêche subaquatique m’ont démontré leur efficacité en remontant à plusieurs reprises avec des poissons, qu’ils ont gobé trop rapidement pour que je photographie.

Enfin, voici des photos d’un oiseau sonore – Le cri habituel du râle peut être assimilé à celui d’un cochon qu’on égorge. Source Oiseaux.net – mais quasiment invisible car il vit dans les roseaux. De larges zones de roselières ont été fauchées, l’entretien périodique assurant la repousse et évitant l’installation d’autres espèces végétales, ce qui a exposé cet oiseau farouche et que je n’ai que rarement vu.

2023-02-12

La photo est peu parlante mias je confirme : le Milan royal a débuté sa migration. Les passages sont encore peu nombreux mais dès que les oiseaux passent plusieurs à la fois, il ne s’agit plus d’un cas exceptionnel.

Il y a aussi pas mal de Buses variables qui circulent mais il est difficile de distinguer les résidentes des migratrices. De toutes façons, les Corneilles noires ne font pas de différence et attaquent tout individu trop proche de leur territoire.

Une fois que les corneilles s’occupent d’autre chose, ça donne le temps de souffler un peu. Voici la Buse variable de la semaine.

Encore un rapace, un Epervier d’Europe, femelle d’après le plumage.

Depuis longtemps, je me bats avec les réglages de prise de vue pour avoir des photos correctes des oiseaux noirs, corbeaux, corneilles ou pies. Voici deux photos acceptables, pour moi, de Corneille noire.

A la source au-dessus du village, les oiseaux reviennent , pas encore en nombre et en variété mais tout de même.
D’abord le Merle noir, dont l’un a de la peine à ouvrir l’oeil gauche …

… les Orites – Mésanges à longue queue …

… les Mésanges bleues …

… la Mésange noire – avec sa bande blanche caractéristique sur la nuque …

… et la Mésange nonnette.

Avant de descendre vers le lac, un petit détour par la montagne. La neige a disparu des versants bien exposés et les chamois y broutent tranquillement. On voit tout de même que le froid sévit toujours, en témoignent les grandes stalactites de glace.

Une journée dans la réserve des Grangettes, à l’entrée du Rhône dans le lac, apporte toujours une moisson d’observations.

Un Héron cendré.

Un Grand cormoran.

Des Harles bièvres, mâle et femelle.

La Gallinule poule d’eau, dont les couleurs du haut des pattes rappellent celles du bec.

Les canards les plus nombreux sont les Fuligules morillons. On se croirait à la sortie des bureaux …

Les autres fuligules sont les Fuligules milouins, mâle derrière les roseaux et femelle au premier plan.

Le Canard chipeau mâle est étonnament peu coloré mais le dessin des plumes est d’une grande finesse. La femelle, en troisième photo, apparaît plus colorée. Le mâle présente ses couleurs seulement quand il déploie les ailes comme sur la dernière photo.

Vous voulez de la couleur, en voilà ! C’est le Canard souchet mâle. Son bec étalé est adapté à la capture des petit végétaus et insectes qui flottent à la surface et qu’il attrape en oscillant de droite et de gauche en pataugeant.

Les Grèbes castagneux sont tout petits et leurs plumes ressemblent parfois plus à des poils. Mais ce sont de redoutables chasseurs en plongée.

Le Grèbe huppé sommeille en nageant, le bec dans les plumes du cou, prenant l’aspect d’un navire de guerre des années 1900. Pendant que certains n’ont pas encore commencé les parades printanières, d’autres en sont déjà à la préparation du nid.

2023-02-05

Dans les prés au-dessus du village, quelques vaches de race Abondance passent l’hiver en compagnie de deux chevaux, avec un complément de foin lorsque l’herbe est rare ou recouverte. Un veau, né il y a peu, semble avoir confondu pendant quelques instants le cheval avec sa mère . Tout est vite rentré dans l’ordre.

Un après-midi de soleil a fait revenir certains oiseaux au point d’eau, pour boire et se baigner. D’abord les Orites – Mésanges à longue queue …

… les Mésanges bleues …

… les Mésanges charbonnières …

… les Mésanges nonnettes …

… et un Roitelet triple bandeau.

Plus loin, dans les arbres, une Sittelle torchepot …

… et un Merle noir attendaient leur tour.

A travers une de mes fenêtres – ce qui explique le manque de netteté, j’ai photographié quelques visiteurs venu chercher les graines de tournesol que je distribue en hiver. Un Verdier d’Europe , mâle …

… des Pinsons des arbres, femelle et mâle …

… et un Accenteur mouchet, discret et rare à observer pendant plusieurs minutes.

Côté lac, une Corneille noire s’est baignée rapidement mais efficacement.

Une Mouette rieuse pose sur un ancien bloc de béton.

Une Bergeronnette grise fait une démonstration de camouflage dans les graviers.

Chez les Harles bièvres (mâle en première photo, devant des Grèbes huppés qui siestent) les femelles arborent toujours des plumes « en pétard » sur la nuque, même quand le vent ne souffle pas.

Un Grèbe huppé, pourtant seul, prend la posture de séduction ou de menace. Simple répétition ? Je me demande si ce peut être une façon de profiter de la portée du son, plus efficace au ras de l’eau, pour propager un appel, qui ressemble à un grognement.

Des Foulques macroules se pourchassent, en courant sur l’eau. Là aussi, tentative de séduction ou d’intimidation ?

Et enfin quelques photos de Héron cendré, dont la souplesse des plumes à l’atterrissage est, pour moi, fascinante.