Tout d’abord deux rapaces qui sont passés cette semaine. En premier le Faucon hobereau, consommateur de petits oiseaux pris en vol mais surtout de libellules.
Une Bondrée apivore qui, comme son nom l’indique, se nourrit principalement d’abeilles sauvages et de guèpes.
Les Milans noirs, qui couvaient encore la semaine dernière, sont maintenant dans l’obligation de nourrir leurs poussins. Je n’ai pu voir s’il y en avait deux ou trois. Si les feuilles ne se développent pas de trop, je pourrai contrôler dans quelques jours, quand ils seront plus grands.
Les Buses variables se livrent en ce moment à des appels et des acrobaties qui font penser à du vol nuptial.
Ces oiseaux ne sont pas des rapaces bien qu’ils aient le bec crochu. Ce sont les Pie-grièches écorcheur, grands consommateurs de gros insectes comme les sauterelles. Mâle en haut et femelle en bas.
Voici un autre grand consommateur d’insectes, le Lézard des murailles.
Retour aux oiseaux insectivores, le Martinet noir…
… le Gobemouche gris …
… et le Rougequeue noir. Trois poussins au moins à nourrir du matin au soir, cela fait pas mal d’insectes et d’araignées capturés.
Le Grimpereau est aussi insectivore, de proies minuscules cachées sous le lichen ou dans les fissures de l’écorce.
Les mésanges sont insectivores dès le printemps et passent à un régime majoritaire en graines pour l’hiver.
La Grive draine, comme les merles, consomme des vers, des insectes, des graines ou des fruits.
Le Chardonneret élégant, grand amateur de chardons – d’où son nom – ou de tournesol a le bec typique des granivores.
Le Verdier d’Europe, qui partage ci-dessus le bain du Chardonneret, est lui aussi consommateur de graines.
Et juste au-dessus, encore une photo de transition qui montre la différence de taille entre le Verdier, même juvénile, et le Serin cini. Encore un granivore, comme le montre son bec dans les photos suivantes.
Certains Merles noirs préparent une nichée, ici c’est une femelle qui rassemble des fibres, perchée sur l’arceau d’une benne à verre – pas très bucolique mais au moins photogénique.
Et maintenamt trois séries de photos qui m’ont coûté un peu de patience et de discrétion.
Tout d’abord une nichée de Chouettes hulottes. Au moins trois petits, peut-être quatre ou cinq et les deux adultes à leur côté. Impossible de cadrer tout ce monde, qui s’est ensuite éparpillé dans les châtaigniers, harcelé par les merles. Quand le calme est revenu, j’ai pu retrouver deux des jeunes et un adulte, assoupi contre un tronc.
Trouver un nid de Pic épeiche n’est pas trop difficile, les jeunes appellent sans cesse. Par contre, les adultes sont très méfiants et il faut du temps pour qu’ils osent s’approcher et nourrir le ou les oisillons. Il y a d’abord eu la femelle – arrière de la tête noire – puis le mâle – arrière de la tête rouge.
Et voici le fruit de plus de deux heures de station debout, il n’y avait qu’un seul espace entre les feuilles pour observer ce nid de Pic vert. Les jeunes appelaient avec insistance et j’attendais qu’un adulte vienne donner la becquée. Mais les adultes restaient en retrait et appelaient aussi. J’ai enfin compris que c’était pour faire sortir les jeunes. J’ai pu assister aux premiers pas, hésitants, d’un jeune Pic vert. Le deuxième jeune n’a pas osé sortir plus que les épaules, malgré les encouragements du mâle – tache rouge dans la moustache – et j’ai choisi de partir me dégourdir la nuque et les jambes.
Final de la semaine avec des insectes, une belle araignée et quelques orchidées, du genre Dactylorhiza. Tout ceci pris en « macro », quand j’ai la patience de sortir le matériel.

























































































































































































































































































