2021-05-30

Tout d’abord deux rapaces qui sont passés cette semaine. En premier le Faucon hobereau, consommateur de petits oiseaux pris en vol mais surtout de libellules.

Une Bondrée apivore qui, comme son nom l’indique, se nourrit principalement d’abeilles sauvages et de guèpes.

Les Milans noirs, qui couvaient encore la semaine dernière, sont maintenant dans l’obligation de nourrir leurs poussins. Je n’ai pu voir s’il y en avait deux ou trois. Si les feuilles ne se développent pas de trop, je pourrai contrôler dans quelques jours, quand ils seront plus grands.

Les Buses variables se livrent en ce moment à des appels et des acrobaties qui font penser à du vol nuptial.

Ces oiseaux ne sont pas des rapaces bien qu’ils aient le bec crochu. Ce sont les Pie-grièches écorcheur, grands consommateurs de gros insectes comme les sauterelles. Mâle en haut et femelle en bas.

Voici un autre grand consommateur d’insectes, le Lézard des murailles.

Retour aux oiseaux insectivores, le Martinet noir…

… le Gobemouche gris …

… et le Rougequeue noir. Trois poussins au moins à nourrir du matin au soir, cela fait pas mal d’insectes et d’araignées capturés.

Le Grimpereau est aussi insectivore, de proies minuscules cachées sous le lichen ou dans les fissures de l’écorce.

Les mésanges sont insectivores dès le printemps et passent à un régime majoritaire en graines pour l’hiver.

La Grive draine, comme les merles, consomme des vers, des insectes, des graines ou des fruits.

Le Chardonneret élégant, grand amateur de chardons – d’où son nom – ou de tournesol a le bec typique des granivores.

Le Verdier d’Europe, qui partage ci-dessus le bain du Chardonneret, est lui aussi consommateur de graines.

Et juste au-dessus, encore une photo de transition qui montre la différence de taille entre le Verdier, même juvénile, et le Serin cini. Encore un granivore, comme le montre son bec dans les photos suivantes.

Certains Merles noirs préparent une nichée, ici c’est une femelle qui rassemble des fibres, perchée sur l’arceau d’une benne à verre – pas très bucolique mais au moins photogénique.

Et maintenamt trois séries de photos qui m’ont coûté un peu de patience et de discrétion.

Tout d’abord une nichée de Chouettes hulottes. Au moins trois petits, peut-être quatre ou cinq et les deux adultes à leur côté. Impossible de cadrer tout ce monde, qui s’est ensuite éparpillé dans les châtaigniers, harcelé par les merles. Quand le calme est revenu, j’ai pu retrouver deux des jeunes et un adulte, assoupi contre un tronc.

Trouver un nid de Pic épeiche n’est pas trop difficile, les jeunes appellent sans cesse. Par contre, les adultes sont très méfiants et il faut du temps pour qu’ils osent s’approcher et nourrir le ou les oisillons. Il y a d’abord eu la femelle – arrière de la tête noire – puis le mâle – arrière de la tête rouge.

Et voici le fruit de plus de deux heures de station debout, il n’y avait qu’un seul espace entre les feuilles pour observer ce nid de Pic vert. Les jeunes appelaient avec insistance et j’attendais qu’un adulte vienne donner la becquée. Mais les adultes restaient en retrait et appelaient aussi. J’ai enfin compris que c’était pour faire sortir les jeunes. J’ai pu assister aux premiers pas, hésitants, d’un jeune Pic vert. Le deuxième jeune n’a pas osé sortir plus que les épaules, malgré les encouragements du mâle – tache rouge dans la moustache – et j’ai choisi de partir me dégourdir la nuque et les jambes.

Final de la semaine avec des insectes, une belle araignée et quelques orchidées, du genre Dactylorhiza. Tout ceci pris en « macro », quand j’ai la patience de sortir le matériel.

2021-05-23

Voici les premières photos prises avec le Canon 6D MkII et son capteur plein format. Les images ont une excellente définition et le rendu de couleurs est de belle qualité. J’ai expérimenté pendant toute une semaine, en macro, à l’affût, prises en vol, etc. et les résultats me satisfont. Bien sûr, il y a des ratés mais pas imputables à l’appareil.

Les essais en macro – avec bague allonge sur un 55-250mm – seront certainement suivis de sessions plus appliquées.

Les essais se sont poursuivis auprès des oiseaux habituels, comme la Chouette hulotte, dont les jeunes ne se sont pas montrés cette semaine.

La belle qualité de rendu est particulièrement visible sur le Milan noir.

Un Epervier d’Europe a fait un rapide passage pendant une de mes promenades et la qualité de photo est satisfaisante.

A la source, les Pinsons des arbres, femelle et mâle, sont venus se présenter à tour de rôle.

Plusieurs nichées de mésanges ont fait les frais de mes essais, d’abord trois nichées de Mésanges bleues puis une de Mésange nonnette.

Les Pics épeiche sont aussi au nourrissage des jeunes mais le nid m’est resté invisible pour l’instant.

Plusieurs Pics verts, tous des femelles puisqu’il n’y a pas de rouge dans la « moustache », sont venus compléter mes clichés.

J’ai tenté les photos de Pie bavarde, difficiles car très chargées de contrastes par les couleurs mêmes de l’oiseau. La transparence des plumes est surprenante, ce n’est pas ce qu’on voit à l’oeil nu.

Quelques autres oiseaux, rencontrés pendant mes promenades.Un Etourneau sansonnet mâle – base du bec bleue…

… un Gobemouche gris…

… un Pouillot véloce…

… et une femelle de Serin cini.

Une séquence, un accouplement de Chardonnerets élégants.

Quelques images de Grand cormoran.

Une femelle de Harle bièvre m’a survolé.

Les oiseaux les plus difficiles à prendre en vol, à mon avis, les hirondelles. Je me suis trouvé, juste avant une bonne averse, sous un vol de centaines d’oiseaux , mélangés. J’ai séparé ici les espèces. D’abord, le Martinet noir…

… puis les Hirondelles de fenêtre …

… et les Hirondelles de rochers, habituellement montagnardes.

Je termine la semaine avec une curiosité, vue dans les marais de la réserve de l’Etournel, près de Bellegarde : un Cygne noir. C’est un oiseau d’origine australienne, dont quelques individus échapés de captivité ont constitué des petites populations, en particulier aux Pays-Bas.

2021-05-16

Malgré une météo dans l’ensemble pluvieuse, il y a eu quelques demi-journées à peu près sèches, qui ont permis à la faune de sortir en même temps que moi.

L’Ecureuil roux surveille mon passage.

Les Chouettes hulottes, adultes comme jeunes, se préoccupaient peu de ma présence. Elles tentaient surtout d’échapper aux agressions des merles, très protecteurs de leur territoire. Les merles crient si les chouettes sont trop proches puis leur volent autour jusqu’au départ de l’intrus. Comme le petit bois où j’ai vu cette famille est probablement le lieu où les chouettes ont niché, les querelles sont quotidiennes …

Pour plusieurs nichées d’Etourneau sansonnet, les jeunes sont sortis du nid et appellent pour être nourris. Bien que volant maladroitement, ils sont allés rejoindre les adultes lorsque ceux-ci ont approché avec des becs chargés- donc pas de photo de nourissage.

Une nichée de Mésanges bleues est installée dans un vieux châtaignier. Le menu semble composé essentiellement de petites chenilles vert tendre. De temps en temps, l’adulte ressort avec un sac fécal – déjection des jeunes.

Une nichée plus difficile à voir, même si le nid est bien visible, est celle du Milan noir. Pour faciliter l’interprétation de la photo, j’ai indiqué la position de l’oiseau. On voit la base du bec jaune et, peut-être un oeuf, du blanc sous l’aile droite.

Au nid de Corneille noire, j’ai assisté à la relève. Il y a une répartition égalitaire des tâches.

Un Grimpereau, peut-être en préparation d’un nid.

Rien de particulier à dire sur le Serin cini, femelle à droite et mâle chanteur à gauche.

Un des Pics épeiches vus cette semaine m’a étonné : il est tellement agrippé au tronc qu’on pourrait croire qu’il a le vertige, à moins qu’il n’écoute les vers à bois ?

Quelques Moineaux domestiques à la chasse aux insectes dans les hautes herbes.

Un Pinson des arbres montre son dos vert olive, qu’on ne voit pas souvent. Un Verdier d’Europe mâle chante dans un sapin.

Un oiseau de retour de migration, le Gobemouche noir.

Et voici un autre migrateur que je ne vois pas chaque année, la Bondrée apivore.

J’ai tenté quelques prises en macro de différentes orchidées. Le pic de floraison devrait avoir lieu dans une quinzaine de jours.

La prochaine publication sera composée de photos prises avec un nouvel appareil, le Canon 6D MkII. C’est un « full frame », c’est à dire que le capteur est de 24x36mm, soit 1/3 plus grand que celui du 7D. Les images sont captées en 26 millions de pixels au lieu de 18. Quelques autres détails techniques s’ajoutent encore pour donner un résultat impressionnant. En avant première, voici un Moineau domestique, oiseau commun s’il en est. Les prochaines images seront, je l’espère, supérieures en qualité.

2021-05-09

Cette semaine débute avec trois nichées. D’abord le Milan noir, que l’on devine en train de couver dans le nid en agrandissant l’image.

Puis l’Etourneau sansonnet, qui vient livrer à domicile avec des chenilles et autres insectes dans le bec. En quelques jours, l’unique a pris suffisamment de forces pour grimper jusqu’à l’ouverture et réclamer le prochain repas.

Enfin, la Corneille noire, presqu’à la cime d’un arbre. De fortes averses et un bon coup de vent n’ont pas fait renoncer à couver.

Voici un oiseau que l’on entend souvent mais que l’on voit peu : le Coucou gris. Unique photo, prise de loin.

Le Pouillot de Bonelli, qui fréquente la source depuis quelques jours, est revenu en début de semaine mais n’est plus apparu ensuite. Migrateur, il revient d’Afrique en avril pour aller en montagne entre 1000 et 1500m, dans les forêts de conifères.

Un autre migrateur a fait sa première apparition à la lisière des nois : le Gobemouche gris.

Celui-ci est considéré comme sédentaire, pourtant je ne le vois que très rarement, le Bruant zizi – ainsi nommé à cause de son chant. C’est un mâle en plumage nuptial.

Une femelle de Serin cini.

La Mésange bleue est tellement répandue que je ne la photographie presque plus, sauf quand elle se montre dans des conditions photogéniques.

C’est un peu le même cas avec le Pinson des arbres, ici une femelle.

La Fauvette à tête noire a toujours une allure sympathique, que ce soit le mâle – calotte noire – ou la femelle – calotte rouille.

Le Chardonneret élégant porte bien son nom.

La Bergeronnette grise fréquente aussi bien les prairies que les abords des cours d’eau. Pourtant le tumulte du torrent semble faire hésiter celle-ci.

Quelques oiseaux lacustres, les Harles bièvres. Le mâle a la tête vert sombre et celle de la femelle est brune.

Je sais que j’ai réussi une approche quand les oiseaux sont suffisamment détendus pour se rendormir, ce qui est le cas de ces deux Canrds colvert.

Et lorsqu’un Merle noir s’approche, comme celui-ci, c’est que mon camouflage et mon immobilité sont efficaces.

Cette publication est refermée par Firmin, gardien de mon portail, qui a repris ses fonctions avec la montée des températures. En réalité, je ne peux affirmer que ce soit le même lézard que l’année dernière mais on peut réver un peu.

2021-05-02

Plusieurs journées pluvieuses dans la semaine laissent peu d’opportunités photographiques.
Par contre, la première observation d’une espèce est un moment fort pour un amateur d’ornithologie, et c’est ce qui m’est arrivé : voici le Pouillot de Bonelli

Pour une comparaison, voici une photo d’un pouillot plus fréquent par ici, le Pouillot fitis, plus petit et beaucoup plus terne.

Il y a deux semaines, je signalais le Pipit des arbres comme une observation rare. Les circonstances m’ont offert une observation tranquille et longue de cet oiseau discret, dans son bain.

Puisque nous en sommes au bain, voici une autre observation, ou plutôt deux observations : la femelle et le mâle du Serin cini ont procédé à leurs ablutions séparément…

Un Merle noir, mâle.

Un Pinson des arbres, mâle.

Une Sittelle torchepot en quête, acrobatique, de nourriture.

Ce qu’a trouvé cet Ecureuil roux.

Les feuilles vont bientôt masquer ce nid de Corneille noire, hélas.

Depuis plus de deux semaines, une Chouette hulotte lance ses appels pendant la journée. Elle a été difficile à localiser mais j’y suis enfin parvenu. Il n’y a aucun doute possible, j’ai été repéré !

Une Buse variable passe à l’attaque. Mais elle n’a pas continué son piqué, peut-être que la proie guettée s’est mise à l’abri.

Et voilà encore quelques attitudes de Milan noir.

La semaine se clôt sur les premières orchidées sauvages, le printemps est bien là.